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Historique sur des manifestations et combats sanglants
30 avril 2004
Si la Révolution française avait instauré, dans le calendrier républicain présenté le 24 octobre 1793 par Fabre d’Églantine, une “Fête du Travail”, le 19 septembre, elle avait aussi préalablement interdit les “coalitions” ouvrières (loi Le Chapelier).
Avec le machinisme industriel et la prolétarisation du travail, le XIXème siècle voit les premières formes d’organisation de la classe ouvrière.
Le “droit de coalition” est reconnu en 1824 en Grande-Bretagne, en 1864 en France (mais le syndicalisme, en 1884 seulement), en 1869 en Allemagne.
Le 21 novembre 1831 a lieu en France la première révolte des "Canuts" de Lyon qui occupent la ville au cri de “Vivre libre en travaillant ou mourir en combattant !”. La monarchie française envoie 20.000 hommes de troupe et 150 canons pour réprimer “l’émeute”. Une seconde insurrection a lieu 14 février 1834.
Après la chute de la monarchie et la mise en place d’un gouvernement provisoire, les quartiers populaires de Paris s’insurgent le 23 juin 1848 contre la seconde République, dominée par la bourgeoisie. La répression est terrible : des dizaines de milliers de travailleurs hommes, femmes, enfants, vieillards sont massacrés, 25.000 arrestations, 15.000 déportés et emprisonnés.
1848 est aussi l’année de la publication du “Manifeste du parti communiste” de Karl Marx.
En 1864, est créée la Première internationale ouvrière et dans les pays industriels, malgré des difficultés énormes, le syndicalisme commence à s’organiser.
Le 19 mars 1871 éclate à Paris une révolte populaire qui crée la Commune de Paris. La répression est encore plus meurtrière qu’en 1848 :
25.000 travailleurs parisiens massacrés, 38.500 arrestations, 13.700 condamnés à des peines allant jusqu’à 90 années de prison.
Durant les années 1873-1895 les crises provoquent des grèves violentes. En 1873, en Angleterre et surtout en 1899 à Londres où les dockers arrêtent tout travail. En Allemagne, grèves et manifestations des travailleurs de la Ruhr. En France, le sang coule à Decazeville en 1886.
Depuis 1848, les dirigeants ouvriers ont axé leurs revendications sur la journée de 8 heures, comprise dans une perspective d’éducation ouvrière : 8 heures de travail, 8 heures de repos, 8 heures d’éducation.
Cet objectif est réaffirmé en 1884 lors du Congrès de Chicago, qui décide qu’à partir du 1er Mai (date du renouvellement des baux) de l’année 1886, ou bien les patrons accepteront la journée de 8 heures ou bien les ouvriers feront grève... En 1886 eurent lieu plus de cinq mille grèves, avec un massacre sanglant de travailleurs à Chicago, où quinze policiers sont tués par l’explosion d’une bombe.
La revendication de la journée de 8 heures est reprise en 1889 à Paris par les congressistes de la 2ème Internationale : la date fixe du 1er mai est proposée pour l’organisation d’une "grande manifestation... dans tous les pays et dans toutes les villes à la fois..." (Raymond Lavigne).
Le 1er mai 1891, à Fourmies (Nord de la France), la manifestation tourne au drame. La troupe équipée des nouveaux fusils Lebel et Chassepot tire à bout portant sur la foule pacifique des ouvriers. Elle fait plus d’une douzaine de morts dont huit de moins de 21 ans. Avec le drame de Fourmies, le 1er mai s’enracine dans la tradition de lutte des ouvriers européens. Quelques mois plus tard, à Bruxelles, la 2ème Internationale renouvelle le caractère revendicatif et international du 1er mai.
En avril 1919, en France, une loi instaure la journée de huit heures.
Si le 1er Mai a souvent perdu son caractère de grève, dans la mesure où ce jour est devenu un jour férié et payé, les organisations ouvrières ont toujours voulu lui maintenir son caractère de manifestation pour la libération des travailleurs.
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