La section CEC et précaires du SGPEN-CGTR en colère

Pourquoi ce silence de René-Paul Victoria ?

2 mai 2005

Nous reproduisons ci-après un communiqué diffusé hier par la section CEC et précaires du SGPEN-CGTR, sous le titre : ’Le député Victoria s’obstine à ne pas vouloir recevoir les personnels précaires de l’Éducation nationale’.

(Page 9)

"Face au mutisme de certains parlementaires locaux (Victoria, TAK, Virapoullé, Audifax) qui à ce jour n’ont pas encore daigné répondre aux nombreuses demandes d’audiences formulées par les personnels précaires de l’Éducation nationale, une délégation de CEC et CES... s’est rendue à la Mairie de Saint-Denis, mercredi 27 avril 2005, pour interpeller Monsieur le député-maire, René-Paul Victoria.
Après avoir occupé symboliquement la rue de Paris juste devant l’Hôtel de Ville) pendant 30 minutes, nous avons pu avoir un échange avec le directeur de cabinet du député-maire.
Celui-ci s’est engagé à intervenir auprès de M. Victoria pour lui transmettre notre souhait d’être enfin reçus, afin que nous puissions évoquer la question sensible des fins de contrats pour un millier d’hommes et de femmes actuellement en CEC, CES...
Depuis cette prise de contact : aucune réponse, silence radio !!!!
La section CEC et précaires du SGPEN-CGTR déplore une telle attitude, indigne à notre sens d’un élu de la représentation nationale.
Alors que plus de 1.000 personnes vivent dans l’angoisse du lendemain, ne savent pas ce qu’il deviendront, on ne leur accorde même pas une simple audience. Quel constat affligeant !
À force de fréquenter les "grands” et les "puissants", il semblerait que certains notables locaux en arrivent à oublier l’existence même des plus précaires et des plus démunis sauf bien-sûr au moment des campagnes électorales.
Monsieur le député-maire Victoria, pour reprendre une formule chère au président : "n’ayez pas peur !!!!". La "précarité" n’est pas contagieuse !
Nous souhaitons simplement pouvoir exposer au député, que vous êtes, nos préoccupations et nos attentes. Auriez vous une crainte de vous positionner publiquement sur ce dossier sensible ?
Alors nous souhaitons que cette énième demande d’audience que nous formulons par presse interposée ne soit pas de nouveau un cri dans le désert, et que vous daignez enfin entendre la France d’en-bas, pas celle des cérémonies et cocktails somptueux."


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