
Turbulence à la Mairie de Saint-André
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22 octobre 2008
Les rémunérations des dirigeants des entreprises et de la finance se sont de nouveau retrouvées au cœur du débat public avec la crise financière. Amenant le Mouvement des entreprises de France (MEDEF) et l’Association française des entreprises privées (AFEP) à présenter un nouveau ’code de conduite’. Une énième tentative pour désamorcer le débat sans limiter vraiment les rémunérations excessives des patrons
La période récente a été marquée dans tous les pays développés par une hausse spectaculaire des inégalités salariales au sein des entreprises. En France, les 2500 salariés les mieux payés (les 0,01% du haut de l’échelle) ont déclaré en moyenne au fisc en 2005 des salaires en hausse de 51,4% par rapport à 1998, en euros constants (inflation déduite) selon l’économiste Camille Landais. Tandis que les 90% de salariés les moins bien payés affichaient, eux, en moyenne, des salaires en augmentation de 3,1% seulement...
De plus les modes de rémunération qui ont permis ces hausses fantastiques, basés en priorité sur des bonus et des stock-options, ont eu des effets pervers massifs. Les stock-options - on donne aux patrons le droit d’acheter des actions dans le futur à un prix prédeterminé - incitent les chefs d’entreprises à masquer la situation réelle de leurs sociétés et à entreprendre des stratégies susceptibles de doper les cours de bourse à court terme même si elles ne sont pas sensées à moyen terme. Elles les poussent également à commettre ce qu’on appelle des "délits d’initiés" en revendant ces actions s’ils soupçonnent une chute prochaine des cours, comme chez EADS suite aux retards de l’A 380. Ces chefs d’entreprise bénéficient en outre de "parachutes dorés" et de "retraite chapeaux", leur garantissant des indemnités colossales en cas de rupture de leurs contrats et des rémunérations très élevées au titre de la retraite par la suite. Quant aux bonus fabuleux que touchent les traders et les dirigeants de la finance sur les transactions qu’ils engagent, ils les incitent d’autant plus à prendre des risques, qu’ils ne sont associés à aucun "malus" quand ces initiatives tournent mal : c’est alors aux contribuables qu’on demande d’éponger les pertes...
Les multiples scandales que ces rémunérations ont suscité depuis une dizaine d’années ont amené les organisations patronales à proposer une succession de codes de conduite : rapport Viénot 1 en 1995, préconisant la création de comités des rémunérations dans les Conseils d’administration, rapport Viénot 2 en 1999 demandant la publication des rémunérations des dirigeants (une mesure devenue obligatoire en France avec la loi NRE de 2001), rapport Bouton en 2002, recommandant de fixer la part variable des salaires des patrons en comité des rémunérations, un premier code de conduite du MEDEF et de l’AFEP en 2003, une recommandation des mêmes organisations en 2007 demandant de fixer dès l’origine les indemnités de départ des patrons... Les évènements récents ont montré que ces différents engagements n’avaient guère permis de limiter les dérives. D’où un nouveau "code de conduite" censé réguler "parachutes dorées" et "retraites chapeaux". Son objectif principal est surtout d’éviter le vote d’une législation contraignante comme celle adoptée récemment aux Pays Bas, qui prévoit tout simplement une surfiscalisation des rémunérations des dirigeants au-delà d’un certain seuil...
Guillaume Duval, rédacteur en chef d’Alternatives Economiques.
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