
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
4 septembre 2006
Les récentes mesures gouvernementales ne font pas l’unanimité, peu s’en faut. Derrière les effets d’annonce, on trouve des traficotages que révèlent les syndicats, qu’ils soient syndicat d’employés, d’enseignants ou de cadres.
Mesures Borloo : rien de neuf sous le soleil !
Le SNU ANPE Réunion critique les cinq points que, le jeudi 31 août 2006, le ministre Borloo a annoncé à grands renforts médiatiques pour la suite des mesures de son Plan de Cohésion Sociale.
1. Pour les jeunes en Zone Urbaine Sensible,
Le SNU ANPE dénonce l’absence de moyens supplémentaires de cette mesure. Il se prononce pour que le gouvernement s’implique plus : le SNU demande des moyens et des budgets supplémentaires pour l’insertion des jeunes Réunionnais.
2. Les Actions Préparatoires au Recrutement :
le SNU souligne qu’elles ne sont pas très différentes des ancien SIFE. (Le demandeur d’emploi durant cette période est stagiaire de la formation professionnelle pour une formation de 450 heures)
Ce numéro de passe-passe avec effets de disparition-apparition masque la réalité d’un manque cruel d’offre de formation pour les personnes privées d’emploi. Le SNU demande bien plus pour les Réunionnais, il réclame le droit à la formation tout au long de la vie pour chacun.
3. La prime de cohésion sociale pour les allocataires de l’ASS :
Il s’agit de donner une prime dans le cadre d’un contrat d’avenir.
Le SNU fait confiance dans le bon sens des réunionnais pour juger cette mesure : est-ce qu’il ou elle a aperçu un changement sensible, depuis la mise en place du premier Plan ASS 2005 de l’an dernier, dans son quartier ou son voisinage, en ce qui concerne l’emploi de ceux qui perçoivent les minima sociaux ?
4.Favoriser la création d’entreprise par les demandeurs d’emploi :
Encore une fois, cette mesure entend faire du neuf avec du vieux.
Le SNU dénonce que lorsque le ministre demande aux chômeurs de créer leur propre emploi alors que le tissu déjà existant d’entreprises ne le permet pas, c’est une façon pour l’Etat de se dédouaner de ses responsabilités sans apporter de réelles réponses aux attentes légitimes des réunionnais privés d’emploi.
5.La baisse des dernières cotisations patronales au niveau du SMIC pour les entreprises de moins de 20 salariés dès 2007.
Le SNU souligne que quasi l’ensemble des entreprises réunionnaises a moins de 10 salariés et que le seul effet visible pour l’heure à la Réunion des mesures d’exonération sur les bas salaires est la stagnation des salaires du secteur privé au niveau du SMIC.
Le SNU dénonce toute mesure d’état visant à créer des effets de plafond ou de seuil sur les salaires qui font du SMIC non pas le Salaire Minimum mais le Salaire Moyen !
En conclusion, tous ces points ne sont ni nouveaux ni suffisants pour une véritable lutte contre le chômage. Des budgets formations et la nécessité d’un service public de l’emploi renforcé autour d’ une volonté politique claire de lutte contre les exclusions font défaut. Le SNU déplore le manque d’ambition de ce volet sensible pour la Réunion du Plan de Cohésion Sociale.
Didier Debals
Pas emballé par la rentrée
Personne ne s’attendait hier matin à Saint-Denis, que Didier Debals, le Secrétaire Général du Syndicat Alternatif des Instituteurs et des Professeurs des Écoles de La Réunion (SAIPER) donne une bonne note à cette rentrée scolaire. Des difficultés ont été signalées ci et là dans les écoles maternelles. Il cite sans ménagement deux villes : Sainte-Suzanne et Saint-André. Dans la première "pour une école, la rentrée a été reportée. Peut-être, les enfants l’effectueront aujourd’hui ?". Impossible à lui de nous dire de quel établissement il s’agit. Dans la seconde "à ce jour 200 élèves attendent leur scolarisation".
