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Samedi à Saint-Denis et à Saint-Pierre
11 avril 2016, par
À l’appel de l’Intersyndicale CGTR-FO-FSU-Solidaires-SAIPER-UNEF, deux rassemblements se sont tenus samedi à Saint-Denis et à Saint-Pierre pour protester contre le projet de loi El-Khmori.
Après son adoption en Conseil des ministres, le projet de loi sur la négociation collective est arrivé à l’étape parlementaire. Présenté par Myriam El-Khomri, ministre du Travail, il prévoit d’importantes modification du Code du Travail allant dans le sens d’une plus grande vulnérabilité des salariés.
Après la réussite des manifestations du 31 mars, l’Intersyndicale CGTR-FO-FSU-Solidaires-SAIPER-UNEF appelait à maintenir la mobilisation avec deux rassemblements prévus samedi matin à Saint-Denis et samedi après-midi à Saint-Pierre.
À Saint-Denis, rendez-vous était fixé à neuf heures devant la préfecture. Près de 200 personnes se sont retrouvées sur la place Labourdonnais avant la prise de parole des différents responsables syndicaux.
Didier Lombard (CGTR) a rappelé l’importance de se mobiliser contre un texte qui constitue une nouvelle attaque contre les droits des travailleurs, au profit des bénéfices des patrons. Helno Eyriey de l’UNEF a fait part de la motivation des jeunes à repousser un texte qui ouvre la voie à une précarité généralisée. La représentante de Solidaires a noté l’importance de l’union et de la mobilisation pour faire reculer le gouvernement, et refuser un texte qui remet en cause les acquis obtenus par la lutte depuis 1945. Marie-Hélène Dor (FSU) a affirmé avec force la solidarité du secteur public à la mobilisation. FO a rappelé sa position : la mobilisation jusqu’au retrait de la loi. Et même si ce texte est adopté, alors les manifestations continueront jusqu’à ce que le pouvoir recule. FO a annoncé la tenue de réunions pour préparer la prochaine mobilisation du 28 avril.
Jean-Pierre Técher (AC ! Chômage) est revenu sur la dimension historique de la lutte. Des militants sont morts ou sont allés en prison pour gagner ce que la loi El-Khomri veut retirer, a-t-il dit.
Didier Debals (SAIPER) a lui aussi apporté la solidarité du secteur public, et s’est élevé contre le mélange des genres dont il a été témoin jeudi dernier au Conseil départemental. Il a déploré la présence d’élus politiques parmi les responsables syndicaux de cette collectivité.
Sylviane Dijoux (CGTR-BTP) a donné un aperçu de la lutte difficile menée par ses camarades dans le secteur du Bâtiment, face à un patronat qui ne veut rien lâcher. Ce ne sont pas les 0,8 % d’augmentation étalés en trois fois qui vont satisfaire les travailleurs en grève, a-t-elle souligné.
Véronique Hummel et Edouard Marchal du Syndicat national des journalistes (SNJ) ont rappelé que le secteur de la presse est un laboratoire du recul des droits sociaux. Avec des postes permanents qui deviennent des pigistes. Des journalistes qui sont encouragés à devenir des autoentrepreneurs et qui risquent de ne toucher que le RSA au moindre repli de l’activité. Elle a conclu en condamnant l’attitude d’annonceurs qui décident de sanctionner un journal parce qu’un article ne leur a pas plu.
En conclusion, Ivan Hoareau, secrétaire général de la CGTR, est revenu sur les effets prévisibles de la loi El-Khomri. Ce texte fait sauter la protection de la loi dans le contrat. Il permet de contourner le résultat des élections professionnelles. Il ouvre la voie à des licenciements massifs dans les entreprises de moins de 300 salariés, car il suffira d’un seul trimestre de baisse d’activité pour enclencher la possibilité d’accords dits « offensifs », c’est-à-dire des modifications dans le contrat de travail pour baisser le salaire notamment. Un travailleur qui refuse de signer un tel accord pourra être licencié, sans que cette décision puisse être jugée abusive. Et de conclure en fixant le prochain rendez-vous de la mobilisation contre la loi El-Khomri au 28 avril.
M.M.
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