Débrayage à la SEMITTEL

Pour une autre politique salariale et contre le favoritisme

24 août 2004

À l’appel de la CFTC, de l’UNSA et de FO, le personnel de la SEMITTEL a observé hier un débrayage qui s’est prolongé toute la journée, faute d’avoir pu rencontrer le président de la SEM, Albert Périanayagom. Par ce débrayage, les organisations syndicales entendaient protester à la fois contre la politique salariale menée au sein de l’entreprise et dénoncer également ce qu’ils qualifient de “favoritisme”. Ainsi, explique Jean-Marie Lebreton, délégué UNSA, des personnes qui n’ont que trois ou quatre mois d’ancienneté bénéficient de promotions dont sont écartés d’autres employés qui comptent eux, plusieurs années d’ancienneté et pourraient également prétendre à ces promotions.
De plus, concernant les salaires, "la direction a pris le problème à l’envers", estime Jean-Marie Lebreton. Ainsi, explique le syndicaliste, au lieu de voir le problème dans sa globalité, la direction a préféré s’intéresser uniquement aux salaires les plus bas. Initiative louable en soi, mais qui a pour conséquence qu’aujourd’hui, une manœuvre touche autant qu’un chauffeur.
Hier, en fin de matinée, les représentants du personnel ont pu rencontrer Michel Fontaine, président de la CIVIS, pour lui faire part de leurs revendications : nouvelle politique salariale prenant en compte l’ensemble des catégories de salariés, mise en place de commissions pour que les promotions et les sanctions ne se fassent plus “à la tête du client” comme c’est actuellement le cas, estiment les syndicalistes.

S.D.


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