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Emploi
Une étude de l’O.D.R. sur l’insertion des bacheliers âgés de moins de 26 ans
26 décembre 2003
Nous reproduisons ci-après de larges extraits de la synthèse réalisée par l’Observatoire du développement de La Réunion (O.D.R.) de son étude consacrée aux jeunes réunionnaise diplômés âgés de moins de 26 ans et privés de travail dans leur pays. D’après l’ODR, ils sont près de 10.000 à s’inscrire ou se réinscrire chaque année à l’ANPE.
Pour plus d’un jeune diplômé sur deux de l’enquête de l’O.D.R. - signée par Sylvie Hoarau - sur l’insertion des bacheliers âgés de moins de 26 ans, être au chômage n’est pas une fatalité. Le chômage peut être évité par le choix de certaines spécialités (23,1%), le déclassement (16,1%) ou l’organisation (15,5%).
Plus de 45% pensent que le chômage est inévitable. L’avis sur la caractère inéluctable du chômage varie toutefois en fonction de l’âge et du niveau de diplôme : les plus âgés, mais également les plus diplômés, craignent plus fréquemment le déclassement.
Pour ces jeunes, le chômage est essentiellement lié à leur manque d’expérience professionnelle (45,9%). D’autres raisons ont également été évoquées, comme le recrutement des entreprises - jugé trop sélectif (20,3%) - ou encore la mauvaise conjoncture économique (18,2%).
Cette étape du chômage est, dans 6 cas sur 10, vécue comme une remise en cause personnelle. Ceci est probablement à rapprocher du fait que près de la moitié de ces jeunes a connu un chômage de longue durée (supérieur à 1 an).
Après l’obtention du baccalauréat, 63,8% de ces jeunes ont poursuivi des études supérieures en choisissant souvent leur filière par affinités (32,8%). Il faut noter que les non choix en matière d’orientation post-bac représentent plus de 30% des réponses obtenues. Les résultats de l’enquête montrent que 65,6% des étudiants ont mis fin à leur formation sur un échec, le plus fréquemment un échec en DEUG (40,3%).
Au final, le dernier diplôme obtenu montre que 78,6% de ces jeunes affrontent le marché du travail avec pour seule arme le baccalauréat.
La norme de l’emploi recherché reste le CDI (contrat à durée indéterminé) à temps plein pour 8 jeunes sur 10. Les démarches de recherche d’emploi restent classiques : ils répondent en priorité à des annonces (80,1%) ou font acte de candidature spontanée (80%). Le recours à l’intérim gagne du terrain chez les étudiants issus des sections techniques supérieures. Les principales difficultés rencontrées par ces jeunes sont en lien direct avec l’entreprise, alimentant le sentiment ambiant d’une déconnexion entre la formation et le marché du travail.
Le déroulement de la scolarité est un facteur déterminant pour la phase d’insertion professionnelle et la connaissance du monde du travail s’avère significative en termes d’insertion.
L’analyse par trajectoire a permis de mettre en évidence des facteurs classiquement plus favorables à l’insertion : choisir une section technique supérieure plutôt que l’université, avoir un diplôme plus élevé que le baccalauréat ou encore, pouvoir justifier d’une expérience professionnelle. Les jeunes en situation favorable sont souvent plus avancés dans leurs recherches d’emploi, plus autonomes et privilégient une recherche active, notamment via l’intérim. À l’opposé, les jeunes en situation défavorable sont plus souvent demandeurs d’un accompagnement méthodologiquement et trouvent à l’ANPE des éléments de réponse à leur problématique de sortie du chômage.
