
Une nouvelle prison au Port : une hérésie !
3 juillet, parUne information récente communiquée par le ministre de la Justice Gérald Darmanin concerne la création de nouvelles prisons sur l’ensemble du (…)
La Réunion dans le mouvement national
3 février 2006
Plusieurs dizaines de personnes ont manifesté hier devant la préfecture. Les drapeaux syndicaux ont flotté devant les grilles de l’administration où l’Intersyndicale a déposé une motion.
Les bannières de l’Intersyndicale CFTC-CFDT-CGTR-FO-FSU-UNSA-Saiper-Solidaires flottaient à l’ombre des arbres du jardin de la préfecture hier. Une motion a été déposée au préfet.
Jean-Louis Belhôte (CFDT) résume les raisons de ce rassemblement : "Notre rassemblement fait suite à l’échec des négociations salariales et concernent les 3 fonctions publiques, celle des hôpitaux, celle de d’État et celle des collectivités pour la défense du service publique".
Pour Bruno Lorigny (FO) : "L’échec des négociations salariales montre le mépris pour les fonctionnaires. Nous nous rassemblons contre la baisse de notre pouvoir d’achat, contre la baisse des effectifs, contre la précarisation dans la fonction publique et l’emploi de contractuels sans statut. En parallèle, nous nous mobiliserons, en solidarité avec le privé, contre les “Contrats première embauche”".
Rentrée syndicale
La mobilisation d’aujourd’hui rejoint un mot d’ordre national et se situe au moment où à La Réunion, la rentrée commence à se faire. C’est pourquoi Yvan Hoarau (CGTR) confie : "Nous ne nous attendions pas à une grosse mobilisation. C’est un rassemblement militant, le premier de l’année en intersyndicale. Les revendications générales concernent les salaires, la lutte contre la précarité et la privatisation". C’est un peu la rentrée de l’Intersyndicale, dans les mois à venir, les rassemblements prendront de l’ampleur, à commencer par les mouvements contre le “Contrat première embauche”.
Armand Hoarau (UNSA) exprime quant à lui les menaces et les attentes : "Les services publics de plus en plus menacés à commencer par l’Éducation nationale où la précarité augmente et où les spécialistes notent un véritable recul de l’ambition, pour l’école notamment, en termes de lutte contre l’échec scolaire. Mais l’actualité nous montre que les carences dans le secteur de la santé sont également importantes. L’État abandonne les services publics et ce sont les plus démunis qui en souffrent le plus. Nous entrons dans un État ultra-libéral où le plus faible n’aura plus de place. En considérant que les fonctionnaires lui coûtent trop cher, l’État sous-tend que les services publics sont inutiles. Et c’est une erreur. Malheureusement, c’est la énième grève pour dire non à cette France que nous prépare des hommes politiques qui ont une vision mondialiste. Pour nous, l’Europe doit servir d’exemple et non pas chercher à l’aligner sur la Chine où l’Inde".
Eiffel
Rattrapage des effectifs : une question de sécurité sanitaire
Trop de failles dans la sécurité des établissements scolaires. Qu’il s’agisse du risque incendie, des dispositifs "hygiène et sécurité", de risques majeurs ou d’accessibilité, les établissements scolaires peinent à remplir leurs obligations, s’alarme une nouvelle fois l’Observatoire de la sécurité des établissements scolaires dans son dixième rapport annuel qui vient d’être publié. C’est ce que rapporte le SGPEN-CGTR dans un communiqué diffusé hier.
"Ce rapport rend particulièrement urgent dans notre académie la mise en œuvre de véritables moyens en personnels", affirme le syndicat qui rappelle que "nous souffrons localement d’un déficit d’emplois sans commune mesure avec celui de la Métropole".
"Ne faut-il pas tirer les leçons de la crise sanitaire que traverse notre île pour cette fois-ci agir résolument en amont dans le domaine de la sécurité, des risques majeurs et de l’hygiène", demande le SGPEN-CGTR pour qui "le ministère doit mettre en place un moratoire sur les transferts afin de réaliser un tel rattrapage, c’est lui qui est à l’origine du déficit actuel en postes TOS, les collectivités n’ont de toute façon pas les moyens de le faire". "C’est la sécurité des élèves qui est en jeu, toutes les mesures se doivent d’être prises et le plus vite sera le mieux", conclut le SGPEN-CGTR.
Une information récente communiquée par le ministre de la Justice Gérald Darmanin concerne la création de nouvelles prisons sur l’ensemble du (…)
Alors que Mayotte subit un enchevêtrement de crises - pauvreté structurelle, dégradation des services publics, conséquences dramatiques du cyclone (…)
La FSU Emploi Réunion tient à rappeler que la mise en œuvre des programmes de transformation de France Travail, issus de la loi Plein Emploi, ne (…)
Mézami, zot i rapèl lo mo kazou ? Mi anparl pa bann vyé roshé konm mwin mé la zénérassion d’apré. Si mi di kazou, kossa zot i oi dann zot (…)
Une délégation du "Collectif des usagers de la ligne Réunion - Comores" a été reçue le 2 juillet à la Région, à la demande de la Présidente (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
En 2021, 595kg de déchets par personne sont collectés à La Réunion, soit davantage que dans l’Hexagone (548 kg/pers.). La Réunion se situe au 29e (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)