Contribution de La Réunion

« Nout voix, nout lané »

8 août 2011

« Au moment où nous lançons cette Année internationale, nous devons reconnaître et célébrer ce que la jeunesse peut apporter à l’avènement d’un monde plus sûr et plus juste. Efforçons-nous de faire une place aux jeunes dans les processus de décision, les politiques et les programmes qui préparent leur avenir et le nôtre », avait déclaré Ban Ki-moon, secrétaire général de l’ONU, le 12 août 2010. Le ton donné, des jeunes Réunionnais ont décidé de lancer leur festival. À travers le projet présenté, des propositions ont été faites afin d’être acteur de la société réunionnaise.

« Au moment où nous lançons cette Année internationale, nous devons reconnaître et célébrer ce que la jeunesse peut apporter à l’avènement d’un monde plus sûr et plus juste. Efforçons-nous de faire une place aux jeunes dans les processus de décision, les politiques et les programmes qui préparent leur avenir et le nôtre », avait déclaré Ban Ki-moon, secrétaire général de l’ONU, le 12 août 2010. Le ton donné, des jeunes Réunionnais ont décidé de lancer leur festival. À travers le projet présenté, des propositions ont été faites afin d’être acteur de la société réunionnaise.

Le rôle de la jeunesse réunionnaise

Dans la présentation de son projet, le Comité de pilotage expose plusieurs questions pouvant « paraître basiques, mais pourtant tellement importantes », parmi lesquelles “Quel rôle devons-nous jouer dans la construction de notre société ? Quel rôle pouvons-nous jouer ? Avec qui, pour qui, pourquoi, comment ?”.
Prenant en compte la hausse démographique, le taux de fécondité élevé, la transition démographique non achevée, ainsi que les chiffres alarmants de l’emploi, qu’il s’agisse du taux de chômage que de l’effondrement de certains secteurs d’activités tels que le BTP, les jeunes ont décidé d’être « une force de proposition », comme l’avait rappelé Gilles Leperlier, initiateur du festival.
L’objet du projet et des pages présentés « n’est pas de porter un jugement sur telle ou telle personne ou même sur tel ou tel parti », a inscrit le Comité de pilotage. Au-delà de la place que peuvent prendre les jeunes, le Comité de pilotage a tenu à préciser « chacun assumera ses responsabilités au fil du temps et d’autre part, ce serait faire preuve d’irresponsabilité même de se concentrer exclusivement à cette tâche au lieu d’être une force de propositions, de solutions, de perspectives. Ainsi, nous avons voulu dans le cadre de cette Année Internationale de la Jeunesse faire remonter les propositions des jeunes. Parfois des propositions dans de grandes lignes, parfois des petites mesures qui ne sont pas moins importantes pour autant. Qu’importe finalement, tant que des propositions sont faites. Aussi, certains s’empresseront de dire que cela est impossible, nous leur disons « laissez-nous rêver de notre avenir ne serait-ce que pour tenter d’en faire une réalité » ».

Huit questions fondamentales pour La Réunion

L’analyse fournit par le document de travail stipule qu’« après mûre réflexion et considérant que le fait le plus marquant à prendre en considération dans la construction de La Réunion de demain était sa croissance démographique, la perspective du million d’habitants a été un fil conducteur sans pour autant le faire au détriment d’une situation actuelle avec plus de 810.000 habitants ». Le fil conducteur de cette réflexion tourne autour des principales problématiques soulevées chaque jour dans les médias : “Comment nourrir ?” ; “Comment loger ?” ; “Comment se déplacer ?” ; “Comment éduquer ?” ; “Comment travailler ?” ; “Comment s’épanouir ?” ; “Comment gouverner ?” ; “Comment agir avec le monde ?”.
En plus de ces questionnements, le Comité de pilotage a tenu à rappeler que « parmi ces droits nous en rappellerons quelques-uns : la reconnaissance de la dignité humaine, l’égalité en droits garante de la liberté, de la justice et de la paix, la liberté d’expression et de croyance, la lutte contre l’esclavage et l’asservissement, la liberté de réunion, le droit à la sécurité sociale, le droit au travail, le droit au repos, le droit à un niveau de vie suffisant ou encore, le droit à l’éducation ».


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