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Élargissement et amplification considérables de la mobilisation pour les précaires
5 décembre 2007, par
Le rapport d’activité des services de l’État est un point à l’ordre du jour de la séance plénière du Conseil Général qui se tient aujourd’hui et demain. La manière dont sont traités les travailleurs précaires de l’Éducation nationale est en tout cas synonyme de désengagement de l’État. En effet, ce sont des centaines de personnes sous la menace d’être jetées au chômage après plusieurs années de service. Face à cette injustice, la solidarité s’amplifie : les personnels de plusieurs collèges et lycées ont cessé le travail pendant au moins une heure.
Depuis six semaines, les précaires de l’Education nationale sont dans la lutte pour sauver leur emploi. L’État menace de les licencier à plus ou moins brève échéance. Trois actions marquaient hier le temps fort de la mobilisation : rendez-vous avec un conseiller de la Ministre de la Santé, rencontre avec des enseignants devant les grilles du rectorat et avec des conseillers régionaux à l’Hôtel de Région.
Devant le rectorat, Patrick Corré du SGPEN-CGTR a rappelé les revendications portées par une Intersyndicale SGPEN-CGTR, FSU, FO à laquelle se joint la FCPE. Il s’agit de mobiliser contre une décision inacceptable : le licenciement de travailleurs ayant plusieurs années d’ancienneté.
Reçue hier à la Région, une délégation composée de représentants du SGPEN-CGTR, de la FSU, de FO et de la FCPE ont souligné que les événements se précipitent. Plusieurs précaires ont déjà eu un entretien avec leur chef d’établissement pour se voir signifier la fin de leur contrat dans moins d’un mois. La délégation a fait part de l’absence de réponse du préfet suite à la demande d’une table ronde réunissant toutes les personnes concernées par la question des contrats précaires dans l’Education nationale.
Les précaires sont porteurs d’une revendication forte, indique Raymond Mollard, Vice-président de la Région délégué à l’Education. Ils demandent à la Région de ne plus transférer les sommes qu’elle reçoit de l’Etat pour payer les TOS précaires à partir du 1er janvier. Une telle décision vise à mettre l’Etat face à ses responsabilités sous peine de voir le système totalement bloqué. L’État ne pourrait plus recruter de remplaçants aux travailleurs qu’il veut licencier, puisqu’il n’aurait plus un sou pour les payer.
Mobilisations dans les établissements
Des suppressions de centaines d’emplois, des travailleurs contraints au chômage, des contrats de six mois pour en remplacer une partie... dans l’Education nationale, l’Etat donne un aperçu de ce que peut signifier le mot désengagement. Il est en effet l’employeur à La Réunion de plus de mille personnes en contrat précaire dans le service public d’éducation. Les chiffres donnés par les syndicats sont clairs : 343 suppressions d’emplois, et le remplacement des travailleurs déjà en poste par d’autres sur des contrats de six mois. C’est-à-dire jeter des travailleurs pour les remplacer par d’autres encore plus précaires au lieu de reconnaître enfin le droit de ces Réunionnais à un emploi durable.
Ce qui signifie que les contrats ne seront pas renouvelés. Cela concerne des agents qui ont de nombreuses années d’ancienneté pour qui le chômage est la perspective offerte par le désengagement de l’Etat. Devant cette injustice, la mobilisation et la solidarité ne cesse de s’amplifier, elle va largement au-delà des précaires. Des chefs d’établissement ont ainsi adressé un courrier dans ce sens au Rectorat.
Le 29 novembre dernier, les principaux des collèges et les proviseurs des lycées du Port ont en effet écrit au recteur.
Ils estiment qu’il est d’une part impossible de recruter de nouveaux travailleurs précaires pour remplacer les agents dont le contrat n’est pas renouvelé. D’autre part, ils déplorent le gâchis provoqué par le licenciement de travailleurs compétents, ayant à leur actif plusieurs années de service :
« En plus de la dégradation du service éducatif, ce départ massif de personnes compétentes et expérimentées qui avaient ainsi une place dans la société, se sentant reconnues et qui ont assumé leur service avec dévouement, est pour nous humainement insupportable », écrivent notamment les chefs d’établissement des quatre collèges et des deux lycées du Port.
