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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Pourquoi les travailleurs de la SERMAT sont-ils en grève ?
6 février 2013, par
Depuis lundi, les travailleurs de la SERMAT ont décidé de cesser le travail. Cette décision est à la hauteur de la menace. Ils luttent pour la survie de la SERMAT, société réunionnaise de maintenance du port. La menace, c’est que le monopole de toute la maintenance bascule dans les mains de la filiale d’une société étrangère, KALMAR. Les travailleurs se mobilisent pour que le port ne connaisse pas le même sort que les usines sucrières.
Arrivé à terme, le contrat de maintenance des chariots cavaliers assurant la manutention des containers est arrivé à échéance. Contre toute logique économique, affirment les travailleurs de la SERMAT, ce contrat a de nouveau été attribué par les acconiers à SRMP, une société filiale de KALMAR, une grande multinationale du transport maritime. SERMAT voit son rôle se limiter à la sous-traitance, sans aucun accès à la technologie de ces équipements. Autrement dit, la filiale de KALMAR détient des informations qui échappent aux Réunionnais. Or, ces chariots, ce sont l’avenir de l’outillage portuaire. Pour la survie de SERMAT, il est nécessaire qu’elle soit directement gestionnaire de la maintenance. Tel n’est pas le choix des trois actionnaires de la SERMAT qui préfèrent passer par SRMP.
Dario Ricquebourg, délégué de la CGTR Ports et Docks, met en évidence le surcoût de ce recours à SRMP : 1 million d’euros. En un an, la facture présentée par SRMP a augmenté de 22%. Les travailleurs estiment que c’est un gaspillage, surtout que dans le même temps, les salariés des actionnaires de la SERMAT subissent des mesures d’austérité : perte du 13ème mois, menaces de licenciements… À la SAMR, des dockers enchaînent 14 heures de travail d’affilée au mépris des règles de sécurité, car c’est le sous-effectif, mais 14 suppressions de poste sont encore prévues.
La solution proposée par les travailleurs, c’est la gestion directe de la maintenance des chariots cavaliers par la SERMAT. Cela permettra à des Réunionnais de se former à de nouvelles technologies. C’est également la possibilité pour la SERMAT d’avoir de nouvelles perspectives, puisqu’elle pourra diversifier davantage ses activités en étant moins dépendante du matériel en fin de vie.
Enfin, cette gestion directe permettra aux acconiers d’économiser 1 million d’euros par an. Cette somme pourra ainsi être répercutée sur la trésorerie des trois entreprises actionnaires, ce qui leur permettra de stopper les plans de licenciement et, au contraire, d’embaucher.
En attendant l’ouverture de discussions, les travailleurs de la SERMAT poursuivent la grève. En conséquence, les chariots cavaliers restent au garage, ce qui rend quasi-impossible le traitement des containers. Si les patrons maintiennent le blocage, alors les dockers pourront eux aussi entrer dans la grève.
Manuel Marchal
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