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Entre la demande du COSPAR et la position de l’État
23 mars 2009, par
Ce soir à 18 heures, la réunion de l’Association des maires est très importante pour l’immédiat et l’avenir.
À 18 heures, l’Association des maires se réunit pour prendre position face à la situation sociale et les négociations entre le COSPAR et ses partenaires. Le Collectif d’organisations syndicales, politiques et associatives de La Réunion revendique une augmentation de 200 euros pour les bas salaires, les minima sociaux, les retraites et les bourses des étudiants. Les journaliers communaux en CDI sont nombreux à percevoir un salaire inférieur à 1,4 SMIC, ils entrent donc dans le champ de la revendication du COSP AR.
Mais les communes sont prises entre deux feux, entre la demande du COSPAR et la position de l’État.
Sur le plan structurel, le gouvernement doit tenir compte de plusieurs réalités spécifiques à La Réunion. C’est tout d’abord un potentiel fiscal inférieur de moitié à la moyenne française. C’est ensuite un rôle d’amortisseur social qui est rempli par les communes. En effet, parce que depuis des décennies aucun gouvernement n’a été capable de prendre des mesures efficaces contre le chômage de masse, les communes sont souvent les institutions vers qui les travailleurs se tournent pour avoir un emploi. Aucune collectivité de France n’est dans la situation structurelle des communes de La Réunion. De plus, les communes réunionnaises doivent faire face à la transition démographique alors que les communes en France n’ont plus à l’assumer. La population de La Réunion va augmenter de 25%, pour aller de 800.000 à un million. Toutes les communes sont concernées par ce phénomène.
Cette situation oblige les communes réunionnaises à faire des investissements tels que la construction d’écoles, et aussi la mise au norme de réseaux d’assainissement. Tout cela, les communes françaises l’ont fait depuis de nombreuses années.
Depuis le début des négociations, on constate que l’État met les communes face à leur personnel. Il dit qu’il va puiser dans le RSA pour financer une augmentation de 100 euros des salaires des journaliers communaux pendant trois ans. Pour le privé, le MEDEF dit que le patronat augmentera les salaires de 50 euros par mois pendant trois ans. L’addition de ces deux propositions débouche sur une augmentation de 150 euros pendant trois ans.
C’est une erreur monumentale de considérer que la proposition du MEDEF est une référence, car cela conduirait à faire de cette organisation patronale la référence salariale dans le privé, mais aussi dans le public.
Dans le privé, les situations sont diverses. On a des grosses et des petites entreprises qui peuvent ou pas payer les 50 euros. Dans le public, c’est la même chose, il y a des grosses et des petites collectivités qui peuvent ou pas payer. L’urgence, c’est de mettre à plat l’ensemble des problèmes que connaissent l’ensemble de nos institutions publiques et entreprises privées afin de s’interroger sur les capacités contributives de l’ensemble des Réunionnais quand l’Etat va se retirer. La réunion de ce soir est donc très importante pour l’immédiat et pour demain.
M.M.
Saint-Louis pourra « mettre les 50 euros »
Lors d’une conférence de presse samedi, Claude Hoarau annonce qu’en tant que maire, il est lui-même un patron qui ne peut rester muet devant les propositions faites par l’État et le MEDEF.
Il a indiqué qu’à Saint-Louis, « nous acceptons de mettre les 50 euros que le MEDEF a accepté ». Cela représentera cette année environ 280.000 euros pour le personnel en CDI (716 agents) et en CDD(374). Il a ajouté que Saint-Louis est capable de prendre de relais de l’État quand celui-ci va se retirer au bout de trois ans, et donc de verser 150 euros par mois par agent concerné. À la question de savoir si cela ne va pas creuser le déficit de la commune, le maire a dit qu’il assumera la responsabilité du déficit éventuel.
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