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Assistants d’éducation
18 juillet 2009, par
C’est la question que se posent le collectif Agir Pou Nout Tout ainsi que la trentaine d’assistants d’éducation présents hier à Bras-Panon. Alors que les élus locaux de la majorité présidentielle ont affirmé leur solidarité avec les 348 assistants d’éducation et promis une solution avant la visite du Premier ministre, à aucun moment, ils n’ont évoqué le problème face au chef du gouvernement. Les assistants d’éducation demandent aujourd’hui à ces élus de prendre leurs responsabilités. « Si les élus locaux veulent, le gouvernement peut », affirme Jean-Hugues Ratenon.
« Le combat continue pour les assistants d’éducation, rien n’est perdu, même si le ministre a été clair en annonçant qu’il n’y a pas de solution pour les 348 assistants d’éducation à l’exception d’une dizaine d’auxiliaires de vie scolaire. Aux États-Généraux de l’Outre-mer, il est venu dire la vérité : l’emploi dans la fonction publique, c’est fini, il faut se tourner vers le secteur marchand ». Jean-Hugues Ratenon ne reste pas sur ce constat. Il poursuit : « Mais quand on veut, on peut. Une candidate aux Européennes, aujourd’hui secrétaire d’État à l’Outre-mer, l’a dit. Le gouvernement peut décider en fonction de ce que souhaitent les élus réunionnais ».
« Victimes de la manipulation des élus »
Alors pourquoi le chef du gouvernement n’a-t-il pas entendu la demande d’intégration des assistants d’éducation ? Y a-t-il eu une véritable union des élus locaux ? Pour le collectif Agir Pou Nout Tout, la réponse est évidente. L’union n’était que de façade. « Didier Robert n’a pas soulevé le problème pendant la visite d’une école au Tampon, alors qu’il affirme son soutien aux assistants d’éducation et a promis une solution. Daniel Gonthier s’est montré aux côtés du collectif des assistants d’éducation et n’a pas interpellé le Premier ministre lors de son passage à Bras-Panon, fait remarquer Jean-Hugues Ratenon. Pourtant, à l’inauguration de la route des Tamarins, Paul Vergès leur a tendu la perche. Les élus de la majorité présidentielle n’arrivent-ils pas à se faire entendre ou est-ce un choix idéologique ? À quoi servent ces élus ? Pourquoi les garder en tant qu’élus ? ».
Pour Jean-Hugues Ratenon, les assistants d’éducation ont été victimes d’une manipulation. Mais il est toujours temps pour ces élus de faire la démonstration du contraire, d’aller voir, unis, le gouvernement.
« Si zot i ékoute pa nou, zot va gout a nou », ajoute Christophe Hoarau, membre du collectif Agir Pou Nout Tout. Une pétition ainsi qu’une campagne d’information du public sont en préparation pour dénoncer l’attitude des élus et expliquer la situation dramatique des assistants d’éducation, au chômage.
E.P.
Des familles traumatisées
Trouver un emploi dans le secteur marchand ? Max Banon, secrétaire d’Agir Pour Nout Tout, syndicaliste CGTR et membre du CESR, n’y voit pas une solution dans l’immédiat pour les 348 assistants d’éducation, et plus tard pour les 1.700 autres. « 30% des entreprises menacent de mettre la clef sous la porte », rappelle-t-il. Les assistants d’éducation ne demandent pas à devenir fonctionnaires, avec une indexation des salaires, mais à intégrer leurs postes. Ils mènent aujourd’hui « une bataille d’intérêt général ». Or, il y a deux poids deux mesures dans la société, souligne Max Banon : 18 millions d’euros pour sauver le Groupe Caillé, aucune solution pour 348 assistants d’éducation au chômage.
Les situations sont dramatiques : Catherine, avec deux enfants de 7 et 12 ans, se retrouve à payer un loyer, un crédit voiture (qu’elle avait achetée pour se rendre sur son lieu de travail) et doit chaque jour répondre à l’angoisse de ses enfants : « Est-ce que tu vas continuer à travailler maman ? ».
Édith, auxiliaire de vie scolaire, travaille depuis 11 ans et s’occupe depuis 3 ans d’un élève handicapé, aujourd’hui âgé de 13 ans et premier de sa classe. De l’accueil en passant par le repas, la sortie de classe, l’aide en cours, son travail consiste à accompagner partout cet élève handicapé. « À la rentrée, il ne va plus être scolarisé, ses parents vont le transférer dans un organisme alors qu’il est premier de sa classe. Parce que même si un étudiant me remplace, il ne sera pas disponible à temps plein ».
Une autre assistante d’éducation, maman élevant seule son enfant, raconte sa détresse : « Comment expliquer à mon enfant, que j’encourage à bien travailler à l’école, qu’avec un Bac +4, on peut se retrouver au chômage à 35 ans ? Comment lui expliquer que je vais plus pouvoir payer ses cours de sport alors qu’elle a atteint un haut niveau ? J’étais présente à toutes les manifestations des assistants d’éducation. À chaque fois que je rentrais, ma fille était inquiète. Elle a vu les forces de l’ordre m’attraper, elle est traumatisée par cette image ».
E.P.
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