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Le gouvernement tente de casser la mobilisation
17 juin 2010, par
Les organisations syndicales et les opposants savaient que le gouvernement passerait en force cette réforme. La tension monte du côté des syndicats. Ceux-ci sont certains que les salariés paieront cette réforme, alors que des solutions alternatives ont été proposées.
Une semaine avant la grande mobilisation du 24 juin, le gouvernement annonce des mesures prises sans concertation, afin de casser la mobilisation qui s’intensifie aux annonces de plus en plus injustes du gouvernement. Le ministre du Travail, Éric Woerth, a annoncé que l’âge légal du départ à la retraite se ferait à 62 ans.
Refroidir les esprits
L’opération de communication mise en place par le gouvernement depuis le début de la réforme a montré des faiblesses. Tout d’abord, Éric Woerth atteste que l’âge légal de départ à la retraite ne sera pas remis en cause. Un mois plus tard, il annonce que celui-ci sera fixé à 62 ans au lieu de 60 ans. Ensuite, pour diviser les manifestants, le gouvernement décide, mercredi 16 juin, de « relever l’âge légal à 62 ans en 2018 », de manière « progressive », c’est-à-dire en augmentant le départ de quatre mois par an à partir du 1er juillet 2011, dans les secteurs privé et public, et pour les régimes spéciaux.
La mobilisation s’intensifie
Face à cette annonce, les syndicats durcissent le ton, le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, exige le retrait pur et simple de cette réforme « injuste socialement et inefficace économiquement ». La CGT demande au gouvernement de revoir la réforme. « Ce que l’on propose, c’est de réécrire le texte en prenant en compte ce que disent les organisations syndicales », explique Éric Aubin, responsable des retraites à la CGT.
Les organisations syndicales CGT, CFDT, CFTC, FSU, Solidaires et UNSA appellent à « de grandes manifestations unitaires et interprofessionnelles le jeudi 24 juin » par la voix de la CGT. De plus, les syndicats préparent des actions en septembre, période à laquelle le projet de loi sera discuté au Parlement, après une présentation en Conseil des ministres le 13 juillet.
Céline Tabou
Ivan Hoarau (CGTR) : la mobilisation pour faire changer les choses
« Je pense que l’on ne découvre pas les intentions du gouvernement, car il a souhaité passer en force le recul de l’âge légal à la retraite, et la hausse des cotisations. Ces deux mesures vont entraîner une baisse des pensions considérable. En ce qui concerne La Réunion, les jeunes qui arrivent tardivement sur le marché du travail, et ceux qui sont en situation précaire — passant d’un boulot à un autre — ne pourront pas avoir une retraite décente. On est sur un projet de société qui a une approche comptable. On souhaite faire payer les charges financières de façon plus équitable, ce qui n’a pas été retenu par le gouvernement. Cela va aggraver les inégalités sociales, et entre homme et femme. Nous sommes convaincus que nos arguments ne feront pas changer les choses, mais la mobilisation du 24 juin pourrait faire bouger le gouvernement. Car, au final, la réforme va être payée essentiellement par les salariés ».
FO appelle à l’action
« Pour Force ouvrière, les mesures présentées par le gouvernement sont socialement injustes et économiquement inefficaces.
Une fois de plus, ce sont les salariés du privé comme du public qui trinquent, ceux qui ne sont pas concernés par l’augmentation de la durée de cotisations seront rattrapés par le recul de l’âge de la retraite. (…)
S’agissant des fonctionnaires, c’est un recul majeur des droits des agents de la fonction publique avec à terme une baisse programmée des traitements et du niveau des pensions.
Force ouvrière refuse catégoriquement de s’inscrire dans cette démarche de remise en cause des droits sociaux et appelle les salariés à se mobiliser pour obtenir le retrait du plan gouvernemental ».
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