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Borloo promet 6 % de chômage en 2010
4 juillet 2005
Vendredi dernier, soit un an exactement après la présentation officielle du plan de cohésion sociale, à l’occasion d’une visite à Nancy, Jean-Louis Borloo a indiqué quelles sont les ambitions du gouvernement quant à l’évolution du chômage pour les années à venir. Qu’en sera-t-il à La Réunion ?
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L’objectif proclamé par le ministre de l’Emploi et de la Cohésion sociale est d’être "proche du plein emploi" en 2010, dans cinq ans, en atteignant la barre des 6% de chômeurs. Jean-Louis Borloo a précisé qu’il y aura une étape intermédiaire, "avant la présidentielle" où il vise les 7,9%. Le pari du ministre paraît difficile à tenir.
Un plan long à mettre en place
En effet, dans son édition de vendredi dernier, “le Monde” constate que moins de 500 contrats d’avenir sur les 100.000 annoncés ont été signés jusqu’ici. "Bien que le ministre de l’Emploi, Jean-Louis Borloo, soutienne le contraire, le plan de cohésion sociale est long à mettre en place. Il ne devrait pas donner de résultats tangibles avant septembre. Dans ces conditions, la probabilité que le gouvernement réussisse, avec une croissance ralentie, à faire reculer le chômage en 2005 apparaît faible", écrit le journal métropolitain.
Ce dernier rappelle l’engagement de Dominique de Villepin de signer rapidement 100.000 contrats d’avenir avec les départements. "Il y a un abîme entre les objectifs officiels et la réalité", écrit “le Monde” qui au moment même où l’objectif des 100.000 était annoncé, les services du ministère estimaient que "moins de 500 personnes" bénéficiaient effectivement de contrat d’avenir, mesure destinée aux titulaires de minima sociaux (RMIstes, chômeurs en fin de droits, etc.). Quelques jours plus tard, le ministre déclarait au journal que seulement quelques dizaines de contrats étaient signés.
“Le Monde” donne plusieurs éléments pour expliquer ce décalage.
D’abord le passage d’un système à un autre. La transformation de l’existant (CES, CEC) en les nouvelles formules n’est pas facile. "Le système apparaît aux élus, un peu plus compliqué que le précédent", explique un responsable de l’Association des maires de France (AMF). "La vraie difficulté tient au fait que nous n’avons rien à proposer à certaines personnes qui arrivent à la fin de leur CES, parce qu’elles ne sont éligibles ni au contrat d’avenir ni au CAE", déclare au “Monde” Christophe Sirugue, président du Conseil général de Saône-et-Loire.
Ensuite, il y a la complexité des procédures. Elles exigent la signature d’une “convention d’objectifs” État/Département plus une “convention contrat d’avenir” entre tous les partenaires concernés.
Enfin “le Monde” fait état d’interrogations sur l’avenir de ces contrats. "Un certain nombre de départements s’interrogent aussi sur leurs possibilités de réinsérer ou de former les publics visés", écrit le journal.
Malgré le forcing pour que les potentiels employeurs signent des conventions, “le Monde” estime sera difficile au gouvernement de tenir son pari des 100.000 contrats d’ici la fin de l’année.
Bien entendu, Jean-Louis Borloo conteste cette analyse et ces prévisions. À Nancy, il a répliqué que le plan de cohésion sociale fonctionne et il a fixé les objectifs que nous citons un peu plus haut.
La feuille de route tracée
Les choses sont désormais claires et le gouvernement a fixé sa feuille de route. Sans doute trouvera-t-il les moyens - ne serait-ce qu’en faisant ce qu’ont fait tous les gouvernements successifs, en modifiant les statistiques du chômage - de “tenir ses engagements”. Qu’importe : au moins les métropolitains savent où veut aller Matignon.
C’est cela aussi qu’attendent les Réunionnais : que Paris dise quelles sont ses ambitions en matière de lutte contre le chômage pour l’île, que des objectifs soient fixés à court et à moyen terme. Le taux de chômage étant ici trois fois supérieur à celui de l’Hexagone, le ministère de l’Emploi se fixe-t-il comme but de le baisser de manière plus significative ? En 2010, La Réunion sera-t-elle proche du plein emploi ? Ou en 2015 ? 2020 ? Quelle est la perspective pour 2007 ?
En proposant des échéances et des objectifs, le gouvernement instaure de nouvelles règles. Il donne aux métropolitains les moyens d’apprécier sa détermination et de juger de l’efficacité de son action. Va-t-il refuser cela aux Réunionnais ?
J. M.
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