
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le préfet au Conseil général
8 octobre 2004
Mercredi en ouverture de session, les conseillers généraux ont écouté le préfet présenter le bilan des actions de l’Etat pour 2003. Il a incité les élus à ’créer les conditions qui permettent aux acteurs économiques de créer de l’emploi et de continuer l’expression de la solidarité’.
Avant le début des travaux du Département, le préfet Dominique Vian s’est adressé aux conseillers généraux pour présenter le bilan des actions de l’État pour l’année 2003. Une année où la France s’affirme à la fois comme "une nation unitaire et indivisible" et comme "une république décentralisée" amenant l’État, première collectivité publique, à travailler plus étroitement avec les collectivités.
Dominique Vian retient plusieurs éléments importants pour l’année dernière à commencer par la Loi Programme pour l’Outre-mer qui vise d’ici 5 ans l’égalité économique en se fondant sur la croissance de l’économie marchande en cohérence avec la politique régionale européenne.
Les points forts de cette loi-programme sont la création d’emplois, la relance de l’investissement privé via la défiscalisation et la continuité territoriale.
La lutte contre l’insécurité et la sécurité routière ont été présentées, sans triomphalisme, comme les bon points de l’action de l’État. Au sujet des TOS (techniciens et ouvriers de service), le préfet a annoncé la venue prochaine d’une mission d’expertise de l’Éducation nationale pour déterminer, avec le recteur, les conditions du rééquilibrage. Quant aux perspectives pour l’année 2004, elles consistent en la poursuite de la mise en œuvre de la réforme de l’État.
Ibrahim Dindar, conseiller général UMP à Saint-Denis, a fait part au préfet de son inquiétude car la baisse du taux de chômage annoncée par le préfet "ne doit pas cacher la détresse sociale" des Réunionnais.
Il ajoutait "on nous demande de faire mieux avec les mêmes moyens, nous voulons faire plus vite avec plus de moyens". Il indiquait au préfet que "ici et maintenant, l’emploi aidé est le palliatif le plus efficace pour un retour au travail", ajoutant : "le développement ne se décrète pas, il se construit".
Il s’est également prononcé en faveur de l’accès au travail des Réunionnais à La Réunion, a prévenu d’une forte crise à venir du logement et a estimé les moyens pour la continuité territoriale insuffisants.
Pour sa part, Alain Armand (conseiller général du Chaudron, opposition) a procédé à un réquisitoire sous forme de questions sur l’emploi et la loi-programme : "Qui a profité de l’augmentation du FEDOM ? Des baisses de charges sociales ? La politique fondée sur l’économie marchande a-t-elle créé de l’emploi ? Dans quel secteur ? Pour quel public ? Quelles sont les incidences concrètes de la défiscalisation ?"
Il estime "hasardeux de baser le développement économique sur l’économie marchande en mettant si peu de moyen sur les emplois aidés". Pour lui aussi, "la continuité territoriale n’est pas à la hauteur des efforts attendus". Enfin, il attirait l’attention sur le manque de policiers dans notre île, conseillant au passage de favoriser le retour des policiers réunionnais dans leur île.
Philippe Leconstant (conseiller général PS à Saint-Benoît), pour sa part, s’interroge sur les nouvelles stratégies pour l’emploi et regrette que l’exclusivité soit au tout marchand : "Le désengagement financier de l’État menace le monde associatif en diminuant les CIA et CES pour le RMA".
Le préfet a répondu partager les mêmes valeurs et la même angoisse. Il a invité les conseillers généraux à positiver et à conjuguer tous les efforts pour "créer les conditions qui permettent aux acteurs économiques de créer de l’emploi et de continuer l’expression de la solidarité". Quant au concept nouveau de la continuité territoriale, il s’agit selon lui uniquement de "premiers pas".
Eiffel
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