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Les ultras-libéraux de l’UMP se sentent en position de force
13 avril 2004
Dans son édition de samedi, “l’Humanité” montre que le revers électoral des régionales donne des ailes aux plus ultra-libéraux de l’UMP : « Alain Madelin entend profiter de la crise ouverte pour faire assumer au gouvernement une ligne ouvertement ultra-libérale », estime notre confrère dans l’article que nous reproduisons ci-après.
La déroute électorale de la majorité aux élections régionales des 21 et 28 mars provoque des appétits au sein de l’UMP. Face à un gouvernement et une direction du parti affaiblie, les différentes composantes de l’UMP redressent la tête. Aux premiers rangs, les libéraux qui ont décidé de profiter de cette faiblesse pour pousser les feux de l’ultralibéralisme et imposer un peu plus leurs idées.
C’est Alain Madelin en personne qui a sonné la charge. Un retour au premier plan après son échec électoral de 2002. Sommé de rentrer dans le rang, il n’avait alors pu s’opposer à l’absorption de DL dans l’UMP.
C’est mercredi, lors d’un "dîner des libéraux" organisé au Parc floral de Paris, que le député UMP a sonné la charge. Dénonçant "la triple erreur" commise par le couple exécutif : "une erreur de calendrier, de méthode, de direction", il a appelé à créer au sein de l’UMP un "grand courant réformateur libéral". Un courant "réformateur" qui existe déjà à l’Assemblée nationale dans le groupe UMP, et qui maintenant se structure dans le parti chiraquien.
L’ancien candidat a tapé fort, dénonçant une droite incapable selon lui "de s’affranchir des idées socialistes", stigmatisant même Jacques Chirac, et son "virage social", pourtant largement invalidé par la déclaration de politique générale du Premier ministre. Les libéraux se sentent en position de force et déroulent leur programme : privatisation et concurrence dans la gestion de l’assurance maladie, autonomie des établissements scolaires, baisse drastique des impôts, réforme fiscale, et exigence de trancher dans le vif en ce qui concerne le nombre des fonctionnaires, sans oublier de réclamer d’en finir une fois pour toutes avec les 35 heures.
Une offensive qui repose sur une analyse quelque peu particulière de la claque des régionales. Selon Alain Madelin et ses amis, "le désaveu électoral de la droite le 28 mars ne signe pas l’échec d’une politique libérale, car le précédent gouvernement n’a pas mené une politique libérale. Prétendre que l’échec des régionales est l’échec d’une politique libérale, c’est participer au terrorisme intellectuel de la gauche et de l’extrême gauche qui vise à disqualifier les mesures qui pourraient sauver la droite et à retarder les réformes libérales dont la France a plus que jamais besoin". L’ancien candidat est allé jusqu’à faire huer Jacques Chirac, qui céderait "peut-être un petit peu à ce terrorisme intellectuel de la gauche bien-pensante".
Derrière ces attaques contre la politique menée par Raffarin II et décidé par le chef de l’État qui a pourtant nommé nombre de libéraux dans le nouveau gouvernement - notamment François d’Aubert -, Alain Madelin avance ses pions en prévision du prochain congrès de l’UMP, qui verra le départ d’Alain Juppé. Contestant les méthodes de l’actuelle direction qui a "un peu la culture du petit doigt sur la couture du pantalon", il positionne son courant dans le cadre d’une alliance avec Nicolas Sarkozy visant à "déchiraquiser" l’UMP. D’ailleurs, l’ex-ministre de l’Intérieur échappe largement aux critiques du ténor libéral, contrairement à François Fillon. Selon ce dernier, le nouveau ministre de l’Éducation nationale aurait donné trop de place à la concertation avec les organisations syndicales lors de la réforme des retraites. (...)
La France compte 3,7 millions de pauvres, soit 6,1 % de la population
Tous les matins, plus de 6% des habitants de la République se réveillent en chantant l’hymne au libéralisme, ils ont bien raison : ils sont de plus en plus nombreux. Merci Monsieur le Bâaaron !
La France comptait 3,7 millions de pauvres en 2001, soit 6,1% de sa population, un nombre sans doute plus élevé en 2004, selon le rapport de l’Observatoire national de la pauvreté présenté jeudi, en vue de la conférence nationale de lutte contre l’exclusion en juin ou septembre.
Le seuil de pauvreté est établi à 600 euros par mois pour un célibataire, soit la moitié du revenu médian en 2001, dernière année disponible.
Depuis cette date, la pauvreté est sans doute repartie à la hausse, en raison d’une conjoncture morose depuis la mi-2001. Le troisième rapport de l’Observatoire, institué par la loi contre l’exclusion de 1998, cite ainsi l’augmentation du nombre d’allocataires du RMI (1,1 million en 2003, soit +4,9% sur un an).
Toutefois, entre 1996 et 2001, la proportion des ménages pauvres a diminué, passant de 7,2% à 6,1%. Sur le long terme, la pauvreté a baissé de 60% en 30 ans, selon l’Observatoire : "On passe de 15% à 1970 à 6% en 2001". Elle a aussi changé de nature, avec une très forte baisse de la pauvreté des personnes âgées et une montée de celle de ménages de salariés.
Selon le rapport, les flux d’entrées et de sortie dans la pauvreté sont importants. "40% des pauvres une année ne le sont plus l’année suivante. Ca veut dire que ça bouge et qu’ils se bougent", a résumé le président de l’Observatoire Bertrand Fragonard, reçu mardi par le ministre de l’Emploi et de la Cohésion sociale, Jean-Louis Borloo.
L’Observatoire insiste sur "le rôle majeur des prestations sociales dans la réduction de la pauvreté". Sans les aides au logement, les minima sociaux (RMI, minimum vieillesse...) et, dans une moindre mesure, les prestations familiales, le taux de pauvreté s’établirait à 13,1%.
Retour à l’emploi
Ces aides sont-elles bien calculées ? Pas toujours. Exemple : "L’indexation des aides au logement est contestable dans la mesure où elle est loin de suivre l’évolution des loyers, d’où une forte augmentation du taux d’effort (NDLR - des dépenses de logement) des ménages pauvres et modestes".
Les prestations sociales découragent-elles le retour à l’emploi ? L’Observatoire avance des arguments contre l’idée que les RMistes se complairaient dans l’assistanat, comme le pense une majorité de personnes depuis 2000, selon les baromètres de l’opinion.
"Sur une longue période, les écarts de ressources entre les minima sociaux et les bas salaires ont eu tendance à s’accroître", note le rapport.
"En 2003, près d’un quart des allocataires du RMI, de l’API (allocation de parent isolé) ou de l’ASS (allocation spécifique de solidarité) en décembre 2001 occupent un emploi, le plus souvent temporaires ou à temps partiel", ajoute le rapport, qui rappelle toutefois que "le retour à l’emploi des titulaires de minima sociaux dépend des conditions du marché du travail".
La dernière partie analyse "l’accès aux droits fondamentaux" (santé, emploi, logements, éducation) et "le cumul des contraintes" qui pèse sur les pauvres : recherche d’emploi rendue difficile par des problèmes matériels (transport, garde d’enfants) ou de santé, quand ce n’est pas la précarité qui entraîne des pathologies.
"Les inégalités se réduisent en matière d’accès aux soins, mais persistent en matière de santé", note le rapport de M. Fragonard, également président du Haut conseil pour la réforme de l’assurance maladie.
En matière d’inégalité scolaire, le document relève que "le taux de retard en 6ème est de 35% pour les enfants des familles les plus pauvres, contre 12% pour les plus riches".
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