Première Enquête permanente sur les accidents de la vie courante

2 juin 2006

Les résultats de la première Enquête permanente sur les accidents de la vie courante sont tombés hier.

L’Institut de veille sanitaire (INVS) a mené minutieusement la première Enquête permanente sur les accidents de la vie courante (EPAVC) aux Urgences du Centre hospitalier Gabriel Martin à Saint-Paul (CHGM). Cette étude mise en place par l’INVS permettra de surveiller l’épidémiologie de ces accidents. Les données récoltées décrivent les produits en cause, l’activité, le lieu de la survenue et le mécanisme de l’accident. 9 hôpitaux dont celui de Saint-Paul servent de lieu d’expérience et forment le réseau EPAC.

Des “traumatismes non intentionnels”

Les accidents de la vie courante sont des “traumatismes non intentionnels”. Il s’agit tout simplement : des chutes, coups, coupures, écrasement, perforations, corps étrangers. Elles surviennent en effectuant une activité domestique, vitale, du bricolage, des jeux et loisirs ou en marchant par exemple. Elles provoquent des commotions, contusions, plaies, fractures, entorses, à la tête, au tronc, aux membres supérieurs et inférieurs. La personne est ensuite hospitalisée ou suivie. Tous ces aspects ont été détaillés tous les jours de l’année dernière, 24 heures sur 24. Vous imaginez un peu le nombre d’heures !

7616 accidents de la vie courante

Le CHGM a reçu 7616 accidents de la vie courante. Toutes les tranches d’âges sont représentées et les hommes sont plus concernés que les femmes. On relève un pourcentage important de chutes : 58 dont de nombreuses chutes d’arbre chez les enfants et les adultes jeunes. On observe aussi des spécificités : les piqûres de guêpes, poissons pierre et d’oursins. On recense 270 touristes piqués. La prise en charge de ces accidents reste faible 9%. Cette première collecte est une base de données pour prévenir et mieux suivre le patient.

Jean-Fabrice Nativel


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