
Lo Ladministrassion o santre é tanpir pou lé zot !
8 juillet, parMézami bann marmaye lékol dopi étan pti ziska étan jenn-jan lé an vakanss é mi souète azot ropoz azot in pé an atandan la rantré i ariv… In rogré (…)
Christophe Quéland, Vice-président de l’Assédic, dénonce les annonces de baisse du chômage
26 mars 2007
Assédic, ANPE, Unédic, Maison de l’Emploi ont pour mission d’insérer durablement le demandeur d’emploi dans le marché du travail. Christophe Quéland, Vice-président de l’Assédic Réunion, a dénoncé la semaine dernière les incohérences du système et l’immobilisme des services publics aux demandeurs d’emploi. Face à l’explosion des offres d’emplois précaires, les aides financières pour le retour à l’emploi et à la formation restent dans les caisses. Parallèlement, les chômeurs sont de plus en plus radiés des listes et peinent à bénéficier de l’Allocation de Retour à l’Emploi. Les annonces répétées de baisse du chômage ne sont pour Christophe Quéland qu’une manœuvre électoraliste.
« On se gargarise de la baisse du chômage sans se préoccuper de la situation réelle du marché du travail et des principaux intéressés, à savoir les usagers du service public ». Christophe Quéland, Vice-président de l’Assédic Réunion, représentant CGTR, et ancien agent à l’ANPE, n’y va pas par quatre chemins. La situation des demandeurs d’emploi à La Réunion ne s’améliore pas malgré ce qu’en dit le gouvernement, elle est même catastrophique. L’augmentation des offres d’emplois (120.000 en 2006, contre 95.000 en 2004) cache une dégradation des types d’emplois proposés par les entreprises. L’intérim (offre d’un jour à un mois de travail) a augmenté de 67% en 2005-2006 par rapport à 2004-2005, alors que les emplois dits durables, c’est-à-dire de plus de 6 mois, ont subi une baisse de 33,1% par rapport à 2004-2005. Alors certes, le nombre de demandeurs d’emplois a diminué, mais au prix de la précarité.
La Réunion fait figure de bonne élève, le budget Unédic est intact
Ce sont les conséquences de cette précarité grandissante qu’a tenu à dénoncer Christophe Quéland. Car, le 26 septembre dernier, il avait informé la Présidente de l’Unédic de cette situation inquiétante et paradoxale : l’ANPE, l’Assedic doivent s’occuper de l’insertion durable du demandeur d’emploi, elles disposent de moyens financiers confortables pour le faire, mais le marché du travail propose de plus en plus d’offres d’emplois précaires, et le budget de l’Unédic est à peine utilisé. Mais à ce jour, précise Christophe Quéland, « notre intervention, remise en main propre à la Présidente de l’Unédic, le 26 septembre lors de la rencontre avec les présidents et vice-présidents de l’Assedic à Paris, n’a pas entraîné de réactions particulières. Au contraire, l’Unédic a bien compris que La Réunion ne consomme pas ses budgets et d’année en année, ceux-ci sont en baisse : de 9.391.000 euros en 2003, nous sommes passés à 8.290.000 en 2006. En ce sens, l’Assédic de La Réunion est une bonne élève ». Christophe Quéland n’accepte pas ce refus de prendre en compte la réalité du chômage dans l’île. Il dénonce également la manœuvre électoraliste de la baisse du chômage. Pourquoi La Réunion n’arrive t-elle pas à utiliser les fonds pour l’aide de retour à l’emploi et à la formation, alors que les Antilles et la Guyane y arrivent ? Le Vice-président de l’Assédic met en cause tout d’abord une mauvaise coordination des services publics. « Ces dysfonctionnements sont dus aux relations personnelles entre l’ANPE et l’Assédic », autrement dit, pour Christophe Quéland, le problème relève d’une mésentente entre les dirigeants des deux services publics. Ensuite, le problème vient des employeurs. « L’entreprise, ce n’est pas que du capital », souligne le Vice-président de l’Assédic. « Je demande aux employeurs de jouer le jeu de la citoyenneté. Et s’ils ont souvent recours à l’intérim, comment vont-ils pérenniser l’activité de leurs entreprises ? », interroge-t-il.
Christophe Quéland propose que l’Assédic prenne conscience de ce bilan et que soit enfin établie une cohérence entre les institutions, « s’il le faut, en plaçant ces institutions sous tutelle de la Préfecture ». Il convient aussi de rechercher des moyens qui correspondent à la situation du marché du travail, même s’il n’est pas question de laisser s’installer les offres précaires.
Edith Poulbassia
Les propositions de Christophe Quéland
La mise sous tutelle de la Préfecture des services publics aux demandeurs d’emplois, une prise de conscience citoyenne des entreprises... Christophe Quéland propose aussi de « recentrer les financements publics sur les services publics » et de refuser le recours au privé, source d’inégalités dans le traitement des demandeurs d’emploi. Pour lui, l’argent destiné à lutter contre le chômage ne doit pas être le cœur et le moteur d’un marché juteux pour les entreprises privées. Pour une meilleure appréhension des besoins d’emplois à venir, notamment dans la perceptive des grands travaux, le Vice-président de l’Assédic attend « une véritable gestion prévisionnelle des compétences et des emplois sous l’égide de la Région. Aujourd’hui de nombreuses études sont mises en œuvre, mais elles fonctionnent en gouttière. Leur cohérence est plus que jamais nécessaire pour les rendre opératoires. C’est dans ce cadre que nous pourrons concevoir une politique d’accompagnement des demandeurs d’emploi pour laquelle les institutions de placement doivent coordonner leurs efforts et leurs moyens. » Dans le suivi des demandeurs d’emploi, il faudrait prendre en compte les parcours, les situations et les projets de chacun. Ce que le Suivi Mensuel Personnalisé de l’ANPE ne réalise pas.
