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Le gouvernement a reçu lundi la CGC, FO, la CGT et la CFTC
1er septembre 2004
Pour les dirigeants syndicaux qui ont dialogué lundi avec le ministre délégué aux Relations du travail, la remise en cause des 35 heures ne peut avoir aucune justification, si ce n’est satisfaire les plus ultras des soutiens du gouvernement. Pour eux, l’essentiel vient d’une répartition inéquitable des fruits du travail : les salaires doivent augmenter pour au moins tenter d’atténuer des inégalités qui s’accroissent dangereusement.
Les représentants syndicaux reçus lundi par Gérard Larcher, ministre délégué aux Relations du travail, ont réaffirmé lundi leur opposition à tout nouvel assouplissement des 35 heures, soulignant que la priorité était à la hausse du pouvoir d’achat des salariés et aux créations d’emplois.
Après avoir reçu vendredi François Chérèque, secrétaire général de la CFDT, Gérard Larcher s’est entretenu lundi avec Jean-Luc Cazettes, président de la CGC, Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière, Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, et Jacques Voisin, président de la CFTC, dans le cadre de consultations sur une série de dossiers liés à la politique de l’emploi.
Le ministre a également rencontré Jean-François Roubaud, président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), qui s’est, lui, prononcé pour des assouplissements dans l’application des 35 heures. Il a surtout demandé que des négociations entre employeurs et salariés puissent avoir lieu hors de la présence d’un représentant syndical.
Ces discussions interviennent au moment où plusieurs entreprises françaises utilisent le chantage à la fermeture contre une augmentation de la durée du temps de travail sans compensation. Ceci alors que les ultras de la majorité et le ministre de l’Économie Nicolas Sarkozy estiment que les 35 heures doivent faire l’objet d’une révision en profondeur. Dans un entretien paru dans “le Figaro” de samedi dernier, le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin déclare pour sa part qu’il faut des "assouplissements supplémentaires concertés" des 35 heures.
Pour les dirigeants syndicaux, les attaques contre les 35 heures ne sont pas le seul problème. Ils pointent également du doigt la question des revenus car les inégalités ne cessent de s’accroître. Les plus grands perdants sont les salariés précaires.
"Vouloir assouplir les 35 heures est une question politique", déclare quant à lui le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly. Pour lui, "cela ne répond ni à une nécessité économique ni à une nécessité sociale. Ce qui est important pour les salariés, c’est qu’ils aient davantage de pouvoir d’achat".
"Je ne sors absolument pas rassuré de cet entretien. La véritable question à se poser est de créer de l’emploi et d’augmenter le pouvoir d’achat et non pas de réfléchir à rendre plus malléables ceux qui ont de la chance d’avoir un emploi", a quant à lui déclaré le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, à l’issue de sa rencontre avec le ministre.
"Les difficultés aujourd’hui ne proviennent pas du coût du travail qui serait trop élevé en France. La baisse des charges sociales encourage un écrasement de la grille des salaires. Le rattrapage du SMIC ne se répercute pas sur l’ensemble des salaires", explique Maryse Dumas, secrétaire confédérale de la CGT, qui "considère que les difficultés proviennent du manque de rémunération et de qualification des salariés".
Le président de la CFE-CGC va également dans ce sens lorsqu’il affirme dans les colonnes du “Parisien” que la "grogne se cristallise sur la question des rémunérations. La plupart des salariés estiment n’être pas justement récompensés pour leur travail. Les écarts n’ont jamais été aussi importants entre ceux qui sont bien rémunérés et les autres. L’écrasante masse de la classe moyenne fait du sur place".
Outre la durée du temps de travail, Gérard Larcher a évoqué cinq autres dossiers avec les organisations patronales et syndicales, dont celui du traitement social des restructurations et celui de la réforme du Code du travail.
Les consultations se poursuivent cette semaine. C’était le tour hier de l’UNSA. Aujourd’hui, c’est celui de l’Union professionnelle artisanale (UPA). Ensuite, le ministre attendra la fin de l’université d’été du Mouvement des entreprises de France (MEDEF) pour recevoir les dirigeants patronaux le 7 septembre prochain. Ces derniers ont déjà donné le ton lundi. Le président du MEDEF a dit que le gouvernement n’a rien fait pour les entreprises. Tous ceux à qui le gouvernement diminue leurs droits et leurs revenus pour financer les exonérations de charge sans garantie d’emploi et les cadeaux fiscaux aux nantis apprécieront.
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