Contribution du CESR aux États-généraux

Pour un modèle réunionnais de compétitivité

4 juillet 2009, par Edith Poulbassia

Séance plénière du Conseil Economique et Social de La Réunion (CESR) hier. L’occasion pour ses membres de dévoiler les contributions aux États-généraux.

Le CESR n’a pas attendu l’organisation des États-généraux pour formuler des propositions. Toute la difficulté a été de faire entrer ces propositions dans le cadre serré des ateliers. « Il nous a manqué du temps, la contribution du CESR a ses qualités et ses défauts », déclarait hier le président, Jean-Raymond Mondon. Les États-généraux auront au moins permis au CESR d’actualiser ses propositions par rapport à l’évolution de la société réunionnaise. Malgré des réserves sur l’organisation des débats, son calendrier, les thèmes des ateliers, le CESR a voulu « s’approprier », « réunionniser » les États-généraux.
La Réunion dispose de nombreux documents stratégiques (PR2D, PRERURE, Gerri, Réunion Ile Verte, etc…). Le CESR en a réalisé une synthèse qui a servi de base à sa contribution aux États-généraux. Il souhaiterait d’ailleurs en faire « un document de référence pour La Réunion ».

Rattrapage et ouverture

« Le CESR rappelle que l’adoption de mesures favorisant le développement de La Réunion doit tenir compte de la jeunesse de son histoire, de son positionnement géopolitique, de son insularité, de l’exiguïté de son territoire... mais également des importants retards persistants, notamment en matière d’infrastructures. Par ailleurs, compte tenu de l’ampleur des défis permanents et nouveaux à relever par La Réunion, en particulier en matière de démographie (200.000 habitants de plus dans les 15 ans), le CESR considère que la logique de rattrapage doit être poursuivie, avec en plus une ambition de compétitivité, d’ouverture et de solidarité ».
Le CESR a défini des axes stratégiques, des priorités. Ainsi, (1) la lutte contre l’illettrisme ; (2) l’élévation des compétences par la formation, l’orientation, la mobilité, la formation professionnelle ; (3) l’ouverture sur le monde, notamment l’environnement régional ; (4) la mise en œuvre d’une nouvelle gouvernance et d’une plus grande transparence ou encore des propositions pour la santé, les relations avec l’Europe, le développement endogène, les grands projets structurants.

Édith Poulbassia

Outre-merSpécial 50 ans du PCR

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