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5ème Congrès de la Fédération CGTR-BTP à Sainte-Suzanne
31 octobre 2005
Le 5ème Congrès de la Confédération générale du travail de La Réunion (CGTR) du Bâtiment et des travaux publics (BTP) a réuni 200 membres samedi dernier à Quartier-Français Sainte-Suzanne à la salle Discopoly’s. Alain Naillet, secrétaire général de la CGTR-BTP, a exposé le bilan d’activité et le projet de document d’orientation.
Ce 5ème Congrès de la CGTR-BTP commence par une minute de silence pour les travailleurs décédés accidentellement sur les chantiers. Puis, les salariés, les représentants du personnel et les invités ovationnent Roger Alagama, l’ancien secrétaire général de la Fédération CGTR du Bâtiment.
Parmi les invités, on note la présence de Georges-Marie Lépinay, Danio Riquebourg, Marlène Derfla, Maurice Gironcel, maire de Sainte-Suzanne. Ce dernier rappelle les luttes passées pour la conquête des droits sociaux. Il cite tout particulièrement "l’année 1979". Les anciens s’en souviennent. Il souligne "la nette amélioration des conditions de vie des Sainte-suzannois depuis la prise de la Mairie en 1980 par le regretté Lucet Langenier". Il insiste "sur les efforts de la Mairie de Sainte-Suzanne en matière de logements sociaux". Et d’ajouter que "cette commune se caractérise par son agriculture et l’appartenance des terres à 4 ou 5 gros propriétaires".
La libre expression
des revendications
Puis, Alain Naillet, secrétaire général de la CGTR-BTP, ouvre officiellement ce Congrès. Il demande ni plus ni moins "le respect de la démocratie syndicale au sein des entreprises". Elle passe "par la liberté d’expression des revendications et le respect de celle-ci par l’employeur". Après cette mise au point, il présente le bilan d’activité et tout particulièrement "la convention BTP qui date de 1971, et sa révision est une nécessité".
"En 1989, une circulaire ministérielle donne le droit aux patrons de mettre en place des CDI fin de chantier (sans les primes conventionnelles), d’où le développement des contrats de chantiers pour ne rien payer aux travailleurs", expose-t-il.
Actuellement, il déplore le fait que "les 2 tiers des ouvriers se trouvent en contrat de chantier. Ils n’ont droit que partiellement, voire pas du tout aux primes de panier, trajet, transport". Alain Naillet demande "l’octroi de ces primes aux salariés en contrat de chantier". Il rappelle "l’obtention du maintien des salaires des représentants des salariés quand ils siègent en réunions paritaires lors de la révision de la convention BTP".
Non à l’utilisation
des contrats précaires
"Ces négociations avec le patronat durent plus d’un an", note-t-il. "Tous les partenaires semblaient d’accord pour appliquer progressivement les primes de panier, de transport, de trajets à tous les salariés et en totalité à partir du 1er juillet 2008 et que la zone zéro (lieu d’embauche) dure 24 mois. Mais le patronat revient sur sa parole. Il exige le renouvellement de la zone zéro, soit ramenée à 12 mois. Il prive ainsi les salariés en contrat de chantier des primes de trajet et de transport", observe-t-il.
"Les syndicats appellent à la grève le 3 mai 2004. Pendant une dizaine de jours, l’ensemble du BTP se trouve bloqué. Mais les autres syndicats décident de parapher à minuit la convention collective avec les modifications exigées par le patronat. Conséquences, aujourd’hui, les dispositions de la convention collective BTP excluent les salariés embauchés en CNE précisément sur la période d’essai. Elle couvre une période de 1 mois à 2 ans, et le patron peut licencier quand il le veut l’employé sans cause réelle et sérieuse", déplore-t-il.
Prêt à la mobilisation
Alain Naillet s’oppose, bien entendu, au travail clandestin dans le BTP et à l’utilisation des contrats précaires. Selon lui, "déclarer lutter contre le travail illégal sans lutter contre la précarisation des emplois est une hypocrisie de part de l’État et du patronat". Aujourd’hui, le chantier, pour le respect de la dignité de l’homme réunionnais au sein des métiers du BTP, se trouve sur de bons rails. Mais la lutte est encore longue et les acteurs de ce secteur d’activité doivent rester vigilants. Et l’efficacité d’un syndicat passe obligatoire par la mise en place de syndicats de proximité (voir encadré) .
Jean-Fabrice Nativel
Pour un syndicalisme de proximité
Le projet de document d’orientation du 5ème Congrès de la Fédération CGTR-BTP aborde tout particulièrement le syndicalisme de proximité. À ce jour, 2 syndicats de proximité ont vu le jour : un l’année dernière à la SBTPC où Raymond Payet est le secrétaire général, et un cette année à Lafarge-Sobex avec comme secrétaire général Jean-François Guillaume.
Pour Alain Naillet, "chaque syndiqué peut jouer un rôle essentiel dans la présence et le rayonnement de la CGTR-BTP. Il contribue par son action au rassemblement des salariés autour des revendications et à la mobilisation. Cela représente le syndicalisme de proximité".
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