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Une question que ne pourra éluder la conférence économique et sociale
31 octobre 2012, par
Au plus fort des manifestations de mars 2009, la population obtient que s’applique à La Réunion une mesure dérogatoire au droit commun : l’État et le patronat financent une augmentation salariale allant jusqu’à 150 euros, dont 100 euros pris en charge par l’État. Voici une question urgente que ne peut ignorer la conférence économique et sociale.
Le 5 mars 2009, un mois après la création du COSPAR, plusieurs dizaines de milliers de Réunionnais sont dans les rues de Saint-Denis et de Saint-Pierre. Ils renouvellent la mobilisation les 10 et 19 mars suivant. Le mouvement a comme point de départ la hausse continue des prix des carburants, puis il s’est étendu à de nombreux secteurs. Les revendications portent sur la baisse des prix, la hausse des plus bas revenus, le gel des loyers, la hausse des bourses des étudiants.
Sous la pression, le gouvernement, le patronat, les pétroliers et la grande distribution doivent céder. Les premières victoires sont la baisse des prix des carburants, du gaz et de plus de 200 produits de consommation courante vendus par la grande distribution. Vient ensuite le gel des loyers cédé par les bailleurs sociaux, avec l’engagement de l’alignement de l’allocation logement sur le même régime qu’en France. La question des revenus est celle qui suscite le plus de résistance de la part de l’État et du patronat. L’État consent une aide de 100 euros par mois pour chaque salarié payé en dessous de 1,4 SMIC pendant trois ans. À charge ensuite aux employeurs de compléter.
Le COSPAR fait une contre-proposition transformant l’aide individuelle de l’État en une enveloppe globale permettant de moduler la prime en fonction de la réalité de chaque entreprise et de la durée. Ceci avait pour objectif de pérenniser cette augmentation de salaire. L’idée du COSPAR est acceptée par d’autres partenaires. Il n’en faut pas plus pour que l’État se retire immédiatement des discussions, arc-bouté sur sa prime individuelle. Finalement, un accord salarial est signé entre les syndicats et le MEDEF. Après sa parution au "Journal officiel", il est étendu à toute La Réunion. Aux 100 euros de l’État pendant trois ans pour les bas salaires s’ajoute une prime COSPAR de 50 euros pendant deux ans.
1.200 euros annuels perdus ?
En juin 2011, le MEDEF par voie de presse remet en cause les 50 euros. Il a fallu une mobilisation à La Réunion et l’adoption par le Sénat d’un amendement présenté par Paul Vergès pour que le bonus COSPAR soit prolongé. Mais aujourd’hui se pose le problème des 100 euros versés par l’État, le RSTA.
Cette question est une illustration concrète des problèmes d’urgence sociale à laquelle la conférence économique et sociale doit répondre. Ces 100 euros sont un complément de revenu bienvenu dans un pays où la vie est très chère. Si ce dispositif
n’est pas reconduit, alors des dizaines de milliers de travailleurs perdront 100 euros par mois, 1.200 euros par an.
Les participants à la conférence économique et sociale sont d’ailleurs bien placés pour connaître les bienfaits d’une prime de vie chère dans notre pays : ils sont quasiment tous allocataires des 53% de sursalaires versés aux fonctionnaires titulaires ou bénéficiaires de traitements indexés.
Seront-ils capables d’être solidaires avec ceux qui souffrent ?
M.M.
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