E.P.
An plis ke sa
L’Assédic n’utilise pas le budget alloué par l’Unédic
Depuis 2003, l’Assédic dispose de 35 millions d’euros. Or, elle n’a utilisé que 13 millions, soit 30% du budget. Dans les détails, pour le contrat de professionnalisation étendu aux demandeurs de plus de 26 ans et au chômage de longue durée, rien n’a été dépensé. Les 1.069.000 euros sont retournés à l’Unédic. Idem pour la Validation des Acquis et de l’Expérience. 0 euro dépensé sur les 561.000 euros. Concernant l’AFPE, stage en entreprise qui permet l’adaptation à un poste et qui fait obligation à l’employeur d’embaucher pour au mois 6 mois, 190.806 euros ont été dépensés sur 1.069.000 euros. 106 personnes en ont bénéficié en 2006, contre 216 en 2005.
Les employeurs ne veulent pas de l’aide dégressive à l’embauche “durable”
La comparaison entre l’année 2005 et 2006 est significative. L’aide dégressive à l’employeur pour une embauche de plus de 12 mois est passée de 1.693.000 à 780.000 euros en 2006. 188 entreprises en ont bénéficié en 2005, contre 117 en 2006. Pourtant, ce sont les entreprises qui cotisent pour ces aides. C’est aussi la preuve de préférence pour le travail précaire.
Le chômage de longue durée en augmentation de 4%
La baisse de 10% de la catégorie 1 des demandeurs d’emploi correspond à 6.469 personnes en moins dans les fichiers de janvier 2006 à janvier 2007, même si 8.000 demandeurs ont été inscrits de décembre 2006 à janvier 2007.
10.302 demandeurs ont été radiés en 2006 (source Assedic), 5.383 suite à non-réponse à convocation, 1.567 par sanction de la Direction du travail, et 3.352 dont on ignore le motif de sortie.
La difficulté à bénéficier de l’ARE joue contre le travail
20.000 personnes ont vu leurs droits réglementaires prendre fin, mais ils n’ont pas pour autant droit au RMI. Les contrats précaires donnent de moins en moins accès à l’Allocation de Retour à l’Emploi. Le demandeur d’emploi peut se retrouver sans revenu après avoir travaillé, puisqu’il faut au moins 6 mois d’activité ou 910 heures pour l’ARE. Sur 136.000 demandes d’allocations, seules 32.800 ont été admises, selon le rapport d’activité 2005 de l’Assédic.
E.P.
Élection présidentielle
Grands meetings régionaux du P.C.R. avec Élie Hoarau
pour faire gagner La Réunion !
La période qui s’ouvre est pleine d’enjeux très importants pour La Réunion. Il faut faire en sorte que les propositions réunionnaises de l’Alliance soient placées au centre de notre lutte et de notre prise de position pour l’élection présidentielle.
Notre seul objectif : avec notre projet réunionnais, faire gagner La Réunion !
À quelques jours de l’ouverture de la campagne officielle, Élie Hoarau, Secrétaire général du P.C.R., tient une série de grands meetings régionaux :
Mardi 27 mars 2007 à 17 heures 30 au Centre d’animation de Cœur Saignant (ZAC 2) au Port
pour les Sections du Port / La Possession / Saint-Paul / Trois-Bassins
Mercredi 28 mars 2007 à 17 heures 30 à La Rivière Saint-Louis
pour les Sections de La Rivière / Cilaos / Entre-Deux / Le Tampon /
Saint-Pierre
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Messages
24 octobre 2007, 13:31, par Michel
“Les employeurs ne veulent pas de l’aide dégressive à l’embauche “durable”
La comparaison entre l’année 2005 et 2006 est significative. L’aide dégressive à l’employeur pour une embauche de plus de 12 mois est passée de 1.693.000 à 780.000 euros en 2006. 188 entreprises en ont bénéficié en 2005, contre 117 en 2006. Pourtant, ce sont les entreprises qui cotisent pour ces aides. C’est aussi la preuve de préférence pour le travail précaire.”
Il semblerait que l’anpe n’ait plus de budget alloué pour cette mesure.
Ma situation.
Je répond à une annonce qui propose un poste sur Paris, ma candidature est retenue pour un CDI.
La société est basé à AIX en provence. et demande une ADE. (J’ai plus de 50 ans)
L’anpe de AIX n’a plus de budget pour une aide dégressive alors que mon nouvel employeur en a fait la demande.
Je m’informe auprès de mon ANPE (région parisienne) qui me dit qu’il n’est pas en mesure de m’aider, l’entreprise ayant son siège à AIX.
D’après votre article il y aurait encore du budget pour ce genre de mesure.
Je ne comprend pas ou son passés le 900000 €uros de différence entre 2005 et 2006.