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2 mai 2008
Les revendications salariales se sont retrouvées dans les défilés ce jeudi. Elles sont aussi un enjeu clé pour la bonne santé de l’économie.
Les cortèges de ce 1er mai devraient bruire de l’écho des mobilisations croissantes pour les salaires. Les revendications se multiplient donc aujourd’hui avec une montée des grèves et des luttes dénonçant les distorsions de plus en plus apparentes que constituent les transferts de richesses, des salaires vers les profits ou la Bourse.
Ces conflits touchent désormais autant le public que le privé. L’industrie (Coca-Cola, PSA, L’Oréal, Safran), les banques (LCL, BNP Paribas), les compagnies aériennes (Air France) ne sont pas épargnées. Sans compter des employés de certains secteurs pour qui faire grève est un acte très douloureux, tels ceux de la grande distribution. Les caissières y touchent souvent moins de 1.000 euros nets mensuels, « salaire de misère qui fait que dès le 10 du mois, on n’a plus rien », souligne une employée d’un hypermarché Carrefour de Marseille. La France n’est pas le seul pays à souffrir du manque de pouvoir d’achat. Le 4 avril, la Confédération européenne des syndicats avait déjà rassemblé des dizaines de milliers de syndicalistes européens dans les rues de Ljubljana.
L’échec avéré du « travailler plus pour gagner plus »
Les salariés ressentent d’autant plus fort le regain actuel d’inflation (3,5% en mars, selon l’INSEE) qu’ils subissent depuis 20 ans des politiques dites de modération salariale. Nicolas Sarkozy, « candidat du pouvoir d’achat », continue de faire valoir ses pseudo-recettes. Après l’échec avéré du fameux « travailler plus pour gagner plus », il veut se présenter maintenant comme le roi de la baisse des prix et entend, sur les conseils de Jacques Attali, couvrir la France de hard discounters. « Si les prix ont augmenté... c’est parce qu’il n’y a pas assez de concurrence », a-t-il lancé jeudi dernier lors de son interview télévisée. La ministre de l’Économie, Christine Lagarde, a fait de cette démarche le cœur de la loi dite de modernisation de l’économie, présentée lundi.
À y regarder de plus près, l’inflation d’aujourd’hui est essentiellement le fait de la spéculation sur le marché des matières premières agricoles ou pétrolières, qui font figure de valeurs refuges avec l’aggravation de la crise financière. Pour faire face, Nicolas Sarkozy et les autorités monétaires européennes plaident cependant pour un maintien du cap sur la rigueur salariale en attisant le spectre de la « spirale inflation-salaires des années 1970 ».
En fait, « nous sommes depuis 20 ans dans un processus de déflation salariale : le travail, sa place dans le processus productif sont dévalorisés par une pression sur les salaires », explique Nacer Mansouri, responsable des études économiques à la CGT.
Et c’est cette pression sur les salaires qui est à l’origine de la croissance poussive que connaît l’UE depuis plusieurs années, croissance poussive qui a tendance à se réduire dangereusement dans le contexte actuel. Lundi, la Commission européenne a de nouveau abaissé ses prévisions, les ramenant à 1,7% pour l’année 2008. « S’il y a augmentation des revenus, celle-ci ne s’est réalisée que par la hausse des revenus issus de la propriété et des revenus financiers », fait remarquer Jean-Paul Fitoussi, Président de l’OFCE, centre de recherche en économie de Sciences Po.
Pas plus que « la concurrence renforcée » dans le commerce, les primes d’intéressement ou autres épargnes salariales avancées par Nicolas Sarkozy contre de nouveaux cadeaux fiscaux aux entreprises ne sont des solutions pour le pouvoir d’achat. Ces formes de revenus, très aléatoires (puisque dépendant des aléas boursiers), sont aussi fortement inégalitaires. Car une partie seulement des salariés en bénéficie.
En fait, la chute des revenus salariaux réels contribue elle-même à nourrir la course à la recherche de produits financiers sophistiqués, souligne Nasser Mansouri, qui précise : « La demande salariale est faible, ce qui rend problématique la rentabilisation du capital dans la sphère productive. Celui-ci cherche donc une rentabilité plus importante dans la sphère financière ».
Il y a donc bel et bien un besoin urgent d’augmentation des salaires, et pas seulement celle du SMIC, dérisoire, proposée par le président de la République. « La hausse des rémunérations, c’est premièrement une amélioration de la demande globale mais aussi un facteur d’efficacité de l’offre de travail », insiste Yves Dimicoli, économiste, dirigeant du PCF. La baisse des salaires réels conjuguée aux abaissements de charges patronales sont autant de facteurs de recul de la formation et des qualifications des salariés, ce qui constitue un handicap majeur de compétitivité pour les entreprises. À l’inverse, pointe l’économiste communiste, « une vraie hausse du pouvoir d’achat par les salaires permettrait de soutenir à la fois l’activité et d’améliorer le niveau de qualification des salariés ».
Clotilde Mathieu (L’Humanité )
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