
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
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Plus de deux semaines de conflit sans négociations pour le moment
15 avril 2016
Situation toujours bloquée à Mayotte, une délégation de l’Intersyndicale est partie à Paris pour discuter directement avec le gouvernement. Pour les syndicalistes, pas question de lever les barrages malgré l’injonction du préfet. Un premier contingent de gendarmes venus de La Réunion est venu en renfort. La situation à Mayotte est si explosive qu’une mission du Sénat a dû annuler sa visite et rester à La Réunion.
16 jours de grève générale et toujours pas de négociations à Mayotte avec l’État directement interpellé. Les syndicats demandent que la population puisse bénéficier des droits inclus dans le statut de département qui est celui de Mayotte depuis 5 ans, au nom de l’égalité réelle. Ils revendiquent notamment l’application du Code du Travail, l’égalité des prestations sociales, la hausse des retraites et la même sur-rémunération qu’à La Réunion. Une délégation a quitté Mayotte pour aller discuter aujourd’hui directement avec le gouvernement.
Le mouvement a le soutien des élus de toutes tendances politiques, ainsi que d’une grande partie de la population. Il se manifeste notamment par des barrages sur les routes, où il n’est pas rare qu’il soit tenu par des dizaines de personnes.
Le préfet a pris hier la parole pour affirmer la priorité à l’ordre public. Des gendarmes sont venus en renforts de La Réunion. Le représentant de l’État a également appelé à la reprise du travail. L’action de l’État se limite donc à envoyer des forces de maintien de l’ordre pour lever les barrages tenus par les syndicalistes. Plusieurs opérations de ce type ont eu lieu hier. Des gendarmes ont notamment fait usage de gaz lacrymogènes. Cette méthode n’impressionne pas les syndicats. Joint par l’AFP, le syndicaliste CGT Roger Combarel a rappelé que « les consignes de l’intersyndicale sont claires : tant que les négociations à Paris ne donnent rien, on maintient les barrages partout où c’est possible, partout où il y a des militants. Si les barrages sont levés par les forces de l’ordre, ils seront rétablis cinq minutes après », a-t-il ajouté, sans appeler à l’affrontement. L’intersyndicale se réunira demain après-midi pour décider de la suite du mouvement, en fonction des échanges que les syndicalistes mahorais auront eus avec les directeurs de cabinet des ministères concernés lors d’une réunion à Paris aujourd’hui.
Le mouvement a reçu le soutien de la FSU Réunion qui note que « ce nouveau département créé en 2011 est délaissé par le gouvernement. En matière d’assainissement, de logements et de scolarisation, les investissements sont très nettement en dessous des besoins. La politique d’austérité, la non-application du Code du Travail, du Code de la Sécurité Sociale, la cherté de vie, l’absence d’alignement des prestations sociales sur le droit commun, les sous effectifs chroniques dans les services publics, le recours massif aux emplois précaires sont des éléments d’une crise aiguë qui place le département au bord de l’explosion sociale ». Elle constate l’absence de dialogue de la part de l’État au bout de deux semaines de grève et souligne que « l’intersyndicale a su contenir les débordements, ce qui risque de ne plus être possible longtemps si le gouvernement ne réagit pas et persiste à se cantonner à un assourdissant silence ». Et de conclure : « la FSU Réunion apporte son soutien à la FSU Mayotte et à l’ensemble de l’intersyndicale dans laquelle elle est engagée pour plus de justice sociale et d’égalité à Mayotte, comme partout ailleurs sur le territoire français ».
La situation à Mayotte est si explosive qu’une mission du Sénat a dû annuler sa visite et rester à La Réunion.
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