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Où est parti tout l’argent pris aux Réunionnais depuis le COSPAR ?
14 février 2012
La table ronde de cet après-midi à la Direction de l’Environnement dans le parc de la Providence à Saint-Denis est le moment de mettre enfin sur la table toutes les données qui expliquent la flambée des prix depuis la mobilisation du COSPAR. Où est parti tout cet argent ? Que fait l’État pour faire la transparence ?
En mars 2009, la mobilisation de la population permet une baisse des prix. Sous la pression, le préfet est obligé de descendre à 0,93 centime le litre de gazole. Peu à peu, cette baisse produit ses effets dans toute l’économie. Pour la première fois depuis bien longtemps, les prix commencent à baisser, le pouvoir d’achat de la population augmente.
Mais au bout de six mois, le représentant de l’État décide d’augmenter à nouveau le prix du litre de gazole de quelques centimes. C’est en septembre 2009 que se situe le point de départ de la reprise de l’inflation. Aujourd’hui, le prix du litre de gazole est à 1,29 euro, soit 40% de plus.
C’est là qu’intervient Didier Robert. Nous sommes à un peu plus de deux mois de la présidentielle, et son chef Sarkozy va annoncer sa candidature. La Réunion étant une des très rares Régions détenues par l’UMP, il ne fait guère de doute que Sarkozy va vouloir venir parader ici. Son représentant à La Réunion annonce alors qu’il est capable de faire baisser le prix de la bouteille de gaz à 15 euros d’ici la fin de l’année.
Cette mesure ne répond pas au problème global, qui est celui d’une baisse générale des prix des carburants. Les associations de consommateurs et l’Intersyndicale des professionnels de la route revendiquent une baisse de 25 centimes.
L’inefficacité par l’exemple
Face à cette revendication, Didier Robert dit qu’il ne sait pas faire. Avec lui, il est donc impossible de baisser le prix du litre de gazole en dessous de 1,29 euro pour tout le monde. Ce prix, c’est donc le prix Didier Robert.
Pour justifier son inefficacité, le président de Région affirme qu’une baisse de 25 centimes équivaut aux 125 millions du Fonds d’investissement pour les routes et les transports (FIRT), financé par la taxe spéciale sur les carburants perçue directement par la Région.
Cette affirmation amène à deux commentaires.
1) Tout d’abord, à entendre le président de Région, le problème vient de la somme demandée, 125 millions d’euros d’après lui, est-ce à dire que si la Région avait suffisamment d’argent, Didier Robert aurait utilisé les fonds propres de la collectivité pour subventionner une baisse ?
2) Ensuite, dire que la collectivité n’a pas suffisamment d’argent, cela signifie que Didier Robert anticipe le fait que les automobilistes et les transporteurs vont demander à la collectivité de payer la baisse. Mais pourquoi serait-ce à la Région de payer seule ? Ce qui est certain, c’est que la hausse des prix des carburants lui a permis de constituer un trésor de guerre inattendu de plusieurs millions d’euros lié à la hausse des recettes de l’octroi de mer. Mais au-delà de la redistribution de ce surplus de recettes, qui a demandé à la Région de se substituer aux compagnies pétrolières ?
Où est passé l’argent des augmentations ?
Si Didier Robert dit qu’il ne sait pas faire, c’est bien parce qu’il est pris à son propre piège. Car pour d’autres catégories, Didier Robert sait prendre dans la caisse de la Région pour distribuer l’argent. C’est le cas pour les revendeurs d’ordinateur et les distributeurs de billets d’avion. Mais avec le carburant, l’unité de compte n’est plus la dizaine de millions d’euros, c’est la centaine de millions d’euros.
Se pose plus que jamais l’urgence de faire toute la transparence sur les prix. Entre le prix COSPAR et le prix Didier Robert, c’est une hausse de 40% en moins de trois ans. Comment a-t-il été possible de laisser déraper les prix à ce point ? Où est parti l’argent soutiré aux Réunionnais par les augmentations successives des prix ?
Manuel Marchal
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