
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Communiqué du SNJ Solidaires
25 novembre 2020
30 licenciements secs à l’origine ; 24 départs, qu’on peut espérer presque tous volontaires, à l’arrivée. La lutte paie et les salariés du Quotidien, remarquablement solidaires dès le premier jour, auront réussi à infléchir un plan de suppression d’emplois « frontal » - selon les termes de la représentante de l’administrateur judiciaire -, en réalité inutilement brutal et profondément injuste.
La mobilisation paie, donc, et le collectif des salariés du Quotidien en lutte peut sortir de cette épreuve la tête haute et la dignité intacte. Il n’y a aucune fatalité devant laquelle l’action collective doive s’incliner.
Reste malgré tout un sentiment amer d’inachevé. Pourquoi ? Parce que la direction, malgré ses proclamations de principe, est restée sourde aux propositions des salariés qu’elle avait elle-même appelées de ses vœux, et qui ouvraient de toutes autres perspectives au premier journal d’outre-mer.
Pendant quinze jours, un groupe représentatif du personnel a travaillé d’arrache-pied à un projet à la fois alternatif et complémentaire à celui de la direction. Ses conclusions ? Le Quotidien, malgré son placement en redressement judiciaire le 1er juillet, a une chance de conserver sa place dans le cœur des lecteurs réunionnais, à condition de maintenir ses ambitions sur le support papier, qui assure son leadership depuis 1976, et d’assumer ses ambitions sur le web, où il accuse un retard certain.
Le collectif des salariés proposait ainsi un supplément magazine de 48 pages à l’édition du vendredi, et une véritable offre multimédia adossée à une appli moderne, avec une priorité donnée à l’actualité chaude. Un projet que le CSE a validé sur le plan économique avec son expert. La contrepartie : conserver des effectifs dignes de ce nom, soit 58 salariés, dont 46 à la rédaction (43 journalistes et 3 employés de presse). La direction n’aura rien retenu de ce projet, campant sur sa volonté de ne conserver que 47 salariés, dont 34 journalistes. C’est le document unilatéral qu’elle compte transmettre jeudi à la Direction du travail, et sur lequel les élus SNJ-Solidaires se réservent le droit d’émettre un avis négatif.
L’administrateur judiciaire, arc-bouté sur sa vision étriquée et purement comptable de la poursuite d’activité de l’entreprise, se sera d’un bout à l’autre comporté comme un obstacle à tout projet éditorial ambitieux.
Malgré l’adversité, le collectif des salariés du Quotidien en lutte veut garder confiance en l’avenir et en sa capacité de mobilisation. Fort du soutien manifesté ces dernières semaines par des milliers de Réunionnais, il réclame :
- La garantie qu’il n’y aura aucun licenciement sec chez les reporters, photographes et secrétaires de rédaction du Quotidien ;
- Une réforme en profondeur de la gouvernance du journal, avec l’engagement de respecter les règles déontologiques du journalisme et le rejet clair et définitif de la censure et des censeurs qui font honte à la profession ;
- L’assurance des actionnaires qu’ils associeront les salariés aux décisions qui engagent l’avenir et la ligne éditoriale du Quotidien.
Le collectif des salariés interpelle également l’Etat pour qu’il veille à conditionner l’octroi de subventions aux entreprises de presse au respect de clauses sociales. En effet, il est incompréhensible qu’un journal comme le nôtre soit éligible à une aide d’urgence d’au moins 500 000 €, obtenue en partie grâce à la mobilisation de ses salariés, sans que le moindre centime soit fléché vers le maintien de l’emploi.
Pour toutes ces raisons, les syndicats SNJ et Solidaires et le collectif des salariés du Quotidien en lutte appellent à une grève du personnel et à un rassemblement de soutien le mercredi 25 novembre à 9 h 30 dans les jardins de la préfecture.
Fait à Saint-Denis, le 24 novembre 2020.
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