« Notre collectif composé de 24 associations à ce jour :
Ligue des Droits de l’Homme, AC Réunion, AFEHLJD, CDAFAL, FCFE, Momon Papa Lé La, ATLD Quart Monde, MTKR, UFR, Groupement Action Citoyen, AVRISE, COSE, Confédération Nationale du Logement, CCDL du Port, Alon Kose Sérieux, Citoyens contre le Chick, Proxim’action, AREVAS, Ensemb, UFC que Choisir, Collair, Réseau entraide solidarité, DAL Réunion, Agir Pou Nout Tout, réaffirme sa demande, à savoir une baisse de 20% sur le prix des carburants et du gaz "pou nout tout" à La Réunion.

La mobilisation continue

11.000 tracts seront distribués dès ce mardi 4 novembre 2008 à partir de 7h45 sur plusieurs lieux : Rond-point des Plaines à Saint-Benoît ; Entrée de la route du Littoral à Saint-Denis ; Rond-point des Danseuses, Mac Donald au Port ; Rond-point des Casernes à Saint-Pierre ; Rond-point du Gol et Rivière Saint-Etienne.

Le vendredi 7 novembre 2008 à partir de 9h30, une mobilisation associative est prévue devant la Préfecture.

Jean-Hugues Ratenon
Pour le collectif.

Appels au rassemblement de vendredi au Barachois

Pourquoi appelez-vous les Réunionnais à s’unir vendredi pour revendiquer une baisse de 20% des prix des carburants ? Face à cette question, plusieurs associations ont déjà fait parvenir leur position.

• Maryse Dache, Présidente du Comité des chômeurs et des mal-logés du Port

« Agir dès maintenant »

« Nous constatons que le prix du baril baisse, que le prix de l’essence diminue en Métropole, mais ce n’est pas le cas à La Réunion.
Vendredi, nous allons demander une baisse des prix qui soulagerait la pression qui pèse sur le pouvoir d’achat. Car quand on voit le prix atteint par les aliments de base, on constate une baisse du pouvoir d’achat.
On commence à entrer dans la récession, il faut donc agir dès maintenant si nous voulons voir le bout du tunnel ».

• Jean-Pierre Técher, porte-parole de AC Réunion

« Créer les conditions d’une mobilisation générale »

« Nous estimons que partout où il y a la possibilité d’agir, de se mobiliser pour arrêter de faire payer le prix de la crise par le peuple, nous sommes là.
Il ne faut pas être inconscient, sourd ou aveugle face aux difficultés du peuple. Si nous ne faisons rien, nous allons dans l’impasse. Si cela continue et que cela débouche sur une explosion comme on l’a déjà vu dans d’autres pays, alors chacun assumera ses responsabilités.
Il n’y a pas d’autres alternatives que de créer les conditions d’une mobilisation générale. Nous devons arrêter d’être fataliste ».