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Liquidation de l’ARAST
27 janvier 2010
L’AGS doit régler les indemnités des travailleurs qui ont perdu leur emploi. Pourtant, des intérêts convergent pour faire payer la faillite de l’ARAST aux Réunionnais.
Lors de la visite présidentielle, une délégation de syndicalistes en pointe dans le conflit de l’ARAST était reçue par un conseiller de Nicolas Sarkozy. S’il ne réglait pas la question au fond, ce dernier affichait au moins une position claire : la situation devait être débloquée dans les « 72 heures ». Cette prise de position sonnait comme une adresse directe à l’Assurance de garantie des salaires (AGS) de s’acquitter de son obligation, et de verser les indemnités dues aux personnels de l’ARAST sans ressources depuis la faillite.
Rappelons que l’AGS est une association placée sous l’égide des ASSEDIC. Ses fonds sont constitués de cotisations patronales. Son rôle est de garantir le paiement des salaires dans le cas précis où ceux-ci risqueraient de ne pas être versés, en cas de liquidation, de redressement judiciaire ou d’une procédure de sauvegarde. Comme son nom l’indique, l’AGS est donc bien destinée à garantir les salaires. Or, comme c’est fréquemment le cas dans la relation entre individus et assureurs, l’AGS tergiverse, argumente, tourne autour du pot, distille au compte-gouttes le paiement des indemnités, accorde des "aides" comme si elle agissait par charité… mais refuse, au final, de s’acquitter de ses obligations.
Que l’on se rassure : cette valse-hésitation n’est pas due à une quelconque mauvaise santé financière de l’organisme patronal. Car l’AGS se porte bien, merci…et pourrait le cas échéant payer les 12 millions d’euros demandés, affirmait hier son directeur, Erick Marimoutou, dans un entretien accordé au "Quotidien".
L’AGS refuse de payer les travailleurs… que fait le préfet ?
Pourtant, de nombreuses voix n’ont cessé de rappeler ses responsabilités à l’AGS. L’opinion publique a été informée de la situation lorsque le 12 décembre dernier, un expert, lui-même ancien avocat de l’AGS, expliquait sur « RFO » que le cas des salariés de l’ARAST correspondait à une situation normale d’intervention de l’AGS. Selon lui, celle-ci devait donc remplir son obligation et verser les indemnités aux bénéficiaires.
Le lendemain, les élus de la majorité au Conseil général adressaient à leur tour une lettre en ce sens au représentant de l’Etat. A cette proposition, l’AGS a opposé un argument difficilement recevable. Selon l’organisme patronal, le versement des sommes dues aux ex-salariés de l’ARAST équivaudrait à l’ensemble des montants déboursés en une année d’exercice. En clair : plus grave est la faillite et plus grande est la détresse de ceux qui en subissent les conséquences, moins les dégâts sont couverts par l’organisme censé protéger les victimes. Etrange conception de la fonction de garantie des risques que doit normalement assurer un mécanisme d’assurance !
L’AGS est donc la clef du problème immédiat des ex-salariés de l’ARAST, dont beaucoup, aujourd’hui n’ont plus rien. L’assureur se faisant tirer l’oreille, il aurait été naturel qu’il soit rappelé à l’ordre par le représentant de l’Etat dont le rôle est de faire est de faire respecter l’état de droit sur le territoire réunionnais. Or, si la Préfecture a bien organisé des rencontres dans le but affiché de « concilier » les parties, le résultat n’a pas débouché sur un rappel à l’ordre de l’AGS. Au contraire, cette dernière a pu s’exonérer de ses obligations puisque devant l’urgence, le Conseil général, c’est-à-dire la collectivité, a dû endosser une part des dépenses.
Une pression renouvelée en faveur d’un règlement des indemnités par l’AGS a suivi la visite du Président de la République. Ceci a visiblement fait sortir le Préfet de ses gonds. Acculé à tout mettre en œuvre dans ce sens par une demande réaffirmée des élus de la majorité au Conseil général, le représentant de l’Etat, incapable de s’imposer, a adopté mercredi dernier une stratégie de rupture, traitant par l’arrogance la requête des élus de la République.
Geoffroy Géraud – Legros
Que fait Valérie Bénard ?
La stratégie préfectorale et l’activisme de certains élus « ultras » du Conseil Général a partiellement porté ses fruits, parvenant à orienter le mouvement des travailleurs vers l’Assemblée départementale.
Aujourd’hui, quelques dizaines de travailleurs sont prêts à aller jusqu’au bout, et on ne peut qu’admirer cette détermination…Tout en déplorant qu’elle manque sa cible véritable.
En revanche, le comportement de certains dirigeants syndicaux est plus que troublant. Au moins l’une d’entre elle, l’ancienne déléguée du personnel Valérie Bénard semble avoir complètement abandonné le but de faire payer l’AGS qui est pourtant un organisme patronal. En effet, lors de la réunion de « conciliation » tenue vendredi dernier sous l’égide du Préfet, l’élue CGTR n’a pas abordé la question d’un règlement par l’AGS. Pourtant, l’ordre du jour de la réunion était consacré à la question du règlement des indemnités des anciens de l’ARAST. Le moment n’était-il pas venu de tout mettre en œuvre pour faire enfin payer à l’AGS ce qu’elle doit aux travailleurs et éviter que la facture ne soit réglée avec des fonds publics ? Cette attitude n’a fait que renforcer le malaise ressenti par les participants à la « concertation », qui avaient eu la surprise d’apprendre que Valérie Bénard avait été reçue, en privé, par le Préfet avant la réunion…
Depuis, des rumeurs attribuant des ambitions politiques à l’un ou l’autre leader syndical ont encore obscurci le tableau. Une certitude demeure : plusieurs intérêts convergent pour protéger les intérêts d’un organisme patronal aux dépens de l’argent des Réunionnais… Et ceux qui escomptent en prime tirer un avantage politique de ce drame social ne sont pas moins nombreux.
Geoffroy Géraud – Legros
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