Recenser, puis aider les plus pauvres

Secours Catholique

10 mars 2007

Gamède a laissé derrière lui des traces que des associations s’efforcent de gommer. Le Secours Catholique est l’une d’entre-elles. Sur le terrain, bénévoles et salariés travaillent de concert avec les CCAS des mairies et les services sociaux du Conseil général. Ils sont au stade du recensement des personnes qui ont du mal, jusqu’à aujourd’hui, à sortir la tête de l’eau.

Gommer les dégâts

En apparence, tout semble rouler. Seulement, des familles ont tout perdu, dont leur outil de travail, comme les éleveurs bovins. Des centaines de bêtes mortes ! Conséquence : des années de labeur anéanties par des intempéries. Le Secours Catholique ne leur apportera pas une aide financière pour l’achat de matériel. Ce rôle est tenu par d’autres institutions. Dans pareil cas, il va par exemple leur donner des colis alimentaires. En attendant des jours meilleurs.

Les plus pauvres à secourir

Des familles pauvres ont tout ou presque tout perdu lors de la “visite” de Gamède. Dans les cases, les meubles pourrissent avec l’eau et l’humidité. Déjà, elles ne possédaient presque rien, alors, que dire maintenant ? Fort heureusement, le Secours Catholique viendra “panser les plaies”. Une aide financière leur sera accordée pour la remise en état de leur intérieur. Cette situation n’a rien à voir avec Dina, un cyclone dévastateur. Des maisons ont été détruites. Le Secours Catholique a participé à des réhabilitations et constructions.

Vivre avec un repas par jour

Ce faisant, il se passe des choses ici dont on a peine à croire. Eric Jardinot, de l’association, explique qu’à l’heure où l’on écrit ces phrases, « des personnes ne mangent pas à leur faim ». Et le passage à l’euro n’a pas amélioré leur quotidien. Ont-elles au moins un repas par jour ? Et un repas, est-ce suffisant pour nourrir des enfants ! Ces personnes n’osent pas parler de leur existence. Elles ont honte, et cela peut se comprendre. On leur apporte des colis alimentaires.

Atelier d’accompagnement scolaire

Le Secours Catholique ne laisse pas tomber ces familles. Difficile d’apprendre, pour réussir sur les bancs de l’école, lorsque l’on vit dans la précarité. Eh bien, des ateliers d’accompagnement scolaire ont été mis en place dans les quartiers. Celui du quartier de la Trinité à Saint-Denis accueille une dizaine de marmailles des alentours. Cependant, cette activité ne tourne pas à plein régime. Voilà un résumé des interventions menées par cette structure.

J.-F. N.



Chikungunya

Depuis le début de la crise, le Secours Catholique de La Réunion, avec le soutien du Département Urgences France, a décidé d’agir pour aider et accompagner les personnes les plus vulnérables.
Si, avec l’hiver austral, le nombre de cas semble s’être stabilisé, la délégation continue sa campagne de prévention, et une cellule de crise se maintient en alerte dans le cas d’une recrudescence de l’épidémie, avec l’arrivée des premières chaleurs de l’été.
Les bénévoles du réseau sont mobilisés partout sur l’île pour repérer les zones les plus isolées et les plus fragiles, pour informer, soutenir et accompagner les personnes invalidées par la maladie, et pour distribuer des moustiquaires aux familles les plus démunies.



Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus