
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
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Grève devant la préfecture
31 janvier 2006
Ce jeudi 2 février, à 10 heures, les organisations syndicales de la fonction publique appellent à la grève et au rassemblement des personnels des trois fonctions publiques, d’État, hospitalière et territoriale. Elles souhaitent interpeller le gouvernement sur la défense du pouvoir d’achat des fonctionnaires et le rôle phare des services publics.
Comme au niveau national, l’Intersyndicale, réunissant à La Réunion la CFDT, la CGTR, FO, la FSU, l’UNSA, le SAIPER et Solidaires, s’indigne de la politique de l’emploi, jugée passive par les syndicats. Dans un communiqué adressé à la presse, elle déplore que "cette politique n’a pour seul but que la destruction des garanties statutaires et de la protection des travailleurs en instaurant plus de précarité dans les fonctions publiques".
Cette année 2006 devrait donc être marquée par des actions syndicales fortes, en particulier pour la défense de l’emploi pérenne. La bataille sur le terrain réunionnais est loin d’être gagnée, d’autant que le chômage bat son plein. Les chiffres sont malheureusement éloquents. "Nous demandons au gouvernement de mettre en place une véritable politique de l’emploi pérenne, parce qu’il faut reconnaître que les contrats jusqu’alors proposés sont loin d’apporter de vraies solutions au problème du chômage à La Réunion", déclare Éric Soret (FSU), qui récuse les Contrat nouvelles embauches, senior, et compagnie. Pour l’heure, force est de constater que la pandémie de la précarité s’installe à La Réunion.
Jean-Marc Gamarus (CGTR) note quant à lui qu’il demeure "des attaques à répétition contre la fonction publique et les fonctionnaires". Cependant, son organisation syndicale souhaite "mettre l’accent sur l’emploi statutaire tout au long de l’année 2006". La lutte est notamment axée sur la situation des Techniciens et ouvriers de service (TOS) bien sûr, mais surtout des précaires de l’éducation nationale, prenant en compte 230 CIA dépendants du Conseil général et des 38 contractuels de l’Éducation nationale, tous laissés sur le trottoir du rectorat, soit 268 précaires non-réembauchés à l’éducation nationale. Et Erick Mandère (CGTR) de revenir sur la directive Dutreil, qui légalise la précarité dans les services publics, et particulièrement dans les mairies. C’est sûr, il y a du travail pour les syndicats.
Pour une proximité de qualité
Si l’Intersyndicale met en avant la question de l’emploi, c’est principalement pour permettre aux trois services publics d’effectuer qualitativement leur travail de proximité. Les organisations syndicales veulent ainsi défendre le principe même de service public. "Nous sommes tous défenseurs du service public, et encore plus à La Réunion quand on sait le rôle employeur des trois services publics", déclare Éric Soret (FSU). Ainsi, comme le rappelle Jean-Paul Paquiry (FO), les fonctionnaires ne peuvent être jugés "responsables de la dette publique". Pourtant, nous constatons la suppression de postes, ou encore l’appel aux privés pour assurer des missions publiques. Pour le seul cas de l’Éducation nationale, l’UNSA enregistre la création au niveau national, dans le primaire, de 740 emplois supplémentaires pour 30.000 élèves de plus. À La Réunion, ce sont 29 postes pour 900 élèves, ce qui correspond à des classes de plus de 30 élèves. Nous sommes loin du modèle danois ou norvégien.
Par ailleurs, l’UNSA note que 5.800 emplois ont été supprimés dans le secondaire, et déplore qu’en parallèle "on donne davantage de moyens à l’enseignement privé", en finançant les foyers qui privilégient ce modèle d’éducation. L’Intersyndicale appelle à défendre le service public.
"Le compte n’y est pas"
Outre l’emploi, la précarité, la question des salaires et du pouvoir d’achat des fonctionnaires est centrale à ce mouvement de grève. "Les organisations syndicales font le constat que leurs exigences d’augmentation de la valeur du point d’indice pour un réel maintien du pouvoir d’achat pour tous, et de la refonte de la grille indiciaire n’ont pas eu d’écho gouvernemental attendu. La réalité est que tous les fonctionnaires vont perdre 1,55% sur leur traitement en 2006 (pour une inflation prévue de 1,8%) après une perte de 5% sur la période 2000-2005", lit-on dans le communiqué de l’Intersyndicale. Les syndicats attendent une réponse entière sur ce dossier. "Le compte n’y est pas", attendra-t-on souvent lors de la conférence de presse. Jeudi, l’Intersyndicale souhaite bénéficier d’une audience avec le Préfet, afin qu’il prenne acte des revendications des fonctionnaires. Elle vous attend nombreux devant la Préfecture de Saint-Denis.
Bbj
Le chikungunya à l’école...
La persistance du virus de chikungunya à La Réunion pose la problématique de la sécurité sanitaire des élèves, ce que n’ont pas manqué de relever les syndicats. Déjà, ils indiquent que le traitement anti-moustiques dans les écoles aurait dû se faire bien avant les centres aérés et les opérations écoles ouvertes, dans les collèges et lycées. Question de cohérence et de temps ! Entre temps, le recteur Paul Canioni a assuré que plus de la moitié des établissements ont été démoustiqués, et que d’ici mercredi, tous les établissements auront profité du “providentiel” traitement.
Les syndicats notent toutefois que l’État s’est désengagé de ses responsabilités dans ce domaine, en renvoyant la balle sur le Conseil général, qui, soumis à la loi de décentralisation, doit aujourd’hui assurer le service de prophylaxie dans notre île. La CFDT regrette quant à elle les conséquences de la réforme de la sécurité sociale, qui obligent "les salaires les plus bas à prendre en charge le coût de cette pandémie". Aujourd’hui, les syndicats exigent que l’on prenne des décisions pour assurer une solution durable à ce problème.
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