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Le dessous d’un mouvement très politique
3 juin 2009, par
Depuis une semaine, un mouvement social est sous les feux de l’actualité. Alors que se tient aujourd’hui le Conseil d’administration du PACT, il est intéressant de s’interroger sur les motivations de meneurs de ce mouvement.
Depuis quelques jours, une quinzaine de personnes sur les 45 salariés que compte le PACT-Réunion font grève. Ils disent dénoncer des conditions de travail indécentes, et demandent des augmentations. Ils veulent aussi le départ immédiat du directeur. Comment en est-on arrivé là, et qui mène cette grève ?
Le PACT a déjà connu une situation difficile. En 1994, il était au bord de la rupture. Mais la barre a été redressée sous la présidence de Julien Ramin et de Jean-Claude Lacouture. Alors qu’avant 1994, le Conseil d’administration ne comportait que des élus du Conseil général, de la DDE et de la CGSS. À cette époque, Julien Ramin est nommé président. Aussitôt, le PACT est secoué par un mouvement social. Pour les meneurs de l’époque, il est impensable que le président de cette structure soit un communiste. Ce mouvement cesse, et c’est le début du redressement de la situation. Le Conseil d’administration est ouvert à des professionnels de l’amélioration de l’habitat (SIDR, SEMADER, Chambre de Métiers), et à des structures représentant les usagers (UFR, ORIAPA).
Une expertise reconnue
Ce changement de cap est soutenu par le PACT national, qui dépêche sur place un administratif qui oriente la restructuration en qualité de directeur pendant deux ans, alors que M. Radakichenin est son adjoint. Puis en 1996, c’est M. Radakichenin qui est nommé directeur du PACT-Réunion.
En 1998, sous la présidence de Jean-Claude Lacouture, le PACT poursuit son redressement, et devient une structure efficace dans sa mission : rendre service aux plus nécessiteux en les aidant à améliorer leur lieu de vie.
Du fait de ses progrès, le PACT-Réunion est sollicité pour apporter son expertise en Martinique et en Guadeloupe pour aider les deux PACT des Antilles à sortir de la crise. Cette action vaudra d’ailleurs au président du PACT-Réunion une reconnaissance officielle : la médaille de l’Ordre national du Mérite.
Sur la base de ces éléments, il s’avère que les faits dénoncés par les meneurs de la grève, une « dictature » de la Direction qui date de 15 ans, coïncident précisément avec le début du redressement du PACT. Un redressement rendu possible en particulier par un directeur qualifié par de nombreux observateurs de « rigoureux, responsable » et qui insiste en particulier sur la responsabilité de chacun. Tous ceux qui travaillent au PACT ont en effet des comptes à rendre, car la structure fonctionne avec de l’argent public. Mais devoir rendre des comptes ne plaît pas à certains, en particulier d’anciens meneurs du conflit du 1994, et c’est ce qui explique la situation actuelle.
3.200 euros par mois
C’est notamment le cas du principal meneur de la grève. Ancien colleur d’affiches, il est imposé dans le PACT par un conseiller général issu du renouvellement de 2004. Ses opinions politiques bien plus que ses compétences lui valent une promotion fulgurante, il émarge à 3.200 euros par mois. Tous les jeunes diplômés réunionnais contraints au chômage ou à des contrats précaires apprécieront. Mais ce poste à 3.200 euros par mois a une contrainte, c’est un CDD qui doit être renouvelé au mois de juillet. Or, il s’avère que le niveau de compétence de cette personne imposée pour des raisons politiques ne correspond pas précisément à son poste d’encadrement qui, eu égard au salaire, comprend de nombreuses responsabilités. Ce qui fait que le contrat a très peu de chance d’être reconduit par l’actuel directeur. Ayant postulé ailleurs, le directeur du PACT a un préavis de trois mois à accomplir, ce qui amène bien au-delà du mois de juillet, date d’échéance du CDD de l’ancien colleur d’affiches.
Ceci explique sans doute pourquoi l’ancien colleur d’affiches a lancé un mouvement qui demande le départ immédiat du directeur, à tout prix avant le mois de juillet. Et il n’est guère étonnant de retrouver à ses côtés des personnes de même opinion politique, connues pour avoir voulu refuser le redressement de leur structure en 1994, du fait d’un sectarisme partisan d’une époque révolue. Et tous ces meneurs ont en plus un point commun, ils font partie des plus gros salaires du PACT-Réunion.
M.M.
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