Typologie des parcours de formation et d’emploi |
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L’analyse des résultats de l’enquête a conduit l’ODR à distinguer cinq groupes de jeunes diplômés. Les trois premiers sont ceux pour qui le chômage dure le moins longtemps. Le marché du travail immédiatement (39,9%) Ces jeunes n’ont pas poursuivi leurs études après le bac et sont, pour une large majorité, issus de la filière professionnelle. Leur insertion sur le marché du travail est stable : 20,4% étaient en CDI lors du dernier emploi (contre 17% en moyenne) et ils justifient d’une expérience professionnelle supérieure à 2 ans (37,4%). Ces jeunes sont issus des sections techniques supérieures, choisies dans des secteurs pouvant offrir des débouchés et ont quitté leur formation suite à l’obtention du diplôme. Le chômage des jeunes de ce groupe est relativement court et leurs parcours en emploi est stable (22,9% en CDI sur leur dernier poste). Ce sont des bacheliers de la filière générale, ayant persévéré dans leurs études et, au final, obtenu au moins un diplôme de niveau II (60,6% contre 4,1% en moyenne). La durée de leurs études (en moyenne 5 ans) et, son corollaire, leur arrivée tardive sur le marché du travail, expliquent leur chômage bref et leur relative inexpérience professionnelle (42,2% n’ont jamais travaillé). En revanche, ceux qui ont travaillé ont occupé plus souvent des postes de cadres (14,1% contre 1,3% en moyenne). La principale caractéristique de ces jeunes, issus de filières générales, est d’avoir choisis l’université parce qu’ils n’ont pas obtenu de place en BTS (2 fois plus qu’en moyenne). Ces jeunes retrouvent, dans l’instabilité de leur insertion professionnelle, les situations d’échec rencontrées lors du cursus de formation (87% d’entre eux ont échoué au DEUG). Ils étaient, plus souvent que les autres, en emploi "aidé" avant leur inscription à l’ANPE. Ces jeunes, inscrits en BTS, ont pour leur part abandonné leurs études sur un échec (70,9% ont échoué en BTS). Ils sont dans un chômage de très longue durée, c’est-à-dire supérieur à 2 ans (21,2%), et leur expérience professionnelle est brève (moins de 6 mois dans 22,8% des cas contre 16,5% en moyenne). Ils sont plus nombreux à avoir effectué des missions d’intérim. |
Les facteurs favorables à l’insertion professionnelle |
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Cette étude a été pour l’ODR, grâce à une analyse par trajectoire, l’occasion de tester certains facteurs a priori favorables à l’insertion professionnelle que sont la nature des études (filière universitaire ou BTS), le niveau de diplôme (baccalauréat ou diplôme supérieur) et enfin, le poids de l’expérience professionnelle. • Opter pour une section technique supérieure La nature des études met en évidence que les jeune ayant choisi de s’inscrire en BTS sont plus fréquemment que ceux qui ont opté pour l’université, dans des situations de réussite : 3 étudiants sur 4 quittent le système universitaire sur un échec au DEUG alors qu’en section technique supérieure (STS), 1 étudiant sur 2 obtient son diplôme. Le passage à la vie active est également différent : les jeunes issus de STS alternent des périodes d’emploi et des périodes de chômage, alors que les étudiants de l’université s’installent souvent dans des processus de précarisation (chômage de longue durée, faible expérience professionnelle ou recours à l’emploi "aidé" plus fréquent, bien souvent considéré comme alimentaire), lorsque leur cursus s’est soldé par un échec. Presque 80% des jeunes diplômés de cet échantillon arrivent sur le marché du travail, armés du seul baccalauréat. Leur insertion professionnelle est plus difficile que pour ceux qui détiennent un niveau de diplôme supérieur : chômage de plus longue durée, peu ou pas d’expérience professionnelle, parcours professionnel instable et précaire (15,4% des bacheliers qui ont une expérience professionnelle occupaient un emploi "aidé" lors de leur dernier poste contre 6,9% pour les autres). L’ODR constate, à travers l’analyse de ces différents parcours, que les jeunes sans expérience professionnelle ont souvent un cursus de formation empreint d’échec. Ils présentent les premiers signes d’une insertion professionnelle difficile. Ils sont, plus que les autres, sortis d’une filière universitaire sur un échec et seulement titulaires du baccalauréat. Lors de leur recherche d’emploi, ils rencontrent des difficultés, à la fois en lien avec l’entreprise et d’ordre méthodologique, ce qui peut expliquer pourquoi ils trouvent à l’ANPE des éléments de réponse dans leur recherche d’emploi (23,8% estiment que l’inscription à l’ANPE est indispensable pour trouver un emploi contre 19,7% pour ceux qui justifient d’une expérience professionnelle). Si les jeunes sans expérience professionnelle sont en position défavorable, ils sont également les plus malléables dans la définition de leur projet professionnel et prêts à beaucoup de concessions : nouvelle formation, temps partiel ou encore mobilité, que ce soit sur l’île, dans l’hexagone ou à l’étranger. |
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