Prime de retour à l’emploi : faisons respecter le droit !

28 février 2008

Les DOM en général et La Réunion en particulier sont souvent des terrains où le droit est bafoué, tout particulièrement en matière d’emploi ; le dossier des contrats aidés de l’Éducation nationale est en un flagrant exemple : pas de formation, ni de perspective de pérennisation des emplois. Le principe même du contrat dit “aidé” est pourtant bien de servir de tremplin pour une réinsertion à moyen terme du chômeur dans l’emploi. Ce qui est loin d’être une réalité ici puisque bon nombre des personnels concernés et aujourd’hui chômeurs exerçaient leurs fonctions depuis plus de 10 ans !
De même, la loi prévoit de verser une prime de retour à l’emploi de 1.000 euros dans certaines conditions aux « bénéficiaires du RMI, ASS, API débutant ou reprenant une activité professionnelle » (loi 2006-339 du 23 mars 2006) ; « Les conditions d’éligibilité sont simplifiées relativement à la prime exceptionnelle de retour à l’emploi. Les bénéficiaires du RMI, de l’APl ou de l’ASS, débutant ou reprenant une activité salariée d’une durée contractuelle égale ou supérieure à 78 heures mensuelles ou une activité professionnelle non salariée, percevront la prime de retour à l’emploi au bout de 4 mois civils d’activité consécutifs, quel que soit leur employeur et sans condition d’inscription antérieure sur la liste des demandeurs d’emploi ».
Le droit ne doit pas être bafoué, y compris à La Réunion, c’est pourquoi, nous encourageons tous ceux qui remplissent les conditions requises à exiger de percevoir cette prime qui leur est due.

Christian Picard


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