Déclaration du bureau confédéral du syndicat

Prud’hommes : la CGTR mobilisée contre des attaques « infondées et malhonnêtes »

12 mars 2019

Le bureau confédéral de la CGTR du 11 mars 2019 a publié une déclaration faisant part de l’indignation du syndicat face aux attaques visant Sylviane Dijoux et Raymond Payet, conseillers prudhommaux de la CGTR.

« La CGTR est indignée par les accusations parues dans la presse les 7 et 8 mars 2019, portant atteinte à la dignité de nos camarades Sylviane Dijoux et Raymond Payet, conseillers prudhommaux de la CGTR. L’engagement quotidien de ces camarades est exemplaire dans la défense des droits des salariés. Leur expertise en droit du travail est indiscutable, leur défense des salariés est efficace, et c’est sans doute ce qui en gêne certains.

La mise en cause de la probité de nos camarades est une insulte envers l’ensemble de notre organisation. Toute la CGTR leur apporte son soutien total.

Nous considérons que ces deux camarades sont des militants combatifs sur la défense des intérêts des travailleurs/travailleuses de La Réunion, ils ne sont ni des voyous ni des voleurs. La seule faute qu’ils ont commis est de vouloir défendre toujours les intérêts des salariés face aux abus permanent des patrons.

Depuis 2015 plusieurs plaintes ont été déposées pour nuire à la CGTR, toutes ont abouti à des non-lieux.

Corruption, mais quelle corruption ? Aux Prud’hommes La formation est paritaire : deux juges salariés et deux juges employeurs. Pour qu’il y ait corruption, il faut que le greffe soit corrompu en premier, car la distribution des dossiers dans chaque groupe relève de sa compétence et non du président ou du vice-président. Dans un deuxième temps, il faut que les trois autres conseillers, dont un salarié et deux employeurs soient également corrompus. 80 % des décisions rendues font l’objet d’un appel, qui confirme généralement la décision rendue en première instance, donc les juges de la Cour d’Appel sont eux aussi corrompus !

Les attaques, les calomnies dont nos deux camarades font l’objet sont infondées et malhonnêtes, la question : à qui profite le crime ?
La juridiction prud’hommale est régulièrement remise en cause par le patronat, car trop souvent favorable aux salariés…

La Réunion est gangrenée par le chômage, la misère, les abus de tous genres comme le dénonce la population et la CGTR depuis des années. La CGTR qui vient de fêter ses 50 ans de luttes a toujours combattu les injustices. Rien ne nous arrêtera, le combat continue.

La CGTR appelle l’ensemble de ses militant-e-s à résister face à toutes ces basses manœuvres qui n’ont qu’un objectif : affaiblir la seule force combative dans le mouvement social réunionnais, La CGTR.

Alors s’il faut mobiliser les militants de la CGTR pour défendre nos camarades et les valeurs qu’ils portent, la CGTR toute entière sera mobilisée.

Saint Denis le 11 mars 2019 »

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