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Momon Papa lé la
16 novembre 2005
En créant la pension touristique “Les pluies d’or” à Saint-André en 1998, Patrick Savatier ne s’attendait sûrement pas à venir en aide ’aux personnes situées sur le trottoir d’en face’. Momon Papa lé la est sollicitée à toutes heures de la journée et de la nuit, 7 jours sur 7.
Dès sa naissance en 1998, “Les pluies d’or” accueille "à titre payant ou gratuit, des personnes ou familles victimes de violences qu’elles soient conjugales, économiques, de voisinages...". Le Conseil général, les mairies, la gendarmerie, la police, la sécurité sociale, les pompiers, les cliniques, les associations... les orientent vers cette pension touristique. Très vite, de ces différentes expériences et rencontres naît l’association Momon Papa lé la.
Sans subvention
Patrick Savatier, son porte-parole, "ne le fait ni pour l’amour, ni pour la gloire et encore moins pour la beauté". Contrairement à ce que dit un éditorialiste - mal luné du samedi matin - "Papa Momon lé la ne perçoit aucune subvention", précise une nouvelle fois Patrick Savatier. Cette structure héberge une personne jusqu’à ce qu’elle trouve réellement une solution de départ. Sur place, elle bénéficie de repas et elle participe à sa manière à la vie en communauté.
Des bénévoles
Frédéric, un jeune gaillard, suite à une mésentente familiale, se retrouve à la rue du jour au lendemain avec son baluchon. À Momon Papa lé la, il a pour l’instant une lourde responsabilité. Avec une camionnette de location, il récupère des meubles aux quatre coins de l’île. Ils serviront de point de départ pour une nouvelle vie au sein d’un nouveau logement. Patrick Savatier accorde beaucoup d’importance à l’entraide et au partage.
Un appel à minuit
Récemment, des bénévoles de cette structure ont remis en état 2 maisons, une à Sainte-Anne et une autre à Bras-Panon. Comme quoi, toutes ces actions ne sont pas toutes médiatisées. S’il le fait, c’est tout simplement pour captiver l’attention du citoyen sur ce qui se passe non loin de chez eux. Récemment, une dame enfermée avec ses enfants dans une salle de bain l’appelle. Son mari, couteau à la main, la menace. Aussitôt, il alerte la gendarmerie qui neutralise l’agresseur.
Un autre modèle de société
Patrick Savatier ne critique pas le travail effectué par les travailleurs sociaux. Il dénonce "le manque de coordination entre les moyens et les acteurs de la vie sociale". Pour lui, "les institutions vivent dans leur bulle et elles attendent que la misère vienne à elles". Aujourd’hui, "le peuple doit se prononcer sur un nouveau modèle de société. En effet, jusqu’à présent, les politiques n’ont pas de véritable projet commun pour affronter l’avenir", dit-il.
La révolution des cœurs
De nos jours, "les Réunionnais vivent au sein d’une société dépressive, agressive, violente et frustrée. On ne pourra pas la calmer à coup de comprimés". Patrick Savatier prône "la révolution et l’intelligence des cœurs" et s’oppose à la violence physique. La paix attire la paix. Selon lui, "le Réunionnais doit s’impliquer davantage dans la vie politique, sociale, économique et culturelle de son pays". Avant-hier soir, les membres de Momon Papa lé la se sont rendus au Conseil municipal de Saint-André. Cette expérience, la plupart d’entre eux la vivaient pour la première fois.
Patrick Savatier le dit à nouveau : "Momon Papa lé la n’est d’aucune église et d’aucun parti politique".
Jean-Fabrice Nativel
An plis ke sa
Par hasard, Patrick Savatier rencontre Josélito
Dimanche matin, Patrick Savatier descend tranquillement la route de Salazie. Il aperçoit un homme se tenant debout sur le pont de la rivière du Mât, prêt à se jeter pour s’ôter la vie. Il se gare et se dirige vers lui qui fond en larmes dans ses bras. Il se présente à Josélito qui le conduit à sa misérable case un peu plus loin. Patrick Savatier et des bénévoles provoquent un ralentissement de la circulation et informent les automobilistes de cette situation. Aujourd’hui, Josélito se trouve à Momon Papa lé la et il effectue les démarches administratives pour retrouver son autonomie et sa dignité.
Carole va mieux
Carole, victime de barbarie par son compagnon, se porte mieux aujourd’hui. Elle reçoit régulièrement des messages de soutien de la part des Réunionnais et des Bretons. Aujourd’hui, Carole bénéficie d’un suivi physique et psychologique. Elle désire se reconstruire et compte participer à une formation. En livrant aux Réunionnais son histoire, elle s’est délivrée d’une grande souffrance.
"Mon Salon de solidarité, je le tiens tous les jours"
En face du Salon de solidarité organisée la semaine dernière par le Conseil général, Patrick Savatier voulait mettre en place un autre Salon de la solidarité fait de bric et de broc. "C’est la première fois que je vois un Salon de la solidarité où les organisateurs vous demandent votre carton d’invitation pour le cocktail", remarque-t-il. "Une nouvelle fois, les plus démunis ont été oubliés. Ils ne disposaient pas de moyen de transport pour s’y rendre".
Ouverture du “P’tit trou” dimanche
Le “P’tit trou”, snack-bar situé sur la route de Salazie, ouvrira ses portes ce dimanche. Il est supervisé par Momon Papa lé la. À cet endroit, les membres de cette structure comptent mettre en place des débats et des partages autour des thèmes d’actualité par exemple.
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