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Saint-Pierre
13 décembre 2008, par
Hier matin, plus d’un millier de lycéens ont envahi la place de la Mairie de Saint-Pierre pour manifester, une fois de plus, leur désaccord avec la réforme des lycées prévue par le ministre Xavier Darcos. Venus de tout le Sud, les jeunes ont ensuite arpenté les rues de la ville pour rejoindre la sous-Préfecture en fin de matinée.
« Sauvons nos filières », « SOS-SES », « L’école n’est pas une entreprise, l’éducation n’est pas marchande », tels étaient les slogans que l’on pouvait lire, hier, sur les pancartes des lycéens en colère. Ils étaient plus d’un millier venus des lycées de Saint-Leu, Saint-Louis, La Rivière, Le Tampon, Saint-Pierre, Saint-Joseph et même Vincendo, tous mobilisés pour la même cause, défendre l’Éducation nationale française basée sur l’égalité des chances.
Durant toute la matinée, des chansons et slogans “anti-Darcos” se sont faits entendre sur la place de la Mairie, puis dans les rues de Saint-Pierre et enfin devant la sous-Préfecture.
« Nous sommes contre la modification des SES, certains modules ne seront plus présents dans tous les établissements, il va y avoir une suppression de 2 heures de cours dans l’emploi du temps du lycéen et, par conséquence, une suppression de postes d’enseignants. C’est à cause de tout cela que nous manifestons aujourd’hui », explique Stéphane Maillot, vice-président de l’UNL (Union Nationale Lycéenne). Néanmoins, les lycéens restent conscients qu’une réforme est nécessaire, mais « une réforme réfléchie et concertée ».
A 10h, le cortège prend la direction du front de mer de Saint-Pierre pour ensuite remonter vers la sous-Préfecture. Quelques débordements se sont produits devant les grilles du bâtiment, un jeune a même été blessé. Vers midi, les lycéens sont redescendus vers la Mairie pour ensuite se disperser.
Lundi : occupation des établissements scolaires
Le mouvement mené par les jeunes, hier, avait pour but de créer un rapport de force. En effet, « mardi soir, le ministre doit rendre sa copie et nous souhaitons que nos revendications soient prises en compte, indique Stéphane Maillot. Pour les jours à venir, l’UNL sera chargée de coordonner le mouvement et nous resterons mobilisés déjà jusqu’à mardi ». Par la suite, en fonction des décisions ministérielles, « ce sont les lycéens qui décideront de la marche à suivre ».
Si Xavier Darcos continue à faire la sourde oreille, la mobilisation des lycéens s’amplifiera à coup sûr à la veille des vacances scolaires. « Et s’il le faut, nous nous mobiliserons également à la rentrée », annonce le vice-président de l’UNL.
Lundi, à la veille de l’annonce de la réforme définitive par Xavier Darcos, les lycéens souhaitent frapper fort. Ainsi, dans le cadre du mot d’ordre national et de ce qui se fait déjà un peu partout en métropole, à partir de 16h30, les lycéens se retrouveront dans un des lycées de chaque commune pour tenir une réunion et occuper l’établissement le plus tard possible, voire toute la nuit. Pour les lycéens, il s’agit d’une occupation citoyenne, pacifique, destinée à échanger des informations sur les réformes du système éducatif.
Déterminés à se faire entendre, les lycéens assurent qu’ils seront mobilisés tant que la réforme n’est pas retirée.
Sophie Périabe
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