
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Les TOS en grève illimitée
11 avril 2011, par
La FSU dénonce un scandale : près de la moitié des TOS des lycées risque d’être supprimée. La raison : ils pourraient être remplacés par des “emplois verts”. Le responsable de ce choix est la Région.
La première décision de l’acte 2 de la décentralisation a été d’imposer à toutes les personnes concernées le transfert des TOS aux collectivités. À La Réunion, au moment du transfert, il manquait beaucoup de titulaires. C’est notre île qui battait en effet des records de précarité, tout simplement parce qu’au lieu de recruter des fonctionnaires, l’État a préféré embaucher des travailleurs précaires payés au SMIC horaire, c’est-à-dire bien souvent en dessous du SMIC mensuel pour un travail à temps plein.
Quand le transfert imposé par le gouvernement s’est réalisé, il a donc signifié qu’au final, les collectivités allaient non seulement gérer les TOS titulaires, mais aussi les précaires. Les compétences se répartissent de cette façon : les TOS des collèges pour le Conseil général et les TOS des lycées pour le Conseil régional.
Depuis l’arrivée de l’UMP à la Direction de la Région, les méthodes de gestion des emplois précaires ont changé, notamment pour les “emplois verts” et les TOS.
L’objectif n’est plus de créer les conditions de la pérennisation des postes, par exemple en luttant pour que le partenariat institutionnel puisse déboucher sur la création d’un service d’intérêt public dans l’environnement permettant l’embauche des “emplois verts”.
Tout le monde a pu prendre connaissance de l’utilisation scandaleuse de la précarité à quelques semaines des élections cantonales par la Région. En effet, des sommes considérables ont été distribuées à des associations nouvellement créées dans le but de recruter des “emplois verts” pour des chantiers dans des cantons renouvelables. Le scandale a pris une telle ampleur qu’il est de nature à troubler l’ordre public. Le PCR a d’ailleurs prévenu le Garde des Sceaux afin que ce dernier puisse faire la transparence sur toute cette affaire.
À peine un scandale est-il dévoilé qu’un autre arrive : après les “emplois verts”, c’est le tour des TOS.
Dans un communiqué, la FSU annonce que les contrats des TOS précaires employés par la Région ne seraient pas reconduits. Par ailleurs, la Région ne recruterait plus de TOS en contrat aidé dans les lycées. La FSU a appris de Pôle Emploi que, désormais, la Région donne la priorité aux “emplois verts” à la place des TOS. Conséquence : c’est près de la moitié des ouvriers de service qui pourrait disparaître des lycées.
Pour protester contre de tels faits, la FSU vient de déposer un préavis de grève illimitée. Le syndicat demande le renouvellement des contrats et l’intégration des travailleurs.
Le communiqué de la FSU
« Personnels TOS des lycées : une nouvelle saignée en vue ! »
« De très nombreux ouvriers en contrats précaires travaillent depuis des années dans les lycées et accomplissent des missions de service public essentielles au bon fonctionnement des établissements.
Nous venons d’apprendre que ces contrats ne seraient pas reconduits et que, dorénavant, dixit Pôle Emploi, le recrutement sur ce type de contrats sera réservé aux “emplois verts” ; ce qui signifie très clairement que certains lycées perdront pas loin de la moitié de leur effectif ouvrier, déjà bien souvent insuffisant au regard des besoins, et que des agents pourtant compétents et indispensables se retrouveront une fois encore au chômage.
La FSU qui se bat depuis des années pour la défense des droits de ces collègues ne saurait rester sans réaction. Nous demandons le maintien de ces personnels sur leur poste, mais aussi un plan d’intégration de ces personnels sur des emplois statutaires.
La FSU dépose un préavis de grève illimitée auprès des autorités compétentes afin de faire entendre ces légitimes revendications. »
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