Grève à RFO

Pas de journal télévisé hier

16 novembre 2004

Une journée de grève a été observée hier à RFO à l’appel de deux branches de la CGT, le SNRT (Syndicat national radio télévision) et le Syndicat national des journalistes.

Il n’y a pas eu de journal télévisé hier midi, ni hier soir. Une trentaine de journalistes et de techniciens sur les 250 que compte la station ont mené hier une journée de grève à RFO, à l’appel de deux branches de la CGT, le SNRT (Syndicat national radio télévision) et le Syndicat national des journalistes-CGT.
Tout est parti de l’organisation ou plutôt de l’inorganisation du débat sur la préférence régionale au sein de la station du Barachois. Jean-Régis Ramsamy estime que si la direction veut ce débat, miné dès le départ, aujourd’hui c’est grâce aux réactions syndicales. Il semble qu’intra-muros, la direction n’était pas enthousiasmée par ce débat.

Robots en panne

Les deux journalistes réunionnais qui sont à l’initiative du débat ont été exclus de l’organisation. La journée de grève ne fait pas que protester contre ce couac. L’un des deux salariés, Jean-Régis Ramsamy, stigmatisé dans ce conflit, souhaite que la grève porte un point final à cette histoire et espère que ce genre d’incident n’arrivera plus. "Si la direction continue dans cette voie, en méprisant les Réunionnais, il y aura d’autres grèves. C’est intolérable que dans une entreprise de communication, nous soyons obligés de faire grève pour qu’un débat ait lieu".
Il relève d’autres problèmes graves sous-jacents, longtemps dénoncés, comme le statut bâtard “Cachetier-CDI” des intermittents qui pose un problème juridique. Au service de la diffusion, des robots en panne empêchent le bon fonctionnement du service, depuis des mois "nous sommes revenus 30 ans en arrière", indique Jean-Régis Ramsamy. Qui craint aussi de voir prise dans un futur proche, la décision d’émettre depuis Paris pour toutes les stations de RFO local.
Cette réorganisation du réseau passerait par une refonte générale et centralisée de la diffusion des programmes, ce qui inquiète les syndicats.

Eiffel


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