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Suivre les exemples de la Route des Tamarins et du tram-train
26 juillet 2007, par
Anticiper le besoin en main d’œuvre, c’est plus que jamais une priorité dans tous les secteurs afin de se donner davantage de moyen de lutter contre le chômage. La croissance démographique, l’ouverture sur le monde et l’exigence d’une politique d’égalité sont des facteurs qui favorisent la création de dizaines de milliers d’emplois qu’il convient dès maintenant d’identifier. L’objectif est de préparer un maximum de Réunionnais à occuper tous les emplois qui peuvent être créés à La Réunion.
Le 19 janvier 2007, l’État et la Région signaient le protocole d’accord de financement de deux grands chantiers : le tram-train et la nouvelle route du Littoral. Ce sont deux investissements qui sont susceptibles de créer des milliers d’emplois pour leur construction et leur fonctionnement. Ils constituent donc un moyen d’aider à sortir par le haut de la crise en donnant la possibilité à des Réunionnais d’obtenir un travail. Mais pour que cette possibilité soit concrétisée, il est nécessaire d’anticiper. C’est le sens de la convention signée jeudi dernier entre l’État et la Région. Cet engagement des deux partenaires vise à mettre sur pied les formations adaptées pour qu’au moment venu, un maximum de Réunionnais puissent occuper les emplois créés par ces chantiers issus de la commande publique.
Déjà mise en œuvre sur la route des Tamarins, poursuivie sur les chantiers du tram-train et de la nouvelle route du Littoral, cette démarche mérite d’être étendue à tous les domaines qui peuvent être des gisements d’emplois.
Dans le "Nouveau contrat social" publié en 2006, le Parti Communiste Réunionnais identifie plusieurs secteurs porteurs, capables de créer des dizaines de milliers d’emplois à La Réunion pour les Réunionnais.
Identifier les gisements d’emplois
Dans la fonction publique, le rattrapage du taux d’encadrement et l’introduction de l’expérimentation dans le recrutement, conformément à la Constitution, pourraient dégager 35.000 postes susceptibles d’être occupés par des jeunes Réunionnais diplômés. Des postes que ces jeunes pourront pourvoir s’ils ont la capacité d’intégrer la Fonction publique. Pour répondre à cette condition, le PCR a proposé la création d’un Institut réunionnais d’administration préparant les jeunes aux concours de la Fonction publique.
« Cette mesure peut être étendue au secteur privé où le même principe serait appliqué aux cadres », poursuit "le Nouveau contrat social" qui identifie par ailleurs un autre gisement : la santé et les services à la personne.
D’une part, le rattrapage en personnels de santé doit créer des milliers d’emplois, d’autre part, l’évolution démographique et l’application de la revendication d’égalité créent de nouveaux besoins dans la petite enfance et chez les personnes âgées. Selon l’estimation du PCR, ce sont 30.000 emplois qui peuvent être créés dans la santé, le paramédical et les services à la personne. Ce sont autant de personnes qu’il reste à former pour occuper ces emplois d’ici quelques années.
L’agriculture, la forêt, la pêche, les politiques de déplacement et du logement, l’artisanat sont autant de secteurs qui peuvent chacun créer des dizaines de milliers d’emplois.
Anticipation et concertation
Pour anticiper tous ces besoins, dans le "Nouveau contrat social", le PCR propose la création d’une Conférence annuelle sur l’emploi.
Basée sur l’expérience de la route des Tamarins, cette instance associe État, collectivités locales, représentants des travailleurs salariés et des privés d’emploi, Chambre consulaire, organisation patronale. Elle doit « définir les besoins en postes et prévoir les formations adaptées ». Elle est responsable d’un « travail prévisionnel en besoin de main d’œuvre (...) au plus près de la demande ».
Autrement dit, l’anticipation et la concertation deviennent les fers de lance d’une nouvelle stratégie, visant à faire coïncider au mieux les besoins en force de travail et la capacité de la population active réunionnaise à répondre à ces besoins spécifiques.
Faire que le contexte spécifique de La Réunion puisse être pris en compte dans les modalités de tous les recrutements futurs dans le secteur public, tout comme dans le privé, c’est faire reculer les frustrations et favoriser la cohésion. Une cohésion indispensable pour que La Réunion puisse relever les défis du développement.
Manuel Marchal
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