
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Interco-CFDT du Département
10 novembre 2004
Le Département propose aux représentants des organisations syndicales de parapher un nouveau protocole d’accord relatif à la politique salariale et à l’aménagement du temps de travail. Le syndicat Interco-CFDT du Conseil général boycotte ce document qu’il qualifie de ’package’, et dont le seul but vise selon lui à remettre en cause les 35 heures.
Au Conseil général, la réduction du temps de travail ne s’était pas traduite par de vraies “35 heures”. D’ici 5 ans, le Département souhaite que la durée de travail hebdomadaire pour l’ensemble des agents de la collectivité soit de 35 heures. Le syndicat Interco-CFDT du Conseil général boycotte ce nouveau protocole qu’il qualifie de "package", et dont le seul but vise selon lui à remettre en cause les 35 heures.
L’ancien protocole d’accord, élaboré sous la précédente mandature, avait permis aux employés de la collectivité de bénéficier d’horaires à la carte, de plus de flexibilité dans la gestion du temps de travail. "Nous ne voulons pas perdre nos acquis", claironne l’Interco-CFDT du Département.
Grâce au principe du compte épargne temps, la grande majorité des salariés du Département continue à travailler 39 heures pour bénéficier des 22 jours annuels de RTT (Récupération du temps de travail). Selon le syndicat Interco-CFDT, le protocole de 2001 laisse le choix aux personnels, répond aux besoins familiaux des agents, et permet aux plus anciens de prendre leur retraite anticipée en cumulant les heures de récupération.
Contrairement au Département qui estime que la RTT doit être adaptée pour effacer les inégalités occasionnées dans différents services, la CFDT estime que le dispositif actuel "fonctionne de façon satisfaisante" et que "les agents sont attachés à leurs RTT". Là où le Département parle d’une certaine souplesse à trouver et d’une optimisation des services rendus aux usagers, la CFDT voit une remise en cause des acquis des agents du Département et un passage "sec" aux 35 heures.
S’il y a des dysfonctionnements dans certains services, le syndicat remet en cause le manque de création de postes. Il prend pour exemple le cas des structures muséales qui bénéficient d’horaires atypiques au vu de leurs activités culturelle et touristique.
Depuis plus d’un an, l’Interco-CFDT annonce 76 jours de récupération non perçus par agent (surveillants et guides). "Pour les week-end travaillés, on leur propose seulement un jour et demi de récupération et les jours fériés leur sont comptés comme des jours de récupération. Ils sont fatigués de travailler dans ces conditions", souligne Baptiste Payet, membre du bureau Interco qui parle d’une collectivité qui se désengage.
Autre point de discorde, les chèques déjeuners. Dans ce nouveau protocole, le Département préfère octroyer une indemnité mensuelle de 51 euros par mois à chaque agent (du directeur encadrant à l’agent d’entretien), plutôt que de se soumettre aux "contraintes d’utilisation et de gestion" des titres restaurant.
La collectivité souhaite ainsi revaloriser le régime indemnitaire des salariés, prévoyant une constante augmentation des primes et indemnités durant les 5 ans de mise en œuvre du protocole (15, 13, 12 et enfin 11% la dernière année pour la catégorie C et 10, 9, 8 et 7% pour les catégories A et B).
"La présidente tient un discours consensuel et ouvert, mais au moment des faits, on arrive au hiatus", déplore Moïse Mazeau, secrétaire général de la section. Un chèque-déjeuner à 6,10 euros, "c’est net d’impôt", la collectivité ne paie pas de taxe, alors que les 51 euros de prime seront eux soumis aux cotisations salariales.
Il n’y a aucune plus-value dans cette mesure, selon la CFDT, qui estime que les 800 à 900 agents du Département qui travaillent sur le terrain apprécieraient plus le ticket restaurant que la prime qui leur sera ponctionnée. "C’est une mesure sociale courante dont bénéficient déjà la SDIS et l’ADI, mais nous, nous n’y avons pas droit", s’étonne Baptiste Payet.
Lorsque le Département annonce que le nouveau régime indemnitaire permettra une réduction entre les différentes catégories et les différentes filières, la CFDT se réfère au tableau d’évolution sur 5 ans et constate qu’il n’en est rien.
Le directeur encadrant aura cumulé une prime de 334 euros sur 5 ans et l’agent administratif une prime de 92 euros. "C’est de l’enrobage, plus un effet de communication et de programme politique", estime Baptiste Payet.
Avec l’augmentation des charges sociales prévue en début d’année, cette prime ne changera rien selon lui, le problème de la restauration ne sera pas résolu et les inégalités de salaires vont au contraire s’accentuer.
Avec ce protocole qui prévoit un régime indemnitaire qui prendra mieux en compte "les responsabilités et sujétions attachées à chaque poste de travail", l’Interco-CFDT craint le retour "des pratiques clientélistes des petits chefs".
Estéfany
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le calendrier scolaire élaboré par le Rectorat pour les 3 prochaines années est désormais connu et fait débat. Pour cause, à l’exception de (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
Le Conseil départemental a décerné, le vendredi 27 juin, les prix « Thérèse Baillif » et « Célimène » lors d’une cérémonie organisée dans (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mé dam zé méssyé, la sossyété,dsi la késtyonn fors néna la fors natirèl, sak wi gingn an néssan épi an grandissan korèktoman. Mwin lé sirésèrtin (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)