Onze ans de service : future chômeuse ?
Le mouvement de solidarité s’est manifesté hier dans plusieurs établissements scolaires. Pendant deux heures, en fin de matinée, tous les personnels ont débrayé. Ce moment a été mis à profit pour tenir des assemblées générales. C’est notamment ce qui s’est passé au collège de l’Oasis au Port.
Cet établissement emploie huit personnes en contrat précaires. Trois doivent perdre leur travail si la situation n’évolue pas. Ces agents remplissent des missions de service public depuis des années, ce qui ne les empêche pas d’être menacés par un licenciement à plus ou moins brève échéance. C’est par exemple la situation de l’agent d’accueil, à son poste depuis onze ans.
Dans cette bataille pour l’emploi, la mobilisation s’intensifie et s’élargit. Car au-delà des précaires, tous les Réunionnais sont concernés. L’État ne peut pas décider de licencier des centaines de travailleurs au moment où le pays lutte pour sortir de la crise.
Manuel Marchal
Soutien du SGEN-CFDT
L’indécence sociale des pouvoirs publics
Un communiqué du SGPEN-CFDT demande au recteur de préserver les emplois des centaines de travailleurs précaires que l’Etat menace de licencier.
« Le SGEN-CFDT dénonce la politique ministérielle de précarisation des services publics de l’Education nationale.
Plusieurs centaines d’emplois correspondant à des besoins réels et permanents dans nos collèges et lycées sont menacés car les contrats de collègues non titulaires arrivent à terme.
Ces emplois, qu’il s’agisse de vie scolaire, de surveilllance, de sécurité, d’entretien, de remplacement, doivent être renouvelés en 2008.
Le SGEN-CFDT demande à Monsieur le Recteur de prendre les dispositions nécessaires, y compris en partenariat avec les collectivités locales, pour que les personnels qui occupent ces postes actuellement soient prioritaires, et ce pour deux raisons essentielles :
• Ces collègues ont développé (pour certains d’entre eux pendant plusieurs années) une expérience professionnelle de proximité indispensable à la bonne marche des services
• Par souci de continuité du service public
Enfin, au moment où d’autres attendent leur « prime de Noël », il serait socialement indécent de la part des pouvoirs publics de remercier sans autre forme de procès des collègues qui ont mené à bien la mission qui leur a été confiée.
Le SGEN-Cfdt soutient toutes les initiatives collectives au niveau des lycées et collèges qui contribueront à protéger l’emploi de ces collègues »
Solidarité au lycée Louis Payen
« Refuser un système qui consiste à mettre au chômage du personnel précaire »
Comme au collège de l’Oasis et comme dans d’autres établissements, le lycée Louis Payen a débrayé hier en solidarité avec les travailleurs précaires. Voici le communiqué.
Une trentaine de membres du personnel enseignant, administratif et technique du lycée Louis Payen ont débrayé pendant une heure ce mardi 04 décembre 2007 afin de protester contre la suppression de 1 emploi et la non reconduction de 6 emplois à la rentrée scolaire de janvier 2008. Cette action vise à démontrer l’importance de ces personnels de sécurité, vie scolaire et gestion pour le bon fonctionnement de l’établissement.
Il s’agit aussi de refuser un système qui consiste à mettre au chômage du personnel précaire mais ayant acquis une qualification grâce à cette expérience professionnelle pour recruter d’autres personnes au statut tout aussi précaire mais non qualifiées et qui subiront à leur tour le même sort au bout de 6 mois, une fois qu’elles seront formées...
Il a été décidé à l’unanimité de refuser tout nouveau recrutement afin de tout faire pour conserver ces personnes qualifiées déjà en poste, de contacter les autres établissements de l’île afin qu’ils aient la même démarche et d’étendre cette action au niveau départemental durant une journée de mobilisation.
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