
Mal-do-mèr dann sarèt
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25 juillet 2006
o Josiane Élisabeth, représentante de la CGTR au CHGM de Saint-Paul
Écoute et dialogue
Depuis 1 an et demi, Josiane Élisabeth de la CGTR se consacre aux revendications du personnel du Centre Hospitalier Gabriel Martin de Saint-Paul. Rencontre.
Josiane Élisabeth, vous êtes la Secrétaire générale et déléguée syndicale de la CGTR au Centre Hospitalier Gabriel Martin de Saint-Paul depuis le 7 décembre 2005. Parlez-nous de votre mission au sein de cette structure ?
- Je suis avant tout une représentante de tout le personnel, membre et partie intégrante d’un collectif, la CGTR. Je suis à l’écoute de tous les salariés(es). Mon premier rôle comme tous les élus est d’exiger l’application des règles statutaires et des droits conquis. Je me dois aussi d’exiger, en tant qu’élu de ce syndicat, la prise en compte des revendications des personnels et de contribuer avec eux à les construire. Je soutiens les salariés et je leur apporte des réponses concrètes à des questions précises ou générales, notamment sur l’évolution de leur carrière. En un mot, je leur rappelle les droits, et de son côté, la Direction et les cadres leur rappellent leurs devoirs.
Les salariés sont-ils faciles à mobiliser ?
- Je suis détachée de mon service donc disponible. Je peux ainsi exercer pleinement ma fonction. Mais j’éprouve des difficultés dans la mobilisation des salariés. Je constate une certaine peur surtout pour le personnel en contrats précaires. Je ne me voile pas la face. Aujourd’hui, on colle encore à la CGTR cette étiquette de Gauche. D’où des réticences à s’adhérer, car les salariés ont peur d’être catalogués. En adhérant à notre syndicat, on ne se place pas dans un camp ou un parti. Malgré ces aléas, j’éprouve une certaine satisfaction. Des personnes approuvent notre façon de fonctionner sans adhérer à notre syndicat.
Et quand ils le sont, les revendications portent sur quoi...
- Les salariés s’intéressent aux différents aspects de leur carrière. Leur questionnement porte pour l’essentiel sur l’application entière de leurs droits, les notations, la liste d’aptitudes, les tableaux d’avancement, les propositions statutaires, l’application des 35 heures, les RTT, les récupérations. D’autres s’inquiètent, car au bout de 8 à 9 ans d’activités, ils se trouvent encore en précarité. Imaginez un peu leurs angoisses face à l’avenir !.
... et comment les recueillez-vous ?
- Je me rends auprès des différents services. J’écoute les revendications du personnel. Puis, je les regroupe, et avec eux, nous définissons la marche à suivre. Mes rapports ne se limitent pas qu’aux salariés. Ils s’étendent aux autres syndicats, à l’Union et à la fédération CGTR, et avec l’administration de cet établissement hospitalier. Je ne me cantonne pas à dénoncer les abus mais, je m’inscris dans une perspective de cogestion. Je surveille de très près l’évolution des lois et je me documente afin d’apporter une réponse claire et précise lorsqu’un salarié demande à me rencontrer.
Vous êtes une femme, comment vous affirmez-vous ?
- Je reste moi-même et je véhicule les messages de la CGTR en mettant l’accent sur le dialogue avec notamment les responsables des autres centres hospitaliers. Surtout, je reste ferme sur mes décisions. Mais auprès des instances, j’ai du mal à faire entendre les doléances des adhérents et des sympathisants. Je dois aussi monter au créneau pour faire respecter les textes officiels. Avec les agents de cette structure, le fait d’être une femme facilite le dialogue. Je deviens une assistante sociale et ils me racontent les difficultés auxquelles ils sont confrontés. Je peux être dans ces moments-là la femme de tous les jours, la mère ou le salarié.
Jean-Fabrice Nativel
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