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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Après les examens 2012, la recherche d’un emploi
20 juin 2012
Les candidats au baccalauréat ont fait la Une de plusieurs médias, mais que deviendront dans un mois tous ces lycéens qui passent en ce moment un examen ? Quel signe du changement leur sera donné par les nouveaux députés quand ils demanderont l’application de leur droit à un travail ?
Cette année, 11.733 candidats sont inscrits au Bac. 40% sont dans une filière générale, ce qui les destine habituellement à des études longues. 60% suivent des cours dans une filière technologique ou professionnelle. S’ils ne chercheront pas un travail dès la sortie de l’école, ils suivront plutôt une formation courte et ils seront à la recherche d’un emploi dans bien moins que cinq ans.
À ces jeunes, s’ajoute une partie de ceux qui suivent un enseignement professionnel et qui quitteront l’école, avec ou sans diplôme, pour intégrer la population active dès le mois prochain.
Pour connaître le devenir de tous ces jeunes, le Rectorat mène une enquête. Son résultat figure dans une note intitulée "L’insertion professionnelle des lycéens". La plus récente a été publiée le 29 mai dernier, elle concerne les jeunes qui ont quitté le lycée en juillet 2010, et fait le point en février 2011, soit sept mois plus tard.
8.003 ont été interrogés, ce qui doit donc représenter le nombre de ceux qui ont quitté le lycée en 2010. 37% ont rendu un questionnaire exploitable. Dans les réponses, 17% ont un emploi, 63% se déclarent au chômage, 13% se disent inactifs et 7% suivent un stage de formation. Autrement dit, sept mois après la sortie du système scolaire par le lycée, 76% des jeunes ayant répondu sont exclus de tout travail.
Il est à noter qu’en France, sept mois après leur sortie du lycée, 48% des jeunes avaient un emploi en février 2011, soit une proportion trois fois plus importante que dans notre île. Ce rapport de trois est voisin de celui du taux de chômage général.
La mesure générale ne suffira pas
Depuis 2011, la pénurie d’emploi a augmenté à La Réunion. Le nombre de Réunionnais inscrits à Pôle emploi dépasse 150.000 depuis déjà plusieurs mois. Cela signifie que pour les jeunes, la possibilité d’avoir droit à un travail est plus réduite.
Mais ce qui ne peut pas diminuer, c’est le nombre de jeunes qui quittent le lycée pour rechercher un travail. Ils seront sans doute au moins 8.000 le mois prochain, auxquels s’ajouteront tous ceux qui sortiront de l’enseignement supérieur, ainsi que les jeunes de retour d’une expérience dans l’émigration.
Quelle sera donc la réponse apportée à ces milliers de jeunes ?
Dans les mesures générales du programme présidentiel que le gouvernement est chargé de mettre en œuvre figurent les emplois d’avenir, au nombre de 150.000 pour toute la République et d’ici 2013, et peut être d’autres d’ici la fin du mandat si des moyens supplémentaires existent pour les financer.
La Réunion représente moins de 1% de la population de la République. Si c’est ce critère de répartition qui est retenu, alors 1.500 emplois seront attribués. Cela ne permettrait même pas de satisfaire 25% des besoins des lycéens qui sortent du système scolaire en une année, sans parler de tous les jeunes qui arrivent dans la population active. Et ce coup de pouce ne sera pas renouvelé tous les ans.
Le mois prochain, une nouvelle réalité
Ceci permet donc de se rendre compte du caractère très limité de cette mesure générale. C’est bien toute autre chose qu’il est nécessaire de mettre en place pour arriver ne serait-ce qu’à un résultat équivalent à celui espéré en France.
Les députés issus des dernières élections sont donc au pied du mur, déjà confrontés à ce qui sera la réalité dans moins d’un mois. Tous sont des maires ou des adjoints, et ils ne pourront pas compter sur un nombre suffisant d’emplois-aidés pour faire face au droit légitime à un travail de tous ces jeunes.
Quel sera donc le signe du changement qui sera donné en direction de ces jeunes ? Il reste moins d’un mois pour répondre.
Manuel Marchal
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