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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
3,7% de hausse des prix en un an dans l’alimentation
14 septembre 2013
La mesure phare de l’État pour faire baisser les prix a été relativisée moins de 24 heures plus tard par une étude qui démontre que l’inflation s’est aggravée. Se nourrir coûte 3,7% plus cher qu’il y a un an. Les pauvres sont les plus touchés par ce nouveau coup, et les 343.000 Réunionnais rejetés sous le seuil de pauvreté n’ont pas le droit de savoir pourquoi.
Le dernier indice des prix publié jeudi par l’INSEE avant-hier relativise les annonces faites la veille par l’État au sujet du Bouclier qualité-prix. Instauré par la loi, ce dispositif vise à faire baisser les prix de 108 produits. Les services de l’État ont présenté un bilan à 6 mois. Une baisse d’au moins 12,85% a été enregistrée dans les 43 magasins contrôlés. Cela fait 43 euros de gagner en six mois, soit à peine la moitié du RSTA que le gouvernement a décidé de supprimer.
Or, d’après l’Indice des prix à la consommation publié le lendemain du communiqué de l’État, l’inflation est toujours là. Entre le mois de juillet et août, les prix ont encore augmenté dans l’alimentation sous l’impulsion des produits frais. Sur un an en juillet, la hausse des prix était dans ce domaine de 3%, elle était en août de 3,7%. Plus globalement, l’indice des prix a augmenté de 1,5% en glissement annuel en août, contre 1,3% en juillet.
Impact de l’opacité sur les prix des carburants
Parmi les explications avancées figure la hausse des produits pétroliers. Dans l’alimentation, le prix des céréales a gonflé de près de 1% en un mois.
Ces relevés ne suivent pas la tendance du Bouclier Qualité-Prix. Cela montre bien toutes les limites d’une disposition qui n’est pas adaptée à la gravité de la situation.
En effet, tout ce qui est vendu à La Réunion est transporté par un véhicule automobile qui consomme un carburant importé. Le prix de cette énergie est fixé en fonction des informations que les vendeurs (les pétroliers) mettent à la disposition du préfet. C’est à ce dernier que revient alors la responsabilité de décider du prix. Chaque hausse du prix ne peut qu’avoir qu’un impact sur les prix de vente présentés aux consommateurs, à moins que des intermédiaires acceptent de réduire leurs marges. Avec l’évolution de la situation mondiale, les cours du pétrole vont continuer à augmenter et c’est pourquoi tant que persiste le système actuel, alors la hausse des prix continuera.
À quand la transparence ?
Cette semaine au Sénat, Paul Vergès a proposé plusieurs amendements au projet de loi sur la consommation. Le sénateur a d’abord proposé que les associations réunionnaises de consommateurs puissent elles-mêmes agir pour combattre les abus. Il a aussi demandé que soit pratiqué le double étiquetage des prix, avec l’affichage pour un même produit de son prix de vente en France à côté de celui de La Réunion. Cette mesure aurait permis aux Réunionnais d’avoir un aperçu des profits empochés par les intermédiaires. Elle a été refusée. Manifestement, une proposition visant à améliorer l’information des Réunionnais sur la formation des prix a été censurée.
Or, dans la crise grave que traversent les Réunionnais, il est nécessaire de dire la vérité. Soit au moins répondre clairement à ces différentes questions :
Comment se fait-il que les prix soient si élevés ?
Pourquoi continuent-ils d’augmenter plus vite qu’en France ?
Quelles sont les structures qui sont responsables de cette crise ?
De l’absence de réponses aux précédentes découle une dernière question :
Pourquoi vouloir empêcher les Réunionnais de savoir ce qu’ils paient ?
M.M.
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