
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Menaces sur le système de santé à La Réunion
25 janvier 2008, par
Parmi les menaces qui pèsent sur le système de santé à La Réunion, médecins et pharmaciens ont donné notamment un exemple : le risque de fermeture des pharmacies des écarts. Une telle éventualité ne pourrait qu’accentuer la vie chère à La Réunion.
Initié par Jean-Paul Virapoullé, le projet de diminuer le prix des médicaments remboursés à La Réunion aura des conséquences catastrophiques sur les pharmacies des écarts, ont annoncé mercredi les syndicats de médecins et de pharmaciens.
En effet, ces officines réalisent l’essentiel de leurs chiffres d’affaires en distribuant les médicaments prescrits sur ordonnance et remboursés par la Sécurité sociale. Une baisse de quelques points signifie donc une perte bien plus importante. Les pharmaciens soulignent que 3% de moins, cela aboutit à 30% de baisse du chiffre d’affaires.
Dans ces conditions, la question de la survie des pharmacies des écarts est clairement posée.
Pour maintenir leur activité économique, elles devront sans doute réduire leur personnel. C’est donc la porte ouverte vers le chômage pour des centaines de Réunionnais formés à exercer dans une pharmacie.
Disparition des pharmacies dans les écarts ?
C’est un gâchis humain énorme. À cela s’ajoute une diminution de la qualité des services offerts aux usagers.
Il est en tout cas une certitude, a indiqué Frède Sautron du Syndicat des pharmaciens de La Réunion, tout le volet prévention exercé jusqu’alors gratuitement par les pharmaciens va disparaître si le projet lancé par Jean-Paul Virapoullé devient une réalité.
Même si, malgré tout, l’officine survit, s’ajoute la question du départ en retraite du pharmacien. En effet, rien ne dit qu’un jeune pharmacien voudra prendre sa succession dans des conditions aussi difficiles.
À la baisse des prix des médicaments se conjugue un autre projet qui menace également les écarts.
Inscrite dans le projet de loi de Finance de la Sécurité sociale voté par les parlementaires, la fixation d’un nouveau seuil pour l’installation de nouvelles pharmacies est totalement inadaptée à la réalité réunionnaise.
Auparavant, pour ouvrir une nouvelle pharmacie, il fallait un seuil de 3.000 habitants supplémentaires dans une commune. La loi prévoit d’augmenter ce seuil à 3.500.
Pour l’Intersyndicale des pharmaciens, une telle mesure est très pénalisante pour La Réunion. En effet, en termes de densité, notre île accuse un retard par rapport à la moyenne de la France. L’application mécanique de ce texte à La Réunion va donc être un handicap supplémentaire pour rattraper ce retard. D’autant plus que dans notre île, la population croît de manière beaucoup plus importante qu’en France.
L’Intersyndicale des pharmaciens souligne également que cette loi va rendre beaucoup plus difficile l’installation de jeunes pharmaciens. Derrière ce texte, les responsables d’officine voient la volonté du gouvernement d’imposer la concentration de ce secteur médical. L’objectif est de transformer radicalement le paysage avec l’émergence de pharmacies importantes situées en centre-ville, et la disparition progressive des petites unités situées dans les écarts.
Vers l’inégalité
Ceci mit bout à bout ne peut que déboucher sur une situation catastrophique à La Réunion. Au moment où les besoins en termes de soins vont augmenter, à cause de l’augmentation et du vieillissement de la population, les Réunionnais risquent de voir disparaître les pharmacies de proximité.
La conséquence, c’est que pour avoir accès aux médicaments, les Réunionnais devront se déplacer davantage. Ce qui crée indiscutablement une nouvelle inégalité entre les habitants des centres urbains et ceux des écarts. Pour ces derniers, le déplacement aura un prix. Ce coût nécessaire pour l’accès aux soins ne sera pas remboursé. Il sera directement prélevé dans la poche du Réunionnais qui voudra se soigner. Ce qui veut dire que pour les habitants des écarts, la vie sera encore plus chère.
Ce coût du transport s’additionnera à celui des franchises médicales. Frède Sautron a d’ailleurs insisté sur la culpabilisation des malades, à qui il sera demandé 50 euros par an. Pour la représentante du syndicat des pharmaciens de La Réunion, ces franchises médicales ouvrent une brèche dans l’égalité devant l’accès aux soins. Rien ne dit que ces taxes ne seront pas révisées à la hausse chaque année. 50 euros aujourd’hui, et combien demain ?
C’est donc toute une mécanique qui se met en place pour que le droit aux soins devienne de plus en plus coûteux. C’est bel et bien une santé à plusieurs vitesses qui se profilent, où, à terme, ce seront les revenus du patient qui entreront de plus en plus en compte pour déterminer s’il peut se soigner ou pas.
Avec près de la moitié de la population réunionnaise sous le seuil de pauvreté, les médecins craignent un retour 50 ans en arrière. Devant ce risque de casse sociale, médecins et pharmaciens demandent la clarification de la part du gouvernement. Quant aux Réunionnais, ils ne peuvent que constater que mis à part Jean-Paul Virapoullé, deux autres maires sortants soutiennent cette politique : Didier Robert et René-Paul Victoria.
Manuel Marchal
La mondialisation ultra-libérale veut annexer les pharmacies
Lors de la conférence de presse de mercredi dernier, l’Intersyndicale des pharmaciens estime que derrière le projet de concentration des pharmacies, se cachent les directives de l’Union Européenne, inspirées par l’idéologie ultra-libérale qui préside à l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
En effet, ce projet vise à créer les conditions pour ouvrir le capital des pharmacies à des investisseurs privés.
Les pharmaciens craignent tout simplement d’être dépossédés de leur outil de travail. Et pour les usagers, la gestion d’une pharmacie par un fonds d’investissement risque d’être bien différente.
A cela s’ajoute le projet de rendre possible la vente des médicaments non-remboursés dans les grandes surfaces. Il faut savoir que ces traitements sont pour de nombreux malades le seul moyen de soigner leur pathologie. Depuis leur déremboursement, certains ont vu leur prix multiplié par trois.
Dans le contexte réunionnais de vie chère, qui aura les moyens de se payer ses médicaments dans un supermarché ?
Ouverture du capital et vente dans les supermarchés sont deux projets qui tendent à aller vers une privatisation de la distribution des médicaments au profit d’actionnaires. Pour les Réunionnais, cela veut dire qu’il faudra payer encore plus cher pour se soigner.
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