
C’était un 30 juin
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Protestation des agents administratifs de cadre C
22 juin 2005
Se voir demander de passer un examen professionnel après plusieurs dizaines d’années de service, c’en est trop pour les agents administratifs du Département. Quand cet examen se transforme en concours ouvert à toute l’île, ceux-ci protestent.
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Tout commence avec un décret du 26 juin 2003 (n°2003-600), qui en modifiant un décret de 1987 (n° 87-1109), prévoit l’organisation d’un examen professionnel afin que notamment, les agents administratifs territoriaux puissent accéder au cadre d’emploi des adjoints administratifs. Il faut préciser que cet examen est limité à une période de cinq ans et qu’à La Réunion rien n’a été fait pour appliquer ce décret.
Mouvement spontané
Hier au Département, les agents administratifs (cadre C), ceux-là même qui font fonctionner le Conseil général, avec quarante années de service pour cet homme, un des seuls au milieu des femmes qui comme lui, travaillent pour la collectivité depuis des dizaines d’années. Venues de différentes villes, elles ont organisé un sitting pour faire entendre leur mécontentement. Un mouvement spontané, soulignent-elles, sans grève.
Au lieu d’un examen professionnel, elles sont confrontées à un concours qui ne propose que 14 places, alors que 330 agents sont concernés par cette promotion. "Les conditions de préparation ont été bafouées", considère cette femme qui suit déjà une formation et n’a pas pu aménager son temps. "Nous sommes bloquées dans cette catégorie", déplore une autre. "Nous savons que le concours aura lieu le 5 juillet, mais on ne sait pas où", dit une troisième. "L’examen est trop difficile, il comporte des épreuves de droit administratif, de droit privé...
Nous remplissons les conditions, pourquoi nous faire retourner à l’école ?", s’indigne une dernière. Pour Monique Couderc (CGTR) : "Il n’y a aucun respect pour le travail que ces agents font depuis trente ou quarante ans de service ; ils sont toujours au même grade, leur demander de passer un concours ou un examen c’est inacceptable." Elle salue le courage de toutes celles et de ceux qui réagissaient hier matin.
Problème de reconnaissance
Les agents demandent que cinquante personnes par an puissent profiter de cette promotion. "Nous n’avons pas à passer un examen professionnel compte tenu de notre expérience", argue l’une d’elles, "nous assurons déjà des postes d’adjoints administratifs. Nous demandons à être recrutés sur titre. Devoir batailler, manifester pour quelque chose qui nous est dû, ce n’est pas normal, le Conseil général n’est pas reconnaissant." Toute l’assemblée a pu exprimer le sentiment d’injustice qui les habite lors d’un entretien avec leur employeur.
Autre problème exposé : l’application de la Nouvelle Bonification Indiciaire qui accorde une prime à tous les agents du Département qui assurent les missions d’accueil au public et téléphonique ou qui travaille dans des zones sensibles. Ces agents sont les pare feux de la collectivité et ils ne perçoivent pas de prime alors que d’autres la gagne sans remplir les conditions. "La compétence du Département c’est le social, mais pas de social avec le personnel", conclue une des agents.
Eiffel
o À l’appel de l’intersyndicale CGT-SUD
Grève des postiers de La Réunion
En même temps qu’un mouvement de grève se déroulait hier dans la Poste en France, deux préavis de grève de 24 heures ont été déposés par les postiers pour ce 21 juin à La Réunion : l’un par la CGT pour l’ensemble des postiers salariés et fonctionnaires, et l’autre par l’Intersyndicale CGT-SUD pour les postiers salariés uniquement.
Selon la Direction de La Poste, hier matin, ce mouvement était suivi par 8,98% des postiers fonctionnaires et salariés de La Réunion.
Le 23 juin aura lieu la séance de signatures au niveau national. Les fédérations CGT et SUD PTT (...) vont demander aux autres fédérations de ne sutout pas signer l’accord tel qu’il est proposé pour l’instant, à savoir une augmentation de 1% sur les salaires.
o CGTR BTP
Grève sur le chantier de la Route des Tamarins
Les travailleurs des entreprises Razel, Fougerolles Ballot, entreprises effectuant les travaux du chantier de la route des Tamarins, se sont mis en grève le lundi 20 juin 2005 à cinq heures du matin.
Les travailleurs demandent le versement de la prime de panier dans sa totalité, des primes de déplacement, des primes de poste et d’habillage.
Ils demandent la fourniture par l’employeur de leur vêtement de travail et l’application du principe "à travail égal, salaire égal" entre les travailleurs.
Enfin, ils revendiquent le maintien de l’emploi de la totalité des stagiaires en fin de stage.
o Profilage
Reprise du travail aujourd’hui à Profilage
Les salariés de la société Profilage au Port reprennent leur activité aujourd’hui après quatre jours de grève. À 11 heures, une délégation conduite par Jean-Max Dagard, le responsable de l’interprofessionnel et chargé de la gestion du conflit à Force Ouvrière a rencontré le directeur, M. Bouquerel. Une entrevue infructueuse. Puis, le PDG, M. Brivati l’a appelé et les salariés ont eu entière satisfaction. L’augmentation de 5% sur l’ensemble des salaires leur a été accordée. "4% immédiatement et 1% en septembre plus un rétroactif sur le salaire de juin. La journée de grève de jeudi sera payée intégralement et les 3 autres journées seront prises en compte par la direction à hauteur de 100% et 50% récupérables par les salariés", conclut le représentant de FO.
Jean-Fabrice Nativel
o CISE Réunion
"Grève illimitée à la CISE Réunion"
C’est annoncé, même s’il est difficile de joindre les employés plaignants, et la direction de la CISE. Nous savons tout juste que ce mouvement de protestation fait suite à l’échec des accords de la dernière négociation annuelle obligatoire. L’augmentation du SMIC proposée par la direction de la CISE est en dessous du taux prévu par le gouvernement. Revaloriser le SMIC, c’est la revendication première des nouveaux employés de la CISE. Selon nos informations, c’est principalement le personnel de terrain qui constitue le groupe de grévistes. Agents de clientèle, dont beaucoup de jeunes soucieux de leur devenir, n’ont pas repris leur travail. Il souhaite un engagement plus affirmé de la direction, qui a brillé par son mutisme. Mais, d’une manière générale, le fonctionnement de la structure n’est pas dérangé. La grève devrait se poursuivre aujourd’hui.
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