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Les syndicats tirent les enseignements de la rencontre avec le Premier ministre
29 janvier 2014, par
Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault a reçu les partenaires sociaux pour négocier, notamment, les contreparties à la baisse annoncée du coût du travail, encadrant le « pacte de responsabilité » proposé par François Hollande.
Annoncé le 31 décembre, ce pacte prévoit la suppression des cotisations familiales patronales, soit près de 30 milliards d’euros d’ici à 2017. Cette somme comprend les montants consacrés au crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi, ce qui devrait représenter, en 2015, 20 milliards d’euros. Le gouvernement doit faire 50 milliards d’économie, d’ici à la fin du quinquennat.
Depuis lundi, les leaders syndicaux ont été reçu tour à tour tous les leaders syndicaux et patronaux, sauf la CGPME qui doit rencontrer le gouvernent jeudi 30 janvier. A la sortie de son entretien, Philippe Louis, président de la CFTC, a annoncé à la presse : « On n’a pas appris grand-chose, on nous a demandé notre avis ». Un dialogue de sourd, chaque partie campant sur ses positions.
Pour la CGT, il y a un manque de « contrepartie » de la part des entreprises vis à vis de la baisse annoncée du coût du travail. « Nous avons en mémoire qu’il y a huit semaines seulement, Jean-Marc Ayrault nous réunissait pour une grande remise à plat de la fiscalité. Aujourd’hui, le ton a changé, le gouvernement nous réunit pour nous expliquer la nature du pacte passé entre François Hollande et le président du MEDEF. Il apparaît qu’aucune contrepartie n’est aujourd’hui inscrite entre le président de la République et le MEDEF pour justifier les 30 milliards d’euros d’aides aux entreprises, a déploré Thierry Lepaon, secrétaire général de l’organisation.
Du côté de Force Ouvrière, même scepticisme, Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, a déclaré qu’il ne « croyait pas » au pacte de responsabilité. Ce dernier a expliqué que : « j’ai réaffirmé au Premier ministre que sur la question des contreparties en termes d’emplois et de salaires, nous n’y croyons pas ». Selon lui, « les contreparties en termes d’emplois ne sont possibles que sur des aides ciblées, ce n’est pas possible sur des mesures générales, d’autant plus que « personne ne peut obliger les entreprises à embaucher ».
Jean-Claude Mailly a indiqué que « Le MEDEF a une influence (sur le gouvernement, NDLR), c’est évident, on est dans une logique économique libérale et le président de la République a tendance à écouter sérieusement le président du MEDEF », Pierre Gattaz.
Le MEDEF a assuré que la « création d’un million d’emplois » était « possible à condition qu’un certain nombre de choses bougent ». Cependant, les récents chiffres du chômage et malgré la reprise économique mondiale, un constat reste certains pour les économiques : la relance et les mesures annoncées ne devraient pas faire diminuer le taux de chômage. Le patronat veut une baisse des charges et des impôts de 60 milliards d’euros d’ici à 2017.
Pour la présidente de la CFE-CGC, Carole Couvert, le « jeu de la surenchère » du MEDEF, n’est pas « sérieux ». Cette dernière a indiqué que « dans un contexte de crise, il faut être sérieux. (...) Le patronat depuis des mois demande au gouvernement des allègements de charges avec des créations d’emplois en face ».
Carole Couvert a souhaité de réelles embauches en CDI et non des stages ou des CDD : « Si nous saluons l’initiative du président de la République, avec un discours beaucoup plus offensif, aujourd’hui nous étions encore dans le flou en matière de contreparties sur l’emploi et le pouvoir d’achat ». A la différence des autres syndicats, la CFTC s’est dite prête à « s’engager » dans ce pacte. Philippe Louis a tout de même mit en avant un « profond désaccord quant à la suppression des allocations familiales ». « On part du principe que les entreprises ont une responsabilité sociale, qui doit s’exprimer auprès des familles », a précisé le numéro de la CFTC.
SaiLin
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Messages
29 janvier 2014, 18:56, par titienne
Les partenaires sociaux d’une façon globale n’y croient pas trop,comment en être autrement et en cela Monsieur Mailly a raison quand il dit,je cite :"on est dans une logique économique libérale..."
Moi même sans être expert en quoi que ce soit ,j’ai attiré l’attention sur notre type d’économie dans laquelle on se débat constamment !