
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
2 juillet, parC’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
Social : 5ème Semaine pour l’emploi des personnes handicapées
23 novembre 2005
L’Agefiph a présenté hier les résultats d’une enquête faite auprès des entreprises sur leur expérience et leur perception de l’emploi de personnes handicapées. Sur les 120 sociétés interrogées, la moitié n’emploie pas de travailleurs handicapés.
Dans le cadre de la 5ème Semaine pour l’emploi des personnes handicapées à La Réunion, l’Agefiph a rendu publics les résultats d’une enquête faite auprès de 120 entreprises de plus de 20 salariés sur leur expérience et leur perception de l’emploi de personnes handicapées. Le but de cette enquête étant de cerner quels sont les freins à l’emploi de ces personnes handicapées et de trouver quels sont les moyens pour y remédier.
Sur les 120 entreprises interrogées, la moitié n’emploie pas de travailleurs handicapés. Les 60 autres comptent moins de 6% d’handicapés dans leur effectif. Soit inférieur au quota obligatoire fixé à 6%.
De cette enquête des tendances fortes s’affichent, notamment le fait que 90% des entreprises qui emploient des travailleurs handicapés fassent un bilan positif de ces embauches. 80% assimilent ce type d’embauche au recrutement d’une personne comme une autre. Seules 45% d’entre elles (contre 59% en métropole) estiment que cette embauche est difficile en raison principalement de l’aménagement du poste de travail et de l’inadéquation de la personne au métier ou à l’entreprise. Ces difficultés sont hiérarchisées différemment par les entreprises n’employant pas de travailleurs handicapés, même si le niveau de difficulté perçue est sensiblement identique. 50% des entreprises n’employant pas de travailleurs handicapés pensent que l’embauche de personnes handicapées s’avère complexe.
Parmi ces entreprises qui n’emploient pas de travailleurs handicapés, 25% ont le sentiment que le principal frein à l’embauche d’une personne handicapée est l’inadéquation au métier ou à l’entreprise. Mais dans les faits, c’est l’aménagement du poste qui constitue la principale difficulté pour les entreprises employant des travailleurs handicapés. Sont par la suite évoquées des raisons liées aux démarches administratives ainsi que les éventuelles difficultés d’intégration.
De cette étude, il apparaît que l’embauche d’une personne handicapée est certes jugée difficile à La Réunion mais moins durement qu’en métropole (59% pour les entreprises employant des travailleurs handicapés et 61% pour celles qui n’en emploient aucun). Les obstacles perçus par les entreprises n’employant pas de travailleurs handicapés étant différents de ceux réellement vécus par les entreprises employant des travailleurs handicapés, il semble nécessaire de communiquer sur les réalités pour lutter contre les idées reçues et montrer que "handicap et compétence ne sont pas incompatibles", comme le souligne avec force Catherine Logeais, délégué régional de l’Agefiph.
Changer les habitudes
Plus de 60% des entreprises qui n’emploient pas de travailleurs handicapés ignorent leurs obligations légales mais sont majoritairement susceptibles de changer leurs habitudes de recrutement suite à la loi de février 2005. Près de 62% des entreprises ayant une expérience de l’embauche de travailleur handicapé déclarent connaître la nature de leurs obligations légales, contre 48% des entreprises n’employant pas de travailleurs handicapés. Cependant, ces dernières sont 70% à s’estimer être en conformité avec la loi, alors qu’elles n’emploient aucune personne handicapée (contre 80% des entreprises employant des travailleurs handicapés). Ce chiffre est en fait très révélateur de l’état d’esprit de certaines de ces entreprises. En effet, les entreprises n’employant pas de travailleurs handicapés estiment que le versement de la contribution à l’Agefiph est un moyen suffisant pour respecter l’obligation légale.
En bref, les entreprises, qu’elles emploient ou non des travailleurs handicapés, estiment que des mesures de proximité les inciteraient à embaucher une personne handicapée, en multipliant les visites d’interlocuteurs présentant les avantages de la formule et en favorisant les rencontres avec les travailleurs handicapés, entre autres. Toutefois, le financement d’une partie des charges sociales des personnes handicapées représente la mesure la plus motivante pour plus de 6 entreprises sur 10.
Quelle que soit leur situation actuelle, les entreprises réunionnaises sont davantage motivées que les entreprises métropolitaines à changer leurs habitudes. Par ailleurs, 45% des entreprises réunionnaises n’emploient aucune personne handicapée (contre 31% en métropole). À préciser qu’elles sont respectivement 15% et 22% à ne pas savoir si leur attitude va changer. Cela constitue un public supplémentaire à conquérir.
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
Nou la di lotro-zour : Tikarl-la in marmay la teknik, Tikok : in marmay lé plis poèt-poèt ! Sa lé bon, mé soman, l’inn konm lot i pé fé gingn aou (…)
Mézami fitintan lo mo « dékonèr » lété konm i di in galissism pars li té pliss in mo la lang franssèz popilèr la rante an missouk dan la lang (…)
Les 132 régions européennes de la coalition "EUregions4cohesion" rencontrent les vice-présidents exécutifs de la Commission Européenne, Raffaele (…)
C’est avec stupéfaction et colère que nous découvrons la volonté du gouvernement de faire des économies sur la prise en charge des affections de (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)