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Nout lané, nout voi
24 octobre 2011
Le monde vit d’importants changements, et ceux qui sont jeunes aujourd’hui vivront dans 20 ans dans un environnement international totalement différent de ce que nous connaissons aujourd’hui. D’où l’importance d’anticiper ces changements, c’est de cela qu’il est question dans le projet présenté le 14 juillet dernier au Festival international de la jeunesse réunionnaise, organisé à l’Étang du Gol à Saint-Louis.
Le monde subit de plein fouet une crise financière internationale sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale, une crise qui n’est pas seulement conjoncturelle, mais structurelle. L’île de La Réunion est confrontée à cette mutation mondiale qui remet fondamentalement en cause l’hégémonie de l’Occident qui s’était imposée dès la première moitié du 19ème siècle, hégémonie qui n’était pas seulement économique, financière, militaire, mais aussi politique, idéologique et culturelle.
Le basculement des puissances mondiales de l’Ouest vers l’Est, des pays du Nord vers le Sud est en cours. Selon un rapport de l’OCDE (juin 2010), dans moins de 15 ans, les pays émergents et en développement représenteront 60% du PIB mondial. La Chine est devenue le premier exportateur mondial et la 2ème puissance économique mondiale devant le Japon en 2010. Elle devient le premier banquier du Monde accumulant la 1ère réserve de changes de plus de 3.000 milliards de dollars.
Aussi, au niveau géopolitique, les puissances occidentales sont confrontées à l’émergence sur la scène internationale des pays du Sud qui renforcent leur solidarité sur tous les sujets d’ordre planétaire : élargissement du G8 au G20, création du bloc des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), constitution du BASIC (Brésil-Afrique du Sud, Inde-Chine) lors du Sommet de Copenhague qui a imposé leur vision dans les négociations pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre en prenant en compte leurs considérations.
La Réunion est le seul territoire de la zone Océan Indien stable politiquement et économiquement. La Réunion est une zone stratégique pour la France, mais reste aussi un pays pouvant avoir des relations “gagnant-gagnant” dans les domaines de l’éducation, l’économie et de la culture.
- L’éducation doit jouer un rôle primordial en incitant les jeunes à s’intéresser aux pays qui nous entourent
- Augmenter et diversifier les relations avec les pays de la zone dans une logique de codéveloppement
- Mener de véritables politiques de développement de l’océan Indien via un travail de sensibilisation au destin commun qui est le nôtre
- Voir quels sont les besoins des autres pays et, à partir de là, mettre en place des partenariats gagnant-gagnant
- Financer les études dans les pays de la zone comme en tourisme ou en langue
- Les Réunionnaises et les Réunionnais doivent pouvoir jouer un rôle primordial dans les relations avec l’extérieur
- Mise en place d’un véritable pôle en charge des relations internationales
- Nomination au niveau de l’État d’une Réunionnaise ou d’un Réunionnais au poste de secrétaire d’État en charge de La Réunion
- La nomination de Réunionnais doit être priorisée dans les postes diplomatiques français au sein de la zone Océan Indien
- Continuer et renforcer l’implantation de La Réunion dans les instances internationales et notamment la Commission de l’Océan Indien
- Axer les efforts sur les problématiques actuelles que traverse la zone Océan Indien tels le tourisme sexuel, les trafics de drogue…
- Une mobilité choisie et non forcée
- Les aides financières à la mobilité ne peuvent se réduire au paiement du billet d’avion
- Dans la mobilité, doit être pris en compte l’ensemble des postes susceptibles d’engendrer des dépenses (logement, santé...)
- Création d’une “Maison de La Réunion“, qui aurait pour objet l’écoute et l’accompagnement des Réunionnais
- Des efforts importants doivent être faits pour que la mobilité ne se résume pas au départ de nos jeunes
- Il est important de prévoir le retour dans l’île de nos jeunes formés
- Comme pour toute formation, il est important de jouer la carte de la transparence en faisant savoir aux Réunionnais les perspectives d’embauche par la suite
- Création d’une base de données au service des entreprises de La Réunion répertoriant les Réunionnais diplômés
- Création d’une charte avec les entreprises pour qu’ils embauchent prioritairement des Réunionnais
- La continuité territoriale est un droit pour tous
- Le coût de la continuité territoriale doit être assuré entièrement par l’État
- La mobilité dans un but de se former ou de travailler ne doit pas se faire exclusivement vers l’Europe
- Les échanges avec les pays de la zone Océan Indien doivent être développés et encouragés
- Les concours d’accès aux grandes écoles doivent être délocalisés à La Réunion afin de permettre au plus grand nombre l’accès aux études d’excellence
- Les jeunes qui partent sur des formations de plusieurs années doivent avoir la possibilité de revenir au moins une fois par an à La Réunion
- Création d’un guichet unique pour toutes les demandes d’aides liées à la mobilité, géré par le CROUS de La Réunion
- Voir auprès des universités de la zone quelles sont les filières qui peuvent intéresser les étudiants réunionnais
- Etablir des partenariats avec les universités de la zone
- La réalisation des stages peut aussi être faite dans les pays de la zone
- Poursuivre et augmenter les relations avec les pays d’Asie, dans tous les domaines
- Jumeler les villes de La Réunion avec des villes des pays de la zone dont les habitudes, mais surtout l’Histoire est plus commune
Depuis le 8 août dernier, “Témoignages” reproduit les propositions formulées dans "Nou lé kapab pou nout péi", document présenté le 14 juillet dernier lors du Festival international de la jeunesse réunionnaise qui a eu lieu à l’Étang du Gol à Saint-Louis.
- 8 août : introduction.
- 22 août : nourrir 1 million de Réunionnais.
- 29 août : le logement.
- 5 septembre : les déplacements.
- 19 septembre : éducation et formation.
- 26 septembre : sports et culture.
- 17 octobre : la gouvernance
Le 16 août, c’était le dossier spécial "Bilan de l’Année internationale de la jeunesse".
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