Des emplois statutaires
Ces deux cas additionnés à ceux de Saint-Denis, Saint-Leu suffisent, selon Didier Debals, à révéler les lacunes des municipalités dans la gestion des affaires scolaires. Face à un taux de natalité important, le manque d’écoles est visible. Par ailleurs, le SAIPER Réunion s’oppose au recrutement dans l’Académie de La Réunion "d’emploi de vie scolaire payé 700 euros pour une durée de 10 mois". Récemment ce syndicat comme tant d’autres a livré bataille contre la précarité en exigeant le retrait du Contrat Première Embauche (CPE). Ce nouvel emploi est synonyme de précarité et il ne peut "accepter pareille mesure".
Même si des syndicats ont arrêté "la grève administrative des directeurs". Didier Debals appelle à la continuer car les propositions restent sommaires. Il manifestera le mercredi 6 septembre devant les grilles du rectorat pour une éducation de qualité.
J.-F. N.
An plis ke sa
Bientôt la note de Debals sur le projet du PCR
Une nouvelle rencontre est programmée prochainement avec Didier Debals. Il donnera son avis sur le “Nouveau contrat social” élaboré par le Parti Communiste Réunionnais (PCR). Nous pouvons révéler que d’ores et déjà, il ne partage pas l’approche de ce parti sur “les emplois pour les Réunionnais dans la fonction publique, parapublique, les collectivités territoriales et locales”, mais qu’il est prêt à en discuter. “Témoignages” ouvrira donc ses colonnes pour un débat qu’il souhaite le plus riche et le plus fructueux possible.
La petite phrase de Debals.
"On refuse la précarité qu’elle soit de gauche ou de droite. Nous voulons des postes statutaires".
Prime pour l’emploi : Coup de pouce ou cadeau deguisé ?
Pour le syndicat CFE-CGC, les cadres se " paupérisent " encore plus...
Outre la mise en place d’un chèque transport, le gouvernement va débloquer 1 milliard d’euros (soit le double de ce qui était prévu dans la Loi de finances pour 2007) pour augmenter la Prime pour l’emploi (PPE). Les mauvaises langues parleront de cadeau préélectoral et n’auront peut-être pas tort.
La CFE-CGC se demande à qui profite réellement la PPE ? Aux salariés, certes, mais aussi très largement aux entreprises qui en profitent pour ne pas augmenter les salaires en laissant l’État assumer la charge salariale à leur place. Conséquence, on assiste à un tassement des salaires entre 1 et 1,6 SMIC : ceci concerne aujourd’hui plus de 50% des salariés, pourcentage en constante augmentation.
La PPE, qui coûte désormais 4,2 milliards d’euros à l’État (le double de ce qu’elle coûtait en 1995) et dont l’efficacité a été fortement mise en doute par le Cour des Comptes, génère un effet pervers en mettant à mal la hiérarchie des salaires et l’ascenseur social qui lui était lié.
Pour Michel Lamy, secrétaire national à l’économie à la CFE-CGC, la PPE contribue à supprimer la différenciation salariale qui devrait exister en fonction des formations, des compétences, des qualités exigées des salariés. Cette politique gomme le modèle social, pourtant source d’évolution et de progrès.
Au-delà de 1,6 SMIC, la CFE-CGC remarque deux types de politiques de la part des entreprises : une progression quasi exponentielle des rémunérations des dirigeants (qui plus est largement déconnectée de la croissance de l’entreprise) et un immobilisme salarial pour la plupart des cadres et techniciens qui gangrène depuis trop longtemps l’économie de notre pays.
De plus en plus, cadres et techniciens sont interdits d’augmentations générales et ne peuvent prétendre à une évolution positive de leur salaire qu’en en payant le prix par des horaires n’ayant rien à voir avec les 35 heures, par une disponibilité souvent incompatible avec la vie de famille.
La CFE-CGC réclame non seulement une conférence nationale sur les salaires, mais elle exige que les discussions ne s’arrêtent pas aux seuls bas salaires, et qu’elles aboutissent à remettre en vigueur une échelle cohérente et dynamique de l’ensemble des rémunérations.
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