
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
ARAST : la clarification est en cours
23 janvier 2010, par
Aucune diversion ne pourra empêcher la responsabilité des véritables responsables de la faillite. Parallèlement à ces investigations, les manipulations auxquelles la crise a donné lieu posent une question proprement politique : qui a sciemment détourné l’attention de l’opinion publique du rôle des dirigeants de l’association ?
La forte médiatisation qui a accompagné la chute de l’ARAST n’a pas permis d’identifier les mécanismes concrets qui ont mené à cette faillite spectaculaire. Curieusement, ceux qui “font l’opinion” ont concentré l’attention de l’opinion publique sur les échanges de coups politiques et les prises à parti du Conseil général. Ainsi, la responsabilité et jusqu’à l’existence même des dirigeants de l’ARAST ont été passées sous silence. Cet “oubli” médiatique a frappé jusqu’à la localisation de l’ARAST : comme le soulignait hier “Témoignages”, nul ne s’est demandé pourquoi les ex-salariés en lutte ne manifestaient pas devant le siège de leur ancien employeur, mais devant le Conseil général… personne n’ayant d’ailleurs pris seulement la peine de signaler où se trouvait le siège de l’ARAST.
Que dissimule la politisation du conflit ?
8.395,89 euros ; 8.217,26 euros ; 6.152,43 euros ; 6.052,61 euros : tels étaient à la virgule près les salaires des quatre dirigeants les mieux rémunérés de l’ARAST. Divulguée par “Témoignages”, il y a près de deux semaines, cette information est pourtant restée lettre morte dans le débat politique, alors que résonnait partout l’écho des attaques répétées contre la présidente du Conseil général, Nassimah Dindar. Comment expliquer ce défaut d’intérêt continu — on pourrait même dire obstiné — envers les responsabilités des dirigeants de l’association, et la disproportion entre les rémunérations de ces derniers et celle des travailleurs ?
La clarification qui a désormais débuté répondra certainement à ces questions, et “Témoignages” y reviendra.
En attendant que toute la lumière soit faite, une autre question, toute aussi importante se pose : dans quel but, certaines forces politiques ont-elles systématiquement reporté sur la direction du Conseil général la responsabilité de la faillite de l’ARAST ? Rétrospectivement, on ne peut qu’être interpellé par l’énergie investie dans les mises en scène systématiquement utilisées pour détourner la population et les salariés des questions brûlantes posées par la faillite de l’ARAST.
Les grands perdants de la diversion
En plus de tentatives répétées de manipuler les mouvements sociaux, les acteurs de ces coups d’éclat médiatiques n’ont pas hésité à instrumentaliser les institutions : ainsi, le 1er décembre, plusieurs Conseillers généraux transformaient la séance plénière de l’Assemblée départementale en une véritable scène de cirque, arborant des pancartes stigmatisant la “casse sociale” et la “majorité zambrocale” et perturbant le déroulement normal de la séance. La manœuvre poursuivait un double objectif : orienter l’attention du public vers la présidente du Conseil général, afin d’empêcher que ne soit posée l’embarrassante question du rôle des dirigeants de l’association. Parallèlement, ce battage et ces attaques systématiques tentaient de faire oublier que ceux-là même qui stigmatisent Nassimah Dindar ont occupé la direction du Conseil général pendant les années décisives au cours desquelles s’est creusé le déficit de l’association.
En clair : ceux qui sont aujourd’hui prompts à dénoncer la présidence ont couvert en toute connaissance de cause les dérives qui ont emporté l’ARAST et ruiné les travailleurs.
Aujourd’hui, ces derniers sont les grands perdants de la diversion : tout le temps qui aurait dû être employé à une enquête approfondie sur les causes de la chute de l’ARAST et à la recherche d’un modèle alternatif a été perdu en vaines querelles, en manipulations et en déni de droits sociaux… qui, soyons en certains, n’empêcheront nullement la vérité d’éclater.
(à suivre)
Geoffroy Géraud-Legros
Halte à la manipulation
La réunion en Préfecture a débouché sur une proposition du préfet d’un cofinancement par le Conseil général et l’AGS d’une aide d’urgence. Malgré le fait que cette proposition ne correspond pas à la lecture de la loi selon laquelle l’AGS doit payer sans délai l’intégralité des indemnités dues, le Conseil général a annoncé en conférence de presse sa volonté d’accepter cette mesure transitoire.
Mais à la sortie de la conférence de presse, des projectiles ont été lancés sur les représentants du Conseil général. Manifestement l’annonce faite par les élus ne satisfait pas les personnes qui étaient présentes devant l’entrée de la Villa du Département à ce moment-là. Mais en quoi le Conseil général est-il comptable de la proposition faite par le préfet ? Ceci est un élément révélateur d’une manipulation. Certains n’hésitent pas à profiter d’une situation de détresse créée par le refus de l’AGS d’appliquer la loi pour l’orienter en fonction d’objectifs politiciens.
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