
Une nouvelle prison au Port : une hérésie !
3 juillet, parUne information récente communiquée par le ministre de la Justice Gérald Darmanin concerne la création de nouvelles prisons sur l’ensemble du (…)
Les syndicats en croisade contre le CPE
8 mars 2006
La FSU, l’UNEF, le SAIPER, Solidaires, la CFTC, FO ont déjà manifesté leur opposition au Contrat première embauche le 7 février à l’entrée de l’Université du Tampon. Hier matin, ils ont renouvelé ce mouvement national de protestation, mais cette fois-ci devant la préfecture de Saint-Denis, malgré les conditions climatiques que l’on sait. Ils ne plieront pas et d’ores et déjà, ils donnent rendez-vous aux “anti-CPE” le 16 mars prochain pour son retrait.
Hier matin devant la préfecture de Saint-Denis, malgré les embûches routières et le mauvais temps généralisé, les représentants et membres des syndicats de la FSU, l’UNEF, le SAIPER, Solidaires, la CFTC, FO manifestaient leur opposition à une des mesures phares du gouvernement pour faire reculer le chômage : le Contrat première embauche (CPE). Ce contrat - un de plus à une liste déjà longue de contrats notamment précaires - a pour particularité la période d’essai de 2 ans où l’employeur peut expédier à tout moment le(s) salarié(s) sans cause réelle et sérieuse. Une injustice de plus pour ceux et celles qui veulent s’insérer dans le monde du travail et construire un avenir familial et professionnel sur des bases solides. Ces contrats n’offrent aucune garantie sérieuse aux travailleurs. Un récent sondage du CSA effectué auprès des Français montre qu’ils sont désormais "63 %" à estimer que le CPE sera inefficace contre seulement "43%" à la mi-janvier. Malgré tout, Dominique de Villepin a imposé sa volonté. "Mais, nous ne plierons pas", affirme Christian Picard, le secrétaire départemental de la FSU.
Le gouvernement chercherait-il
à instaurer la précarité des jeunes ?
Selon lui, "le gouvernement chercherait à instaurer la précarité des plus jeunes par le biais du CPE", notamment au moment de la période d’essai, celle de tous les dangers. Il note aussi "depuis une vingtaine d’année la prolifération des contrats précaires. Elles offrent aux employeurs de la main-d’œuvre jeune et à bon marché". "En utilisant l’article 49.3", d’après Christian Picard, "l’actuel gouvernement piétine la démocratie". Il lui réclame "une politique ambitieuse pour les jeunes avec de meilleurs salaires et le respect du code du travail et non son démantèlement". Pour Dominique Lacassin et Paul Junot, respectivement président et secrétaire général de la CFTC, s’il y a un domaine où La Réunion a pris de l’avance, "c’est celui de la précarité". Ce CPE en est l’illustration car "il ne permet pas à un jeune de construire de véritable projet de vie et professionnel". Il freine la représentation syndicale, qui est légitime, au sein des entreprises. Le jeune ne dispose pas de garanties pour son avenir. Dans de telles conditions, comment pourra-t-il adhérer à un syndicat ?
La lutte pour le retrait du CPE continue plus que jamais et la FSU, l’UNEF, le SAIPER, Solidaires, la CFTC, FO appellent les jeunes, les étudiants et les salariés à manifester le 16 mars prochain leur ras-le-bol face à un gouvernement qui impose ses quatre volontés.
Jean-Fabrice Nativel
Avis du CLE sur le CNE et le CPE
"Des cadeaux en plus pour les patrons, mais des attaques supplémentaires contre les travailleurs"
Jean-Pierre Técher du Collectif de lutte contre l’exclusion expliquait hier matin à Saint-Denis, la position de son mouvement à propos du CNE et CPE. "Depuis plus de 20 ans, nous entendons des experts de pacotille nous annoncer le retour de la croissance et le dynamisme économique censés nous sortir de la crise, crise qui est devenue un état permanent. Devant la montée du chômage, le travail se durcit, les salaires stagnent, la précarité se généralise, le CNE, le CPE, comme le CIRMA et autres contrats précaires sont des cadeaux en plus pour les patrons, mais des attaques supplémentaires contre les travailleurs. La précarité, c’est non-seulement l’insécurité de l’emploi, c’est aussi des salaires irréguliers et aléatoires qui enfoncent les travailleurs dans une spirale de paupérisation en dépit d’un coût de la vie qui, lui, ne cesse d’augmenter".
J.-F. N.
Une information récente communiquée par le ministre de la Justice Gérald Darmanin concerne la création de nouvelles prisons sur l’ensemble du (…)
Alors que Mayotte subit un enchevêtrement de crises - pauvreté structurelle, dégradation des services publics, conséquences dramatiques du cyclone (…)
La FSU Emploi Réunion tient à rappeler que la mise en œuvre des programmes de transformation de France Travail, issus de la loi Plein Emploi, ne (…)
Mézami, zot i rapèl lo mo kazou ? Mi anparl pa bann vyé roshé konm mwin mé la zénérassion d’apré. Si mi di kazou, kossa zot i oi dann zot (…)
Une délégation du "Collectif des usagers de la ligne Réunion - Comores" a été reçue le 2 juillet à la Région, à la demande de la Présidente (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
En 2021, 595kg de déchets par personne sont collectés à La Réunion, soit davantage que dans l’Hexagone (548 kg/pers.). La Réunion se situe au 29